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De Gaulle (film)

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De Gaulle
Description de cette image, également commentée ci-après
Charles de Gaulle au micro de la BBC, issue d'une série de photographies prises entre 1940 et 1943.
Réalisation Gabriel Le Bomin
Scénario Valérie Ranson Enguiale
Gabriel Le Bomin
Musique Romain Trouillet
Acteurs principaux
Sociétés de production Vertigo Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame biographique et historique
Durée 109 minutes
Sortie 2020

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

De Gaulle est un film français réalisé par Gabriel Le Bomin, sorti en 2020.

Yvonne de Gaulle et son époux à Londres durant la Seconde Guerre mondiale.

En , Charles de Gaulle, fraîchement nommé général de brigade, est confronté à l’effondrement militaire et politique de la France. Il s'oppose alors au défaitisme du gouvernement en place, en partie incarné par Philippe Pétain. Après avoir fui à Bordeaux avec certains membres du gouvernement, Charles de Gaulle rejoint Londres pour demander l'aide de Winston Churchill et tenter de maintenir la lutte. De son côté, sa femme Yvonne doit quitter la propriété de Colombey les Deux Églises. Elle se retrouve avec ses trois enfants en plein exil et doit échapper à l’arrivée des Allemands. Elle part d'abord pour le Loiret, puis à Carantec en Bretagne, avant de fuir le pays en bateau. La vie est dure notamment pour la benjamine de la famille, Anne, atteinte de trisomie 21. Depuis Londres, le général va tout tenter pour remotiver les troupes. Le , il lance un appel radio sur les ondes de la BBC[1],[2]. Le lendemain, il retrouve sa famille.

Fiche technique

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 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.

Distribution

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Le projet est initialement développé sous le titre Libres[2]. Le tournage a lieu dans le château Maillard de Beautheil-Saints et à Chevru (Seine-et-Marne) ainsi qu'à Brest (Finistère), à Dunkerque (Nord), Paris : Hôtel de la Païva[4], Palais de la Légion d'honneur[5], Dunkerque, dans le Finistère, à Paris, Sissonne, Londres, Auderville et aux studios de Bry-sur-Marne (appartement londonien de De Gaulle, discours du à la BBC)[6].

Les chars présents dans le film sont issus du Musée des Blindés de Saumur[7].

Accueil critique

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En France, le film obtient une note moyenne de 35 sur le site AlloCiné, qui recense 27 titres de presse[8].

De Gaulle
Score cumulé
SiteNote
Allociné 3/5 étoiles
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Les Fiches du Cinéma 5,0/5 étoiles[9]
La Voix du Nord 3,0/5 étoiles[10]

Du côté des avis positifs, Christian Berger des Fiches du cinéma écrit notamment « aux antipodes du biopic attendu et formaté [...] un beau film, intelligent, historiquement rigoureux, à la réalisation subtile et sensible, et remarquablement interprété »[11]. Dans La Croix, Jean-Claude Raspiengeas écrit quant à lui « L’intelligence de ce film repose sur l’équilibre entre la pertinence et l’acuité de ce stratège, la force de sa volonté, et la fragilité de cet homme inflexible ». Dans Le Figaro, on peut lire « il faut en passer par quelques conventions, mais c’est du bon romanesque historique, à la fois solidement documenté et vivant, humain, mouvementé ». Jean-Luc Wachthausen du Point écrit notamment « le réalisateur trouve la bonne distance pour nous faire découvrir un couple fusionnel, qui trouve dans les épreuves, privées et publiques, la force, la foi et la volonté de faire front »[8]. On peut lire dans La Voix du Nord : « Le récit navigue ainsi entre les missions du colonel fraîchement promu général, entre Paris, Bordeaux et Londres (Lambert Wilson, parfaitement métamorphosé), et l’exode d’Yvonne dans le Loiret puis la Bretagne (Isabelle Carré, toujours très juste), avec ses enfants, Élisabeth, Philippe… et surtout la fragile Anne, handicapée. Celle que Charles va bercer sur ses genoux lors de flash-back intimes dévoilant une zone totalement méconnue de celui qui deviendra le chef de la France libre. C’est d’ailleurs le grand atout de cette reconstitution par ailleurs très sage à laquelle il manque sans doute un souffle épique plus affirmé »[12].

Certains journalistes émettent des critiques moins positives. Christophe Narbonne de Première écrit notamment « la droiture du personnage, sa pudeur, son lyrisme un peu obsolète en font finalement quelqu’un d’assez peu romanesque, inadapté à la fiction ». Dans Télérama, Louis Guichard écrit « la silhouette si caractéristique du Général est susceptible de caricatures, même involontaires. De Gaulle, de Gabriel Le Bomin, film grandiloquent centré sur l’année 1940, illustre parfaitement l’écueil ». Sophie Avon de Sud Ouest remarque que « le film a malgré tout bien du mal à tisser autre chose qu’une intrigue très attendue et dépourvue d’ampleur », alors que Ouest-France souligne des « approximations dans sa mise en scène » et une « interprétation scolaire et souvent surjouée de Lambert Wilson »[8].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau de la France France 859 981 entrées[13] [a] 17

Monde Total mondial 7 136 857 $ - -

Distinctions

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Récompense

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Nominations

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Anachronismes

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  • Au début du film, Charles de Gaulle offre à sa fille Élisabeth un exemplaire du recueil de poèmes Le Guetteur mélancolique. Or, si le texte dont il fait la lecture existe déjà, cette œuvre de Guillaume Apollinaire n'a été éditée à titre posthume par Gallimard dans la collection NRF qu'en 1952[16].
  • Lorsque Charles de Gaulle va partir pour la première fois à Londres il traverse un hangar où sont remisés des avions ; un de ces avions porte sur son aile les trois bandes blanches caractéristiques des appareils ayant participé au débarquement qui a eu lieu 4 ans plus tard. Cet avion ne peut donc pas se trouver dans ce hangar en .

Notes et références

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  1. En raison de l'épidémie de Covid-19 et des mesures de confinement, les salles de cinéma sont fermées du 14 mars au 21 juin 2020. L'exploitation du film, interrompu durant cette période, a repris la semaine du 24 juin 2020.

Références

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  1. « Bande-annonce De Gaulle : Lambert Wilson enfile l'uniforme du célèbre Général », sur Allociné, (consulté le ).
  2. a et b « Beautheil-Saints : Lambert Wilson et Isabelle Carré étaient en tournage », sur Le Parisien, (consulté le ).
  3. « La maison de Marguerite Potel marquée d'une plaque », sur ouest-france.fr, .
  4. Générique et bonus du DVD.
  5. Idem.
  6. « Locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  7. Benoît Rochard, « Saumur. Cinéma. Deux chars saumurois dans « De Gaulle » », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  8. a b et c « De Gaulle - critiques presse », sur AlloCiné (consulté le ).
  9. « De Gaulle De Gabriel Le Bomin », fichesducinema.com.
  10. « «De Gaulle»**: gros plan sur un personnage qui a puisé des forces dans l’espace intime », lavoixdunord.fr/.
  11. « De Gaulle de Gabriel Le Bomin », sur Les Fiches du Cinéma (consulté le ).
  12. « De Gaulle : gros plan sur un personnage qui a puisé des forces dans l’espace intime », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  13. « De Gaulle », sur JPbox-office.com.
  14. Chiara Mastroianni, Nicolas Bedos et Lambert Wilson primés au 34e festival du film romantique de Cabourg, sur actu.fr, consulté le 30 juin 2020
  15. « Autour des Nominations 2021 », sur Académie des César (consulté le ).
  16. « Notice bibliographique - Apollinaire », sur bnf.fr (consulté le ).

Revue de presse

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Articles connexes

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Liens externes

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