L'Idéal (poème)
Titre |
L'Idéal |
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Auteur | |
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Poème en alexandrins (d) |
L'Idéal est un sonnet écrit par Charles Baudelaire dans son recueil Les Fleurs du mal (1857) ; il fait partie de la section Spleen et Idéal, auquel il donne une partie de son titre.
À son propos, Baudelaire disait : « dans ce livre atroce j’ai mis tout mon cœur, ma tendresse et ma haine »[1]. Le terme « idéal » apparaît dans le poème dans le vers « Une fleur qui ressemble à mon rouge idéal ». En plus d'être le poète du spleen, Baudelaire est aussi le poète de l'idéal, « c'est-à-dire de l'aspiration vers la perfection, vers le monde des Idées où toute contrainte est effacée »[2].
Baudelaire indique dans ce sonnet son mépris pour un certain type de féminité, en particulier celui représenté par les gravures de mode de Gavarni, cité dans le poème[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- https://www.franceculture.fr/conferences/universite-de-nantes/spleen-et-ideal-dans-les-fleurs-du-mal-de-baudelaire
- https://www.poetes.com/baud/spleenideal0.htm
- Masculin/féminin dans la poésie et les poétiques du XIXe siècle, Marie-Pierre Chabanne, publié par Christine Planté, Presses universitaires de Lyon, 2002