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29 Herculis

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h Herculis

29 Herculis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 16h 32m 36,292s[1]
Déclinaison +11° 29′ 16,95″[1]
Constellation Hercule
Magnitude apparente 4,84[2]

Localisation dans la constellation : Hercule

(Voir situation dans la constellation : Hercule)
Caractéristiques
Type spectral K4,5 III[3]
Indice U-B +1,83[2]
Indice B-V +1,49[2]
Indice R-I +0,86[2]
Variabilité suspectée[4]
Astrométrie
Vitesse radiale +2,92 ± 0,20 km/s[5]
Mouvement propre μα = −178,84 mas/a[1]
μδ = −79,27 mas/a[1]
Parallaxe 9,29 ± 0,26 mas[1]
Distance 351 ± 10 al
(108 ± 3 pc)
Magnitude absolue −0,17[6]
Caractéristiques physiques
Masse 1,19 M[7]
Rayon 42,05+0,45
−1,81
 R[8]
Gravité de surface (log g) 1,79 ± 0,28[9]
Luminosité 384 ± 19 L[8]
Température 3 958 ± 25 K[7]
Métallicité [Fe/H] = −0,18 ± 0,09[9]
Rotation 5,4 km/s[10]
Âge 6,53 Ga[7]

Désignations

h Her, 29 Her, NSV 7812, HD 149161, HIP 81008, HR 6159, BD+11°3008, FK5 3310, LTT 14915, SAO 102234[11]

29 Herculis (en abrégé 29 Her) est une étoile géante de la constellation boréale d'Hercule, située à quelques degrés d'Omega Herculis. Elle porte également la désignation de Bayer de h Herculis, 29 Herculis étant sa désignation de Flamsteed[11]. L'étoile est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,84[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, elle est distante d'environ ∼ 351 a.l. (∼ 108 pc) de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +3 km/s[5]. L'étoile possède un mouvement propre relativement important, traversant la sphère céleste à un rythme de 0,195 seconde d'arc par an[12].

29 Herculis est une étoile géante rouge évoluée de type spectral K4,5 III[3]. Son spectre montre une surabondance en éléments générés par le processus α, en particulier le silicium[13]. C'est une étoile variable suspectée de type inconnu, dont la magnitude apparente semble varier entre 4,82 et 4,85[4]. Elle est estimée être âgée de 6,53 milliards d'années et elle est 1,19 fois plus massive que le Soleil[7]. Le rayon de l'étoile est devenu 42 fois plus grand que le rayon solaire[8], elle est autour de 384 fois plus lumineuse que le Soleil[8] et sa température de surface est de 3 958 K[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) N. N . Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  5. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. (en) Ricardo P. Schiavon, « Population Synthesis in the Blue. IV. Accurate Model Predictions for Lick Indices and UBV Colors in Single Stellar Populations », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 171, no 1,‎ , p. 146–205 (DOI 10.1086/511753, Bibcode 2007ApJS..171..146S, arXiv astro-ph/0611464)
  7. a b c d et e (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  8. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  9. a et b (en) M. Koleva et A. Vazdekis, « Stellar population models in the UV. I. Characterisation of the New Generation Stellar Library », Astronomy & Astrophysics, vol. 538,‎ , article no A143 (DOI 10.1051/0004-6361/201118065, Bibcode 2012A&A...538A.143K, arXiv 1111.5449)
  10. (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209 Accès libre, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  11. a et b (en) * h Her -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  12. (en) Sébastien Lépine et Michael M. Shara, « A Catalog of Northern Stars with Annual Proper Motions Larger than 0.15" (LSPM-NORTH Catalog) », The Astronomical Journal, vol. 129, no 3,‎ , p. 1483–1522 (DOI 10.1086/427854, Bibcode 2005AJ....129.1483L, arXiv astro-ph/0412070)
  13. (en) M. Franchini et al., « Synthetic Lick Indices and Detection of α-Enhanced Stars », The Astrophysical Journal, vol. 601, no 1,‎ , p. 485–499 (DOI 10.1086/380443 Accès libre, Bibcode 2004ApJ...601..485F)

Liens externes[modifier | modifier le code]