Eugène Prévost-Messemin
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Eugène Amédée Adolphe Prévost |
Pseudonyme |
Eugène Messemin |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Enfant |
Madeleine Prévost (d) |
Parentèle |
Marcel Gili (gendre) Alain Gili (petit-fils en lignée féminine) |
Maître | |
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Influencé par |
La Paix et le Travail escortent la Ville de Saint-Quentin renaissante, plafond du théâtre Jean-Vilar de Saint-Quentin. |
cimetière de La Chapelle-Saint-Mesmin.
Eugène Prévost-Messemin, pseudonyme d'Eugène Amédée Adolphe Prévost, né le [1] à la Guide[2], commune de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) et mort le [3] à Paris, est un décorateur de théâtre, peintre et illustrateur français.
Il est le père de l'artiste peintre et illustratrice[4] Madeleine Prévost (1915-2012), qui épousera le sculpteur Marcel Gili (1914-1993) en 1935.
Biographie
[modifier | modifier le code]Son père Eugène Prévost est tailleur d'habits et notamment le tailleur attitré[5] de Mgr Félix Dupanloup, évêque d'Orléans ; sa mère Joséphine Rousseau est couturière. Très tôt orphelin de père en 1882, Eugène Prévost est élevé par sa mère et sa grand-mère Madeleine Rose[6], meunière du moulin Brissard. Celle-ci l'inscrit à des cours de dessin. En 1890, sa mère enménage à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)[7].
Il effectue son service militaire en 1901 dans le 30e régiment d'artillerie. Son livret militaire mentionne une taille de 1,67 m. Il est réformé en 1910 en raison d'une endocardite rhumatismale[8].
Le décorateur de théâtre et de cinéma
[modifier | modifier le code]En 1895, Eugène Prévost-Messemin est admis à l'École nationale supérieure des arts décoratifs[9]. Il travaille parallèlement dans l'atelier de décorateur de théâtre d'Eugène Carpezat, puis de celui de Lucien Jusseaume dont il devient l'associé puis en reprend la direction à la mort de celui-ci, activité qui constituera sa principale occupation[5]. Il épouse Joséphine Beaudon (1883-1973) à Saint-Denis le . Sa fille unique Madeleine naîtra en 1915.
L'atelier de Lucien Jusseaume (comme les ateliers concurrents de Marcel Jambon ou Alexandre Bailly) réalise également des décors pour le cinéma pendant la période du muet, notamment pour le studio Le Film d'Art[10].
Il réalise, sous le nom d'Eugène Prévost, des décors[11] principalement pour les théâtres parisiens : l'Opéra de Paris, l'Opéra-Comique, la Comédie-Française, les Folies Bergère[5], le théâtre Antoine, le théâtre de la Porte Saint-Martin, le théâtre Sarah Bernhardt, la comédie des Champs-Élysées, le théâtre de la Gaîté-Lyrique, le Casino de Paris[9], les tournées Moreau[12], le théâtre d'Orléans mais aussi pour le théâtre de la Scala de Milan à l'occasion de la création de l'opéra de Giacomo Puccini Madame Butterfly, avec l'atelier Lucien Jusseaume en .
L'artiste peintre
[modifier | modifier le code]Eugène Prévost-Messemin se lie d'amitié avec les poètes Charles Vildrac, Léon Vérane, Georges Duhamel, Paul-Napoléon Roinard et le compositeur Pierre de Geyter, auteur de la musique de L'Internationale[13].
Très attaché à ses origines ligériennes et à sa maison[14] du lieu-dit Le Grand Courant à La Chapelle-Saint-Mesmin, dont il fait l'acquisition à l'occasion de son mariage en 1905[15],[12], il signe sous le pseudonyme de Messemin, quand il est présent dans son village natal, de nombreux paysages de Loire ainsi que des portraits : la grand-mère Brissard[16], son épouse Joséphine[16], sa belle-sœur Marie[16], son cousin Hyppolite Garet[16], tireur de sable et de jard.
Il réalise de nombreux dessins, photographies, pochades, mais également des modelages en plâtre et des gravures, et utilise l'aquarelle, le pastel et la peinture à l'huile[12].
Au cours des années 1910, il est membre de la société artistique L'Effort, dont font également partie des artistes tels que Lucienne Bisson, Louis Payret-Dortail[17], Claude Rameau[18], André Deslignères, Jean Roque, Ary Bitter[19], Pierre Vaillant[20], François Victor Batigne, Paul Baudier, Léon Cannicioni, Eugène-Jean Chapleau, Charles-Auguste Edelmann, Pierre Lenoir, Louis-Henri Nicot[21] et André Chapuy[22].
Entre 1905 et 1935, il expose à Paris au Salon d'automne et au Salon des indépendants[23],[24],[25],[26],[27],[28],[29],[30],[31], ainsi qu'au Salon des artistes français[32].
En 1921, il peint le plafond du théâtre de Saint-Quentin[33] (Aisne).
Entre 1924 et 1931, il est membre du Groupe d'émulation artistique du Nivernais[9] dont font notamment partie des artistes comme Rex Barrat, Raoul Toscan, Étienne Gaudet, Jean-Paul Louis Martin des Amoignes et Jacques Thévenet.
En 1925, il rencontre le poète Max Jacob[34] lors d'une retraite spirituelle de ce dernier à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire[9].
En 1937, il réalise la série Les Corporations composée de 18 panneaux, commandée pour le pavillon du Travail de l'Exposition universelle de Paris[9].
Il meurt à Paris, à l'hôpital Necker[35], le [36]. Il est inhumé au cimetière de La Chapelle-Saint-Mesmin, aux côtés de son épouse Joséphine et de sa fille Madeleine (morte en 2012).
Collections publiques
[modifier | modifier le code]Certaines de ses œuvres sont conservées au musée de la Marine de Loire de Chateauneuf-sur-Loire (Loiret)[37] et au musée de la Loire de Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre)[38].
La mairie de La Chapelle-Saint-Mesmin conserve également plusieurs tableaux d'Eugène Messemin[32].
Expositions
[modifier | modifier le code]Des rétrospectives lui sont consacrées :
- Autour du passeur de Loire en 1973[39], salle des thèses d'Orléans[12] ;
- Eugène Messemin, un peintre et la Loire, en 1997 au musée de la Loire de Cosne-sur-Loire[9] ;
- Eugène Prévost dit Messemin, peintre des gens de Loire, en 2000 au musée des Beaux-Arts d'Orléans[12] ;
- Messemin racontait la Loire, en 13 oeuvres (dépôt de la famille Prévost-Gili), entre 2023 (à partir de septembre) et 2026, au musée de la Marine de Loire de Chateauneuf-sur-Loire[40].
Réception critique
[modifier | modifier le code]Selon Jean-Michel Roudier, conservateur du patrimoine, en 1997, l'art pictural de Messemin est influencé à la fois par les nabis, l'école de Pont-Aven et le japonisme. Celui-ci estime également que : « Eugène Prévost, le parisien et Eugène Messemin, le ligérien, constituent deux personnalités distinctes, scindées tant par leur patronyme que par leur activité. Entre ces deux facettes, la cassure est franche, même si une histoire d'images et de pinceaux unit ces deux faux-jumeaux : une carrière mondaine et une récréation paysagiste »[9].
Selon l'ouvrage Couleurs de Loire paru en 2009 : « Son œuvre de peintre doit sans doute sa vigueur à son habitude de la scène[41] ».
Hommages
[modifier | modifier le code]- En hommage à sa mémoire, une rue de La Chapelle-Saint-Mesmin porte ses prénom et nom d'état-civil.
- La salle d'exposition de la bibliothèque municipale se dénomme « salle Messemin ».
- En 2023, le Conseil départemental du Loiret intègre, dans un nouveau circuit touristique intitulé la Route des Illustres du Loiret[42], la maison natale du peintre. A l'occasion des Journées européennes du patrimoine 2024 et en hommage à Eugène Prévost-Messemin, une exposition de ses oeuvres emblématiques est présentée à l'hôtel de ville et un panneau installé sur le pignon de sa maison natale est inauguré par la Municipalité le [43].
Famille
[modifier | modifier le code]Eugène Messemin est le père de l'artiste peintre Madeleine Prévost (1915-2012), le beau-père du sculpteur Marcel Gili (1914-1993) et le grand-père de l'architecte urbaniste Raymond Gili[44] (1940-2015), de l'animateur et auteur[45] Alain Gili (né en 1946), et de l'enseignante Ines Gili (née en 1949).
Raymond Gili, époux de l'architecte Danièle Pierre, est le père d'Olivier Gili, de Marie Gili-Pierre, de Juliette Rudent-Gili et de Mathieu Rudent-Gili.
Ines Gili est la mère du poète-romancier Carle Coppens et de Estelle Coppens, journaliste, enfants issus de son premier mariage avec le poète d'origine orléanaise Patrick Coppens.
L'action de Madeleine Prévost, de Raymond Gili et de Mathieu Rudent-Gili, a permis de procéder, entre les années 1970 et 2000, au sauvetage de la maison du Grand Courant dont la conception a ainsi permis de conserver la pérennité artistique et historique du lieu[46].
Madeleine et Marcel
[modifier | modifier le code]Marcel Gili et Madeleine Prévost se rencontrent lors de leurs études à l'école des Beaux-Arts de Paris et aux Arts décoratifs.
De 1937 à 1938, à l'invitation du sculpteur, céramiste et architecte Gustave Violet, Madeleine et Marcel viennent s'établir à Prades puis Céret en Catalogne du nord pour mener à bien leur grand projet professionnel. Ils y rencontrent, entre autres, les artistes Aristide Maillol, Raoul Dufy, Pablo Picasso, Pierre Brune, Camille Descossy, André Susplugas mais aussi les poètes et écrivains Joseph-Sébastien Pons, Pierre Camo, Ludovic Massé ainsi que l'acteur Alain Cuny[47].
Marcel est ensuite mobilisé lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Il participe à la drôle de guerre, est capturé par l'armée allemande mais parvient à s'évader et à regagner le Grand Courant à La Chapelle Saint-Mesmin, considéré alors comme le « refuge » de la famille.
Après leur mariage à Saint-Denis (ancien département de la Seine), le couple, pleinement soutenu par Eugène Prévost-Messemin, vient s'installer en 1940 au Grand Courant avec celui-ci et son épouse Joséphine.
Après 1940, les deux ateliers du couple cohabiteront au Grand Courant. S'y trouvent encore tout l’œuvre peint d'Eugène Prévost-Messemin, comprenant quelques rares pièces sauvées de son travail de décorateur de théâtre. En effet, le contenu du grand atelier parisien de Lucien Jusseaume, qu'Eugène Prévost avait repris en 1925, fut malheureusement dilapidé par la faillite au cours de l'occupation.
Après le décès d'Eugène, le couple restera au Grand Courant, qui sera, jusqu'à leur séparation en 1961, un lieu de foisonnement d'échanges artistique et intellectuel[46].
Œuvres
[modifier | modifier le code]Décor de théâtre
[modifier | modifier le code]- L'Aiglon, pièce d'Edmond Rostand, Paris, théâtre Sarah Bernhardt, 1900[9].
- Pelléas et Mélisande, opéra de Claude Debussy, Paris, Opéra-Comique, 1902[48].
- Le Roi Lear, pièce de William Shakespeare, Paris, théâtre Antoine, 1904.
- Chantecler, pièce d'Edmond Rostand, Paris, théâtre de la Porte Saint-Martin, 1910.
- Les contes d'Hoffmann, opéra de Jacques Offenbach[9].
- Tristan et Isolde, opéra de Richard Wagner, Opéra de Paris, 1930[9].
-
Esquisse du prologue de la forêt, gouache, acte 1 de Pelléas et Mélisande, opéra de Claude Debussy (1902), localisation inconnue.
-
Projet de décor pour l'acte I de l'opéra Tristan et Isolde de Richard Wagner à l'opéra de Paris (1930), lavis d'encre sur papier, localisation inconnue.
Peinture
[modifier | modifier le code]- Automne à La Chapelle-Saint-Mesmin, 1900, huile sur carton[12].
- Le Moulin Boucher en 1825 à La Chapelle-Saint-Mesmin, huile sur carton, 1900[12].
- Toit et portail à La Chapelle-Saint-Mesmin, 1903, huile sur papier-carton à grains de toile collée sur aggloméré[12].
- Tireur de sable en Loire, 1903, huile sur papier-carton à grains de toile collé sur carton[12].
- Tireur de sable en Loire, 1904, huile sur toile marouflée sur carton, trois études[12].
- Tireur de sable en Loire, 1904, Châteauneuf-sur-Loire, musée de la Marine de Loire[49].
- Barque dite « la Coquille », 1904, huile sur carton collée sur carton[12].
- Détail d'une barque de drague, 1904, huile sur toile marouflée sur carton, deux études[12].
- Tas de sable dans une barque de Loire, 1904, huile sur toile marouflée sur carton[12].
- Barque de drague près d'un faux bord, 1904, huile sur toile marouflée sur carton[12].
- Barque de drague chargée de sable de Loire, 1904, huile sur toile marouflée sur carton[12].
- Barque de drague en Loire, 1904, huile sur papier-carton à grains de toile collée sur carton[12].
- Paysage de Loire, 1904, sept études[12].
- Paysage de Loire avec drague, 1904, huile sur toile marouflée sur carton[12].
- Paysage de Loire avec maisons, 1904, huile sur toile marouflée sur carton[12].
- Paysage de Loire avec barque et maisons, 1904, huile sur toile marouflée sur carton[12].
- Paysage de Loire et toit de ferme, 1904, huile sur carton collé sur carton[12].
- Paysage de Loire avec barques et tireur de sable, 1904, huile sur toile marouflée sur carton[12].
- Meules, 1904, huile sur carton collée sur carton[12].
- Meules, 1904, huile sur papier-carton marouflée sur carton[12].
- Meules et prairie à Saint-Hilaire-Saint-Mesmin, 1904, huile sur toile marouflée sur aggloméré[12].
- Meules près de la Loire, 1904, huile sur carton collée sur carton[12].
- Les Ormes du pré de Monsieur Proux à La Chapelle-Saint-Mesmin, 1904, huile sur carton[12].
- Grand-mère Brissard, née Madeleine Rousseau, dans son jardin de la rue du bourg à La Chapelle-Saint-Mesmin, 1905, huile sur carton[12].
- Lavandière, 1905, huile sur papier-carton à grains de toile[12].
- Autoportrait, 1905, huile sur carton[12].
- Autoportrait, 1905, huile sur contreplaqué[12].
- Autoportrait à contre-jour, 1906, huile sur carton[12].
- Paysage de Loire, méandre, 1906, huile sur carton[12].
- Le Coteau lieu-dit La Tortue à La Chapelle-Saint-Mesmin, 1906, huile sur carton[12].
- Levé de lune vers Saint-Pryvé prise des bords de Loire à La Chapelle, 1907, huile sur toile marouflée sur carton[12].
- Vigne et moulin à vent, 1908, huile sur carton[12].
- Grand-mère Brissard au portail de son jardin à La Chapelle-Saint-Mesmin, 1908, huile sur toile[12].
- Parapet de Loire à La Chapelle-Saint-Mesmin, 1909, huile sur carton[12].
- Grand-mère Brissard sur le parapet de la Loire à La Chapelle-Saint-Mesmin, 1909, huile sur carton[12].
- Lavandière en bord de Loire, , 1909, huile sur carton[12].
- Tireur de sable ramenant sa drague à main, 1909, huile sur toile découpée[12].
- Le Moulin Neuf sur le Loiret, 1909, huile sur carton[12].
- Moulin à vent, 1909, huile sur carton[12].
- Nuages sur la Beauce, 1909, huile sur carton[12].
- Les Vêpres, la place de l'église à La Chapelle-Saint-Mesmin, 1910, huile sur toile[12].
- Grand-mère Brissard assise dans son jardin, 1911, huile sur toile[12].
- Le Vent dans les peupliers aux environs d'Orléans, 1912, huile sur toile[12].
- Peupliers, 1912, huile sur toile marouflée sur aggloméré[12].
- Moulin à vent surplombant la Loire, 1912, pastel[12].
- Peupliers en automne, 1913, huile sur contreplaqué[12].
- Paysage de Loire avec drague, 1913, huile sur carton[12].
- Claie en bord de Loire, 1913, huile sur toile marouflée sur aggloméré[12].
- Autoportrait, 1913, huile sur carton[12].
- Autoportrait avec Madeleine, 1915, huile et pastel[12].
- Autoportrait, 1916, pastel[50].
- Joséphine Prévost, née Rousseau, mère de l'artiste, 1916, pastel[12].
- Dragueur de sable en Loire, années 1920[51].
- Bords de Loire, années 1920[52].
- Lavandières au bord de la Loire, 1920, huile sur contreplaqué[53].
- Lavandière en bord de Loire, 1920, huile sur contreplaqué[12].
- Peupliers au clair de lune, 1920, huile sur carton[12].
- Tireurs de sable sur la Loire, 1922, huile sur papier[54]
- Peupliers en bord de Loire, 1923, huile sur contreplaqué[12].
- non daté
- Barque[16].
- Dragueur[16].
- Pêcheurs[16].
- Grand-mère Brissard dans son jardin à La Chapelle-Saint-Mesmin, huile sur toile marouflée sur aggloméré[12].
- Dragage de sable en Loire[55].
- Tireur de sable[réf. nécessaire].
Commandes
[modifier | modifier le code]- La Paix et le Travail escortent la Ville de Saint-Quentin renaissante, 1921, toile marouflée sur plafond, Saint-Quentin, théâtre Jean-Vilar.
- 65 portraits des gloires de la littérature française de François Villon à Anna de Noailles, 1934, série d'illustrations accompagnant une anthologie parue aux éditions Hachette destinée aux écoles communales[16], localisation inconnue.
- Les Corporations, série de 18 panneaux commandés pour le Pavillon du Travail de l'Exposition Internationale de Paris, 1937[9], localisation inconnue.
-
Le Moulin Boucher en 1825 à La Chapelle-Saint-Mesmin (1900), localisation inconnue.
-
Grand-mère Brissard sur le parapet de la Loire à La Chapelle-Saint-Mesmin (1909), localisation inconnue.
-
Les Vêpres, l'église de La Chapelle-Saint-Mesmin (1910), localisation inconnue.
-
Autoportrait (1916), pastel, localisation inconnue.
-
Lavandière au bord de la Loire, (1920), Châteauneuf-sur-Loire, musée de la Marine de Loire.
-
La Paix et le Travail escortent la Ville de Saint-Quentin renaissante (1921), plafond du théâtre Jean-Vilar, Saint-Quentin.
-
Le Tireur de sable, La Chapelle-Saint-Mesmin, mairie.
-
Autoportrait, localisation inconnue.
Estampe
[modifier | modifier le code]- Le Tombeau de François Ier, non daté, gravure aquarellée[56].
- Moulin à vent près d'un village, 1910, eau forte et aquatinte[12].
- Dragueur vidant sa barque près d'une brouette, 1913, eau forte et aquatinte[12].
Dessin
[modifier | modifier le code]- Dragueur déplaçant sa barque chargée de sable, 1904, crayon graphite et encre sur calque.
- Tireur de sable sur sa barque, 1904, fusain.
- Tireur de sable en Loire, 1904, deux études, crayon bleu.
- Barques sur la Loire, 1904, crayon graphite.
- Lavandière en bord de Loire, 1907, crayon graphite sur calque.
- Deux tireurs de sable dirigeant leur barque, 1907, crayon bleu.
- Tireur de sable en Loire, 1908, crayon bleu.
- Intérieur d'une ferme de La Chapelle-Saint-Mesmin, 1932, encre.
Sculpture
[modifier | modifier le code]- Grand-mère Brissard, 1912, plâtre peint, localisation inconnue[12].
- Madeleine Prévost enfant, fille de l'artiste, 1915, plâtre peint, localisation inconnue[12].
Illustration
[modifier | modifier le code]Sous le pseudonyme d'Eugène Messemin, il est l'illustrateur de revues de poésie.
- Collectif, Les horizons : 1ère année, Paris, (lire en ligne).
- Léon Verane, Les facettes : Cahier trimestriel de poésie, Toulon, Imprimerie commerciale, , 19 p. (lire en ligne).
- André Delemer, Vivre : Cahier de littérature bimestriel, Paris, Delemer & Millet, , 18 p. (lire en ligne).
Manuscrit
[modifier | modifier le code]- Eugène Messemin, Val de Loire : Recueil de poèmes, de souvenirs d'enfance et de dessins, La Chapelle-Saint-Mesmin, Manuscrit, ouvrage inachevé, [9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives départementales du Loiret, Registre d'état-civil des naissances (années 1873-1882), Cote EC 79054, p. 96, acte no 33.
- Il est né dans la maison située au 30, rue Nationale et qui existe toujours (cf. Bulletin annuel du GHL de La Chapelle-Saint-Mesmin, no 35, 2018, p. 36).
- Sur sa pierre tombale, le décès est daté au , alors que le registre des décès de la mairie de Paris et l'article nécrologique du journal Combat du le confirment au .
- « Notices de Madeleine Prévost », sur catalogue.bnf.fr (consulté le ).
- Christian Chenault, Mémoires de Loire, livret pédagogique : Mémoires vivantes pour mieux vivre avec la Loire, Jargeau, Maison de Loire de Jargeau, , p. 27
- Messemin décrivait ainsi sa grand-mère, qui lui servait fréquemment de modèle : « Ma grand-mère : ta chère voix sonne douce et troublante ; là où je te vois marcher, j'entends le bruit de tes pas, le claquement de tes sabots de bois et là, dans l'humble enclos de ton potager, sur le petit chemin tout bosselé de taupinières, tu vas m'apparaître. » (Catherine Gorget, Catalogue de l'exposition Eugène Prévost dit Messemin : organisée par les musées d'Orléans du 4 juillet au 15 octobre 2000, Orléans, Musée historique d'Orléans, , 8 p.).
- Depuis 1968, précédemment dans le département de la Seine.
- « Livret militaire », sur Archives de la ville de Paris (consulté le ).
- Jean-Michel Roudier, Affiche de l'exposition Eugène Messemin : organisée par la conservation départementale des musées de la Nièvre du 14 mars au 15 juin 1997, Cosne-sur-Loire, Musée de la Loire moyenne de Cosne-sur-Loire, , 1 p..
- Jean-Pierre Berthomé, Les décorateurs du cinéma muet en France : 1895, revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma, Association française de recherche sur l’histoire du cinéma (AFRHC), , 90-111 p. (ISSN 0769-0959, lire en ligne).
- Notamment pour Tristan et Isolde opéra de Richard Wagner, Les contes d'Hoffmann opéra de Jacques Offenbach, L'Aiglon pièce d'Edmond Rostand (Jean-Michel Roudier, Affiche de l'exposition Eugène Messemin : organisée par la conservation départementale des musées de la Nièvre du 14 mars au 15 juin 1997, Cosne-sur-Loire, Musée de la Loire moyenne de Cosne-sur-Loire, , 1 p.), Pelléas et Mélisande opéra de Claude Debussy (Esquisse du prologue de la forêt, gouache de 1902).
- Catherine Gorget, Catalogue de l'exposition Eugène Prévost dit Messemin : organisée par les musées d'Orléans du 4 juillet au 15 octobre 2000, Orléans, Musée historique d'Orléans, , 8 p..
- Catherine Gorget, Catalogue de l'exposition Eugène Prévost dit Messemin : organisée par les musées d'Orléans du 4 juillet au 15 octobre 2000, Orléans, Musée historique d'Orléans, imprimerie municipale, , 8 p., p. 2
- Édifiée en 1647, elle est située sur un ancien clos vigneron.
- « La Chapelle Saint-Mesmin : Messemin, la peinture et la Loire... », La République du Centre, .
- Danièle Lelong, Bulletin annuel du groupe d'histoire local de La Chapelle-Saint-Mesmin, no 17, La Chapelle-Saint-Mesmin, GHL, , 54 p. (ISSN 0981-0706), p. 13.
- Guillaume Appolinaire, « La vie artistique : L'Effort », L'Intransigeant, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- « Petites expositions : Galerie Richelieu », Le Journal des arts, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- Arsène Alexandre, « La vie artistique : Les mille et une expositions », Le Figaro, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
- « Les expositions parisiennes : Galerie Moleux », Le Petit Caporal, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- « Petites expositions : L'Effort », La Libre Parole, , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
- « Les expositions : L'Effort », La Libre Parole, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
- Lire en ligne le catalogue de l'année 1908.
- Lire en ligne le catalogue de l'année 1909.
- Lire en ligne le catalogue de l'année 1913.
- Lire en ligne le catalogue de l’année 1925.
- Lire en ligne le catalogue de l'année 1927.
- Lire en ligne le catalogue de l'année 1928.
- Lire en ligne le catalogue de l’année 1930.
- Guy Mounereau, « Au Grand Palais : La peinture au salon des Indépendants », L'Écho de Paris, , p. 6 (lire en ligne, consulté le ).
- Guy Mounereau, « Au Grand Palais : Le salon des Indépendants vient d'ouvrir ses portes », L'Écho de Paris, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- Catherine Thion, La Chapelle-Saint-Mesmin, des siècles d'histoire, La Chapelle-Saint-Mesmin, Edité par la Ville de La Chapelle-Saint-Mesmin, 2007, 2016, 93 p..
- « Le théâtre historique de Saint-Quentin », sur www.as-editions.com (consulté le ).
- Photographie non datée prise devant la tour-porche de l’abbaye, réunissant Roger Toulouse, Max Jacob, Marcel Gili et Eugène Prévost-Messemin sur cercilactu.blogspot.com.
- Acte 4268, registre numérisé des décès de la mairie du 15e arrondissement, cote 15D401, p. 3.
- « Carnet du jour. Nécrologie », Combat, 4e année, no 180, , p. 2 (en ligne sur Gallica.
- Site internet du musée de la Marine de Loire.
- Site du musée de la Loire.
- Société archéologique et historique de l'Orléanais, Exposition « Autour du passeur de Loire » du 29 avril au 9 mai 1973 : organisée dans le cadre du spectacle d'Olivier Katian « Le Passeur de Loire », (ISSN 0337-579X, lire en ligne), p. 234.
- « Eugène Prévost, peintre et décorateur de théâtre », sur larep.fr (consulté le )
- Jacqueline Bayard, Jacques Lefebvre et Thérèse Rautureau, Couleurs de Loire, Orléans, Corsaire Editions, , 115 p. (ISBN 978-2-910475-35-2), p. 112
- « La Route des Illustres du Loiret », sur tourismeloiret.com (consulté le ).
- « La Chapelle-Saint-Mesmin, L’illustre peintre Eugène Prévost honoré », sur La République du Centre (consulté le ).
- « Notice de Raymond Gili à propos de sa biographie », sur idref.fr (consulté le )
- « Alain Gili », sur Ile en île (consulté le ).
- Danièle Boucher, Bulletin annuel du groupe d'histoire local de La Chapelle-Saint-Mesmin, no 22, La Chapelle-Saint-Mesmin, GHL, , 64 p. (ISSN 0981-0706), p. 22.
- « La Chapelle Saint-Mesmin : Madeleine, peintre des émotions de la vie », La République du Centre, .
- Esquisse du prologue de la forêt, acte 1, gouache de 1902.
- Site internet du musée de la Marine de Loire de Châteaunef-sur-Loire.
- Catherine Thion, op. cit., p. 59.
- Base Joconde.
- Base Joconde.
- Site internet du musée de la marine de Loire de Châteauneuf-sur-Loire.
- La gazette Drouot
- Base Joconde.
- auction.fr.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Catherine Thion, La Chapelle-Saint-Mesmin, des siècles d'histoire, La Chapelle-Saint-Mesmin, Ville de La Chapelle-Saint-Mesmin, 2007, 2016, 93 p. (ISBN 978-2-9529017-0-3).
- Jean-Michel Roudier, Affiche de l'exposition Eugène Messemin : organisée par la conservation départementale des musées de la Nièvre du 14 mars au 15 juin 1997, Cosne-sur-Loire, Musée de la Loire moyenne de Cosne-sur-Loire, , 1 p..
- Catherine Gorget, Catalogue de l'exposition Eugène Prévost dit Messemin : organisée par les musées d'Orléans du 4 juillet au 15 octobre 2000, Orléans, Musée historique d'Orléans, imprimerie municipale, , 8 p..
- Jacqueline Bayard, Jacques Lefebvre et Thérèse Rautureau, Couleurs de Loire, Orléans, Corsaire Editions, , 115 p. (ISBN 978-2-910475-35-2).
- Collectif, Bulletin de la société archéologique et historique d'Orléans : n°45 tome VI, Orléans, SAHO d'Orléans, , p. 234 à 237.
- La Loire et ses terroirs : n°23, , p. 58 à 61.
- Danièle Lelong, Bulletin annuel du groupe d'histoire local de La Chapelle-Saint-Mesmin, no 17, La Chapelle-Saint-Mesmin, GHL, , 54 p. (ISSN 0981-0706), p. 9.
- Collectif, Bulletins annuels du Groupe d'Histoire Locale, La Chapelle Saint-Mesmin, GHL, depuis 1984 (ISSN 0981-0706).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
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- Naissance dans le Loiret
- Naissance à La Chapelle-Saint-Mesmin
- Décès en décembre 1944
- Décès dans le 15e arrondissement de Paris
- Décès à 64 ans