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Henri Regnault

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Henri Regnault
Henri Regnault photographié par Michel Berthaud
(vers 1865), Paris, BnF.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 27 ans)
Arrêt Buzenval (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Alexandre Georges Henri RegnaultVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Père
Autres informations
Unité
Conflit
Mouvement
Maîtres
Distinction
Prix de Rome ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Côtes et rochers en Bretagne (d), Espagnole (d), Étude de mer à marée basse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Henri Regnault, né le à Paris et mort le à Buzenval, est un peintre français.

Second fils du chimiste Henri Victor Regnault, Alexandre George Henri Regnault commence la peinture en 1857. Il devient l’élève de Louis Lamothe, en 1861, et d'Alexandre Cabanel, en 1864, à l'École des beaux-arts de Paris après avoir été élève au lycée Henri-IV à Paris[1]. Après cinq tentatives, il obtient le prix de Rome en 1866 avec la toile Thétis apportant à Achille les armes forgées par Vulcain. Il peut donc partir en Italie et séjourner à la villa Médicis.

Voyage en Espagne et au Maroc

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Il profite de ses protections pour voyager[2], notamment en Espagne, en compagnie de son condisciple Auguste Laguillermie, et où son œuvre se ressent du choc de cette découverte : à Madrid, il assiste à la révolution carliste, au triomphe du général Prim, à la fuite de la reine d’Espagne Isabelle II. Il note dans des carnets ses impressions. La découverte du palais de l'Alhambra à Grenade le marque fortement.

Au Salon de 1870 son Général Prim[3] et sa Salomé sont présentés avec succès. Théophile Gautier écrit : « Prim c’est toute l’Espagne, Salomé c’est tout l’Orient. » De l’Espagne il gagne le Maroc en avec son ami le peintre Georges Clairin, où il loue une maison à Tanger. Il y peint Exécution sans jugement sous les rois maures de Grenade[4], tableau orientaliste d'une grande force expressive.

Il est représenté par le galeriste Paul Durand-Ruel.

Mort pour la France

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De retour en France au moment du déclenchement de la guerre de 1870, il s'engage chez les francs-tireurs avec le sculpteur Émile Joseph Nestor Carlier. Il se fiance à Geneviève Bréton (d) Voir avec Reasonator (1849-1918) dont le père est le bras-droit de Louis Hachette.

Henri Regnault trouve la mort à la bataille de Buzenval le , atteint à la tempe par une balle prussienne[5]. Il comptait, après la guerre, visiter l'Inde puis s'installer à Tanger, il avait acheté avec Georges Clairin un terrain et une maison surplombant le Socco (le souk) où ils voulaient faire aménager un atelier[5]:72.

Plaque de la rue Henri-Regnault à Suresnes.
Buste dans la cour du lycée Henri-IV.

Postérité

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Le destin d'Henri Regnault est présenté, à travers des extraits du journal intime de Geneviève Bréton, sa fiancée, en toile de fond du premier volet (« Une parisienne ») du documentaire 1870-1871. La guerre franco-prussienne réalisé par Hermann Pölking-Eiken et Linn Sackarnd (Allemagne, 2020, 3 x 55 min) diffusé par Arte[7].

Œuvres dans les collections publiques

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États-Unis
France

Notes et références

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  1. Henri Delaborde, « Les Artistes à Paris pendant le siège : Henri Regnault », Revue des Deux Mondes, Paris, t. 92,‎ , p. 178-189 (lire sur Wikisource).
  2. Henri Lapauze, Histoire de l'Académie de France à Rome, t. 2, Paris : Plon, 1924.
  3. Paris, musée d'Orsay.
  4. Musée d’Orsay.
  5. a et b Henri Cazalis (portrait par Auguste III Blanchard), Henri Regnault : sa vie et son œuvre, Paris, Alphonse Lemerre, , 211 p., portr. en front., lettrines,… (OCLC 1177100970, lire en ligne sur Gallica).
  6. « Et la victoire revient à... ».
  7. Alain Constant, « 1870-1871 : la guerre franco-prussienne »: trois témoins, des archives photo et Paris bombardé, sur Arte. lemonde.fr, consulté le 18 août 2020.
  8. « Juan Prim », sur Musée d'Orsay (consulté le )
  9. « Exécution sans jugement », sur Musée d'Orsay (consulté le )
  10. « Jean-Baptiste Biot (1774-1862) », notice no 000PE011181, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

Bibliographie

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Liens externes

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