Commission Prodi
| Commission Prodi | ||||||||
Le président de la Commission, Romano Prodi, en 1999. | ||||||||
| Type d’organe | Union européenne | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Présidence | Romano Prodi (PSE) | |||||||
| Vice-présidences | Neil Kinnock, Loyola de Palacio | |||||||
| Début | ||||||||
| Fin | ||||||||
| Durée | 5 ans, 66 jours | |||||||
| Partis | ||||||||
| Parlement | ||||||||
| Commissaires | 20 (1999) / 30 (2004) | |||||||
| Femmes | 5 (1999) / 7 (2004) | |||||||
| Hommes | 15 (1999) / 23 (2004) | |||||||
| Chronologie | ||||||||
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La commission Prodi est la commission européenne entre le et le . Elle est dirigée par l'ancien président du Conseil des ministres d'Italie, Romano Prodi.
Formation
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À la suite de la démission du controversé Jacques Santer et de sa commission, le Conseil européen choisit le social-démocrate chrétien italien Romano Prodi, renversé par un vote au Parlement italien dix mois auparavant, comme nouveau président de la Commission. Il remplace Manuel Marín, qui assurait l'intérim.
Celui-ci constitue un collège de dix-neuf commissaires, dont deux pour les « grands pays » que sont l'Allemagne, l'Espagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni[1]. À sa formation en septembre 1999, la Commission Prodi voit le retour de quatre commissaires de la commission Santer, et comprend 25 % de femmes tout comme, pour la première fois, un commissaire écologiste, l'Allemande Michaele Schreyer.
Le , dix pays intègrent l'Union européenne. Leurs commissaires sont alors « jumelés » avec un commissaire déjà en fonction et non affectés à des portefeuilles nouvellement créés. Avec 30 commissaires, c'est le collège le plus grand de l'histoire de la Commission.
En plus de l'élargissement et du traité d'Amsterdam, la Commission Prodi supervise la signature du traité de Nice en 2001, ainsi que celle de la Constitution européenne. Malgré des évènements majeurs tels que l'accession de dix nouveaux pays et l'introduction de l'euro, la Commission Prodi est critiquée pour sa mauvaise communication et sa taille. C'est la dernière commission à avoir deux commissaires par « grand pays ».
La commission Barroso I lui succède six mois plus tard, le .
Composition
[modifier | modifier le code]Après le remaniement du 1er mai 2004
[modifier | modifier le code]Affiliation politique
[modifier | modifier le code]| Affiliation | Commissaires | ||
|---|---|---|---|
| Parti socialiste européen (PSE) | 10 | 9 | |
| Parti populaire européen (PPE) | 9 | 9 | |
| Parti de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (ALDE) | 5 (dont le président) | 6 (dont le président) | |
| Alliance pour l'Europe des nations (AEN) | 1 | ||
| Parti vert européen (EGP) | 1 | ||
| Sans étiquette | 4 | ||
Initiale
[modifier | modifier le code]Affiliation politique
[modifier | modifier le code]| Affiliation | Commissaires | ||
|---|---|---|---|
| Parti socialiste européen (PSE) | 10 | 9 | |
| Parti populaire européen (PPE) | 5 | 6 | |
| Parti de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (ALDE) | 2 (dont le président) | ||
| Alliance pour l'Europe des nations (AEN) | 1 | ||
| Parti vert européen (EGP) | 1 | ||
| Sans étiquette | 1 | ||
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Romano Prodi compte pour un commissaire italien, aussi l'Italie ne nomme qu'un membre au collège des commissaires.
Compléments
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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