DQ Herculis
Ascension droite | 18h 07m 30,2511s[2] |
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Déclinaison | +45° 51′ 32,565″[2] |
Constellation | Hercule |
Magnitude apparente | 15,16 |
Localisation dans la constellation : Hercule | |
Type spectral | DBe+M2V |
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Variabilité | DQ Herculis |
Vitesse radiale | −4 km/s |
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Mouvement propre |
μα = −0,948 mas/a[2] μδ = 12,423 mas/a[2] |
Parallaxe | 1,997 5 ± 0,023 7 mas[2] |
Distance | 500,625 8 ± 5,939 8 pc (∼1 630 al)[2] |
Magnitude absolue | 12,99 |
Masse | 0,7 / 0,4 M☉ |
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Rayon | 0,012 / 0,44 R☉ |
Luminosité | 0,006 4 / 0,03 L☉ |
Température | 14 500 / 3 500 K |
Demi-grand axe (a) | 0,003 ua |
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Période (P) | 0,000 2 a |
Inclinaison (i) | 81,7° |
Désignations
DQ Herculis (en abrégé DQ Her) est un système binaire composé d'une naine blanche et d'une naine rouge[4]. Il est situé à une distance d'environ 501 pc (∼1 630 al) du Soleil[2], dans la constellation boréale d'Hercule. Il n'est pas observable à l'œil nu depuis la Terre, sa magnitude apparente étant de 15,16 dans le spectre visible[5].
DQ Herculis est le prototype d'une classe de variables cataclysmiques dites polaires intermédiaires ou variables cataclysmiques de type DQ Her[6].
Nova Herculis 1934
[modifier | modifier le code]DQ Herculis est associée à l'événement Nova Herculis 1934, une nova survenue en 1934.
Observée pour la première fois le , il atteignit une magnitude apparente minimale (correspondant à une luminosité maximale) de 1,5 le [8].
En 1934 également, Jean Dufay et Marie Bloch de l'observatoire de Lyon observent pour la première fois dans le spectre de cette nova les bandes d'absorption du cyanogène[9],[10].
La coquille (en) de matériaux éjectés par l'événement de nova est visible sous la forme d'une nébuleuse en émission, qui possède une apparence similaire à une nébuleuse planétaire. Cette nébuleuse grossièrement elliptique a une taille angulaire de 32,0 × 24,2 secondes d'arc en 2018, et s'étend selon un rythme d'environ 0,16 seconde d'arc par an[1].
Système binaire
[modifier | modifier le code]La binarité de DQ Herculis a été découverte en 1954 par Merle F. Walker[11].
Compagnon substellaire hypothétique
[modifier | modifier le code]Afin d'expliquer les variations de la période orbitale de DQ Herculis, Z. B. Dai et S. B. Qian ont émis l'hypothèse de l'existence d'un objet substellaire en orbite circumbinaire. D'une masse d'environ vingt fois celle de Jupiter, il pourrait s'agir d'une naine brune[12]. L'existence de cet objet n'a pas été confirmée.
Culture populaire
[modifier | modifier le code]D'après Brad Ricca[13], Nova Herculis 1934 aurait inspiré Jerry Siegel et Joe Shuster, les créateurs de Superman, un super-héros de bande dessinée américaine.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « DQ Herculis » (voir la liste des auteurs).
- (en) E. Santamaría et al., « Angular Expansion of Nova Shells », The Astrophysical Journal, vol. 892, no 1, , p. 60 (DOI 10.3847/1538-4357/ab76c5, Bibcode 2020ApJ...892...60S, arXiv 2002.06749)
- (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
- (en) V* DQ Her -- Nova sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) P. Young et D. P. Schneider, « A quest for the red companion in six cataclysmic binaries », The Astrophysical Journal, vol. 247, , p. 960-968 (DOI 10.1086/159105, Bibcode 1981ApJ...247..960Y, lire en ligne [[GIF]], consulté le )
- (en) Herculis dq_her(ab)_c sur L'Encyclopédie des planètes extrasolaires de l'Observatoire de Paris.
- (en) « Object classification in Simbad » [html], sur Simbad, (consulté le ) Voir : « CV DQ Her type (intermediate polar) ».
- (en) A.E. Rosenbush, « On the possibility of systematizing classical novae by light curve type. I. Type criteria », Astrophysics, vol. 42, no 1, , p. 43–53 (DOI 10.1007/BF02700913, Bibcode 1999Ap.....42...43R)
- (en) W. H. Wright, « Comments on Nova Herculis 1934 », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 47, no 275, , p. 47-49 (DOI 10.1086/124535, Bibcode 1935PASP...47...47W, lire en ligne [[GIF]], consulté le )
- « Dictionnaire des Astronomes Français 1850-1950 », sur Observatoire de Haute-Provence (consulté le )
- Yves Gomas, Jean Dufay (1896-1977), professeur, astrophysicien et directeur d'observatoires, Lyon, Université de Lyon (thèse de doctorat en Histoire des sciences), 2017, 627 p..
- (en) Merle F. Walker, « Nova DQ Herculis (1934): an Eclipsing Binary with Very Short Period », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 66, no 392, , p. 230 (DOI 10.1086/126703, Bibcode 1954PASP...66..230W, lire en ligne [[GIF]], consulté le )
- (en) Z. B. Dai et S. B. Qian, « Plausible explanations for the variations of orbital period in the old nova DQ Herculis », Astronomy and Astrophysics, vol. 503, no 3, , p. 883-888 (DOI 10.1051/0004-6361/200810909, Bibcode 2009A&A...503..883D, résumé) L'article a été reçu par la revue Astronomy and Astrophysics le 4 septembre 2008, accepté par son comité de lecture le 28 avril 2009, et prépublié le 23 juin 2009.
- (en) Laura Poppick et Staff Writer, « Superman's origins possibly born from star explosion », sur Space.com, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « DQ Herculis = Nova Herculis 1934 », dans Koji Mukai, The catalog of IPs and IP candidates by right ascension : Version 2014 with 143 objects (107 IPs/IP candidates and 38 others), Greenbelt, NASA Goddard Space Flight Center, 2014 [2de éd.] (1re éd. 2011)
- (en) DQ Her sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) DQ Her (ab) c sur L'Encyclopédie des planètes extrasolaires de l'Observatoire de Paris.