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Les Bacchantes

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Les Bacchantes
Titre original
(grc) ΒάκχαιVoir et modifier les données sur Wikidata
Formats
Pièce de théâtre
Œuvre dramatique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Langue
Auteur
Genre
Personnages
Les Bacchantes mis en scène par Brad Mays (en) à Los Angeles en 1997.

Les Bacchantes (en grec ancien Βάκχαι / Bákkhai) est une tragédie grecque d'Euripide représentée en 405 av. J.-C.

Cette pièce prend pour sujet le retour du dieu Dionysos à Thèbes, sa patrie, et la vengeance qu'il tire de ses tantes, qui ont insulté sa mère Sémélé, et du roi Penthée, son cousin, qui refuse de reconnaître son culte. Le terme bacchante (ou ménade) désigne les femmes qui rendaient un culte à Dionysos (en référence à l'autre nom du dieu, Bacchos, devenu Bacchus dans la mythologie romaine).

Genèse et création

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En 408, Euripide a quitté Athènes pour la cour du roi de Macédoine Archélaos Ier à Pella ; il y écrit deux pièces, Les Bacchantes et Archélaos (aujourd'hui perdu). Il meurt dans l'hiver 407-406. C'est son fils, Euripide le Jeune, qui présente la pièce pour son père au concours des Grandes Dionysies au printemps 405, avec Iphigénie à Aulis et Alcméon à Corinthe ; la trilogie obtient le premier prix.

Personnages

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La scène est à Thèbes.

Résumé de l'œuvre

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Zeus a partagé la couche de la mortelle Sémélé, fille du roi de Thèbes Cadmos. Par suite de la jalousie d'Héra, il foudroie Sémélé, mais il tire alors son fils du ventre de sa mère et, s'entaillant la cuisse, y coud l'enfant pour mener sa gestation à terme. L'enfant est appelé Dionysos.

Dionysos passe son enfance et son adolescence en Lydie, où il est adoré. Il retourne ensuite, sous les traits d'un mortel accompagné de bacchantes, à Thèbes, sa ville natale, où il rencontre l'hostilité de sa famille. Il cherche à se venger de Penthée, son cousin (qui refuse de le reconnaître et de l'honorer comme un dieu), ainsi que de tous ceux qui nient qu'il soit né de Zeus. Rapidement, il rend les femmes de la cité délirantes, les entraîne à sa suite et les emmène dans la forêt, où elles se livrent au culte orgiaque de Dionysos. Parmi elles se trouve Agavé, la mère de Penthée.

Cadmos décide alors d'autoriser le culte demandé, non pas parce qu'il est convaincu de sa divinité, mais parce que cela sert l'honneur et l'intérêt de sa famille. Le devin Tirésias trouve également que cette attitude est la plus sûre et la plus diplomate.

Penthée découvre la situation et décide d'y mettre bon ordre, car son grand-père lui a commis le gouvernement de la cité. Il fait emprisonner l'étranger, qui n'oppose aucune résistance, et les femmes qui l'accompagnent. Les bacchantes sont alors poussées à la folie furieuse par le dieu ; elles détruisent et tuent tout ce qui se trouve sur leur passage.

L'étranger, miraculeusement libéré, propose à Penthée de se cacher, habillé en bacchante, sur le mont Cithéron pour constater par lui-même les orgies dionysiaques. Persuadé que ce sont les plaisirs interdits qui attirent les femmes dans la montagne, Penthée accepte, et se ridiculise en portant des habits de femme. En se rendant dans la montagne, il est découvert par les bacchantes, qui le réduisent en pièces sur l'ordre de Dionysos, Agavé à leur tête. Ce n'est qu'après avoir rapporté en triomphe la tête de Penthée au palais qu'elle s'aperçoit avec horreur qu'elle a tué son propre fils.

Dionysos apparaît alors, triomphant, ayant brisé à la fois ceux qui niaient sa divinité et ceux qui ne l'acceptaient que par intérêt et par prudence.

Arbre généalogique

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Cadmos
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Zeus
 
 
 
Sémélé
 
Agavé
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dionysos
 
 
 
 
Penthée
 
 
 
 
 
 
 
 

Représentations notables

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Adaptations

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Références

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  1. (en) Roger Greenspun, « Screen::De Palma's 'Dionysus in 69' », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  2. Baptiste Villenave, « Participation et distanciation dans Dionysus in ’69 », Double jeu, no 11,‎ , p. 51-63 (lire en ligne).
  3. Sotirios Haviaras, « Des Bacchantes africaines de Matthias Langhoff à Épidaure », Germanica,‎ , p. 107-124 (lire en ligne).
  4. Michel Cournot, « Mystère et sang au Français pour de belles Bacchantes d'Euripide », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. (en) Charles Isherwood, « A Greek God and His Groupies Are Dressed to Kill », New York Times,‎ (lire en ligne).

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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