La Solitude (Baudelaire)

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La Solitude est un poème en prose de Charles Baudelaire, le vingt-troisième du recueil Spleen de Paris (1869).

Il a été publié pour la première fois en 1855 dans Fontainebleau, recueil en hommage à Claude-François Denecourt[1], puis en 1857 dans la revue Le Présent[2], en 1861 dans la Revue fantaisiste[3], en 1864 dans la Revue de Paris[4], avant d’être repris dans l'ouvrage Petites poèmes en prose en 1869. « Le Spleen de Paris » rend compte de la vie moderne « dans une prose poétique sans rythme et sans rimes, assez souples et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l’âme ». À travers « La Solitude », poème faisant partie de ce recueil, Baudelaire expose sa manière de concevoir la vie en société. Ses idées sont tout à fait explicites : pour lui, l’homme est fait pour vivre seul, la solitude est donc la clé du bonheur. Ses pensées sont contraires à la civilisation. Il écrit alors en prose afin de montrer son opposition aux règles établies, ce qui est tout à fait moderne pour l’époque.

Références

  1. Charles Baudelaire, « Les Deux Crépuscules », dans Auguste Luchet (dir.), Fontainebleau, paysages, légendes, souvenirs, fantaisies, Paris, Hachette, , 368 p., p. 79–80 [lire en ligne].
  2. Charles Baudelaire, « Poèmes nocturnes », Le Présent, vol. 1, no 8,‎ , p. 284–285 (lire en ligne).
  3. Charles Baudelaire, « Poèmes en prose », Revue fantaisiste, vol. 3, no 18,‎ , p. 324 (lire en ligne).
  4. Charles Baudelaire, « Le Spleen de Paris : Poèmes en prose », Revue de Paris, vol. 8,‎ , p. 52–53 (lire en ligne).