Colombes

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Colombes
Colombes
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Maire Philippe Sarre (PS)
Code postal 92700
Code commune 92025
Géographie
Coordonnées 48° 55′ 25″ nord, 2° 15′ 08″ est
Altitude Min. 23 m m
Max. 44 m m
Élections
Départementales Chef-lieu de trois cantons
Localisation
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Colombes
Liens
Site web http://www.mairie-colombes.fr/

Colombes est une ville francilienne située dans la banlieue nord-ouest de Paris. Avec ses 83 100 habitants, Colombes est la septième commune d'Île-de-France et la troisième ville des Hauts-de-Seine. Plus grande cité pavillonnaire de la petite couronne parisienne, elle demeure néanmoins un territoire diversifié.

Géographie

Localisation

Vue de la commune de Colombes en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France

Géologie et relief

Climat

Voies de communication et transports

Voies routières

Pistes cyclables

Transports en commun

L'extrémité sud de la gare de Colombes.

Perspectives sous l'impulsion du Conseil régional d'Île-de-France, deux lignes de tramway devraient traverser la ville. Début des travaux prévu à partir de l'année 2008. La fin des travaux est prévue pour l'année 2011.

Urbanisme

Morphologie urbaine

La rue des Vallées.

Colombes est la première commune pavillonnaire de la petite couronne parisienne. L'arrivée des voies ferrées et l'essor industriel constituent deux des étapes clés dans l'urbanisation de la ville. Le développement des aires d'attraction de La Défense et de Paris depuis la fin des années 1990 tendent à placer Colombes dans une nouvelle dynamique sur laquelle les politiques d'urbanisme se sont orientées, à l'image de l'immeuble du boulevard Charles-de-Gaulle Sud qui accueille le siège social de l'entreprise Oracle depuis 2001. Colombes est l'un des sites de production de la Snecma. Elle a accueilli par le passé les usines Guerlain, et Kleber. Elle abrite également certains sites d'Alcatel, de Thales communication et depuis quelques années le siège d'Oracle France. Le virage tertiaire entamé sous la mandature de Dominique Frelaut, maire de 1965 à 2001, puis repris par Nicole Gouéta, s'inscrit dans les dynamiques régionales consécutives à l'expansion du pôle d'activité de La Défense dans les années 1990 (1er pôle d'emploi français).

Bénéficiant au long du XXe siècle de la vitalité des industries, le nord de Colombes, intégré dans "la Boucle d'Or" des Hauts-de-Seine, s'affronte aujourd'hui à la crise industrielle. Conséquence, les taux de chômage sont beaucoup plus élevés dans les grands ensembles de bords de Seine, à l'image du mauvais niveau des indicateurs socio-économiques plus généralement. Les écarts de revenus au sein de la commune sont importants : alors qu'une unité de consommation du ménage le plus riche du quartier des Vallées touche jusqu'à 4000 euros par mois, l'unité de consommation du ménage le plus modeste habitant le nord du boulevard Charles-de-Gaulle ne bénéficiera que de 280 euros par mois.

De nombreux projets sont en cours : sous l'impulsion de la région Île-de-France, le prolongement de la ligne de tramway T2 ((T)(2)) entre La Défense et Bezons, devrait passer par Colombes en empruntant le boulevard Charles-de-Gaulle. La prévision de l'arrivée du tramway a provoqué, outre les retards successifs, le lancement du renouvellement des rives du boulevard Charles-de-Gaulle. La construction d'immeubles de bureaux a été impulsée en ce sens à partir des années 1990. Achevé en 2001, un immeuble du boulevard Charles-de-Gaulle accueille le siège social de l'entreprise Oracle. Par synergie, le nouvel immeuble La Défense Ouest a été inauguré en 2007. Outre ces aménagements, le "périmètre d'étude Charles de Gaulle" prévoit la préemption de pavillons à l'intérieur des espaces pavillonnaires de l'est du boulevard Charles-de-Gaulle. Source de rejet des habitants, l'érosion du tissu pavillonnaire à l'ouest de Colombes a provoqué la création d'une association de quartier de défense des habitants.

La politique foncière menée depuis le tournant politique de 2001 provoque de nombreux débats. L'acteur promoteur immobilier a acquis une place centrale dans la fabrique de la ville, et les compétences d'urbanisme dont disposent la ville participent à cette rupture libérale dans la gestion du stock foncier municipale (modifications du P.O.S, droit de préemption). La concession d'un programme de logements situé Pont de la Puce en 2001 à un promoteur immobilier, originellement prévu pour accueillir des logements étudiants, ou encore l'élargissement du périmètre d'étude "Charles-de-Gaulle/Colbert" entre 2001 et 2006, marquent une nouvelle politique municipale en matière d'urbanisme.

Trois projets financés par l'ANRU pourraient entraîner dans les prochaines années la réhabilitation de deux grands ensembles situés en bord de Seine (Les Grèves et le quartier Fossés-Jean), ainsi que la destruction d'un autre grand ensemble d'habitat collectif, Europe-Ile-Marante. Il existe des tensions autour de ces projets. Le rapport numéro 456 du Sénat coécrit par Roger Karoutchi fait état de lacunes en matière de concertation et de mauvais cours des relogements [1]. l'État a également reproché à la ville de Colombes ses lenteurs et ses difficultés à mener les projets ANRU. La nouvelle mandature municipale 2008-2014 annonce ruptures et continuités dans la tenue des projets, avec notamment la préservation du 11 rue Jules Michelet à la cité des Fossés-Jean.

Logement

Projets d'aménagements

Toponymie

Histoire

Héraldique

Armes de Colombes

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

D'azur au colombier d'or, ouvert, ajouré et maçonné de sable, posé sur un mur crénelé de treize pièces d'argent maçonné de sable et mouvant de la pointe, accosté de deux colombes essorantes et affrontées aussi d'argent.

La devise de Colombes est :«Dulcis ascendo pertinax volo» : Je vole avec persévérance et monte avec douceur.

En savoir plus sur les armoiries de Colombes : COLOMBES : HISTORIQUE-LES ARMES

Historique

  • Les historiens pensent que la première agglomération est contemporaine de Paris, Des fouilles qui ont eu lieu vers 1828, ont permis de retrouver des outils en silex et des haches de pierre taillée. Plusieurs auteurs soutiennent qu’une cité et un atrium gallo-romains existaient dès le VIe siècle à l’emplacement de l’Ilot 14, Des druidesses se seraient alors installées dans les îles de la Seine.
  • 1160 : La mention la plus ancienne témoignant de l’existence de Colombes date de 1160. C’est une bulle du pape Alexandre III confirmant ces biens que possédait la léproserie de Saint-Lazare où il est question de la dîme de Colombes.
  • Présence d'un ancien cimetière mérovingien sous la vieille église (en centre-ville)
  • Dépendance de l' abbaye de Saint-Denis dès le XIIe siècle. Le bourg se construit alors autour de l'artère y menant (l'actuelle rue Saint-Denis).
  • Implantation de grands domaines autour du bourg à l'époque de la construction du pont de Neuilly.
  • La reine Henriette, fille d'Henri IV, épouse du roi d'Angleterre, Charles Ier Stuart, a vécu à Colombes de 1657 jusqu'à sa mort en 1669. Son neveu Louis XIV venait la consulter pour les affaires concernant l'Angleterre. Une rue et une école élémentaire de la commune ont été nommées en sa mémoire.
  • Louis XVI se serait intéressé au "parc du Moulin Joly" (en place de l'actuelle Île Marante) qui abritait des jardins anglo-chinois aménagés par le receveur des finances, graveur et littérateur Claude-Henri Watelet.
  • La construction de ponts (pont de Bezons en 1811 et pont d'Argenteuil en 1832) sur la Seine coulant en contrebas du bourg ainsi que la construction de deux gares ferroviaires reliées à la gare Saint-Lazare (gare de Colombes en 1854 et gare de Bois-Colombes en 1857) permettent une extension et une plus grande fréquentation de la commune.
  • Le port des canotiers du Petit Gennevilliers attire les impressionnistes de Marly (Monet, Caillebotte, Sisley). Par ailleurs le peintre et graveurThéodule Ribot et l'artiste peintre Gustave Bienvêtu ont participé à l'essor de la ville.
  • L'île Marante, qui abrite aujourd’hui le parc Lagravère, était un lieu de canotage et de promenade avant 1870, Guy de Maupassant en parle dans l'une de ses nouvelles : Deux Amis.
  • Jean-Baptiste Clément s'est inspiré des nombreux cerisiers de Colombes pour composer le temps des cerises en souvenir de l'époque où il habitait cette ville. Il existe une rue des Cerisiers, une école élémentaire et un collège Jean-Baptiste Clément, ainsi qu'une fête annuelle des cerises à Colombes.
  • La commune cède des terrains à Bois-Colombes en 1896 et à La Garenne-Colombes en 1910. Si ces séparations n'avaient pas eu lieu, la ville pèserait en 2005 (INSEE) 136 400 habitants, l'équivalent d'Aix-en-Provence ou d'Amiens[2][3][4].
  • En 1907, construction sur l'emplacement d'un ancien hippodrome datant de 1885, du premier stade de France (le stade Yves du Manoir) où se déroulent les JO de 1924. Le stade abrite les plus importantes rencontres nationales de rugby et de football (y compris la coupe du monde de football de 1938) jusqu'à la rénovation du Parc des Princes en 1970.
  • D'importants ateliers industriels s'installent à partir du début du siècle dernier sur le territoire de la commune (pneus BFGoodrich (Kléber), avions Félix Amiot, téléphones Ericsson, moteurs Gnome et Rhône, parfums Guerlain, Sauzé et Dorin). Pour héberger la main-d'œuvre nécessaire, de grands ensembles immobiliers à bon marché mais de bonne facture sont construits dans l'entre-deux guerre.
  • Suite à la maîtrise des crues de la Seine par un système de bassins de retenue en amont de Paris les terrains proches des berges ont accueilli d'importantes infrastructures telles que l’hôpital Louis-Mourier et le passage de l’autoroute A86 au courant des années 1970. L'Île Marante a alors été redessinée pour y créer le parc départemental Pierre Lagravère[5].

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Colombes fut amputée de certains quartiers pour former les communes de Bois-Colombes en 1896 et La Garenne-Colombes en 1910. Elle est jumelée à la ville allemande de Frankenthal.

La ville est divisée en trois cantons :

…et en deux circonscriptions législatives, circonscriptions partagées avec les villes voisines :

  • 1re circonscription des Hauts-de-Seine (canton Colombes-Nord-Est; canton Colombes-Nord-Ouest; Gennevilliers; Villeneuve-la-Garenne). Député : Roland Muzeau (Parti communiste français)
  • 2e circonscription des Hauts-de-Seine (canton Colombes Sud; Asnières-sur-Seine). Député : Manuel Aeschlimann (Union pour un mouvement populaire)

Le maire actuel de Colombes est Philippe Sarre (PS), élu en mars 2008 à la tête d'une liste d'union rassemblant le Parti Socialiste, le Parti Communiste Français, Les Verts et le Parti Radical de Gauche. La liste obtiendra 53,60% des suffrages contre 46,40% pour la liste conduite par Nicole Gouéta, maire sortante élue en 2001 sous l'étiquette RPF, rassemblant l'UMP, le Nouveau Centre et le Modem au 2nd tour (le Modem rassemblera 8,60% des suffrages au 1er tour).

La ville de Colombes était équipée dans l'ensemble de ses bureaux de votes de machines de vote électronique (Nedap) lors des élections de 2007.[6].

La dernière révision du Plan local d’urbanisme date de l'année 2003. La partie nord de Colombes, inondée lors de la crue centennale au début du XXe siècle, est classée au Plan de Prévention des Risques (PPR). Les Opérations Programmées d'Amélioration de l'Habitat (OPAH) tendent à équiper les derniers logements du sud de la commune encore peu équipés en équipements « de confort » (douches, wc,…). Trois quartiers de la commune bénéficient des aides de l'ANRU en matière de renouvellement urbain. Il s'agit des quartiers "Grèves", "Fossés-Jean", et "Europe-Ile-Marante". 2 bâtiments sont classés au Patrimoine historique; l'usine d'épuration des eaux et le clocher de la vieille église. La ville de Colombes bénéficie de la délégation de compétences relative à l'attribution de logements du contingent préfectoral.

Un conseil communal des jeunes se réunit régulièrement et propose de nouvelles idées et projets pour la ville.

La politique menée en matière d'urbanisme depuis 2002 par la majorité municipale de Colombes consiste pour beaucoup en la gestion de stock foncier. La préemption consiste en un outil destiné à une revente quasi immédiate du foncier aux promoteurs immobiliers par la mairie. Les projets entamés depuis 2006 commencent à présenter une certaine réflexion en matière d'urbanisme, et peuvent se voir attribuer le terme de "projet urbain".


Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 mars 2014 Philippe Sarre PS Conseiller Général
mars 2001 mars 2008 Nicole Gouéta UMP Conseillère Générale
mars 1965 mars 2001 Dominique Frelaut PCF Conseiller Général et Député
mars 1959 mars 1965 Marcelle Devaud UNR Député
mars 1947 mars 1959 Paul Boussu RPF puis DVD  
octobre 1945 mars 1947 Pierre Boussugue PCF  
1939 1945 Commission spéciale    
1935 1939 Elie Bruneau PCF  
1921 1935 Maurice Chavany Radical  
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

La ville a lancé des Assises pour une ville écologique en décembre 2008. L'objectif est de parvenir à la rédaction, avec la participation des habitants, d'"Agenda 21" local. 5 ateliers thématiques (mobilité, urbanisme, environnement, économie responsable et solidarités) se sont réunis pour travailler à des propositions concrètes d'actions à mener.

Jumelages

La ville est jumelée avec la ville de Frankenthal (Allemagne).

Population et société

Démographie

Modèle:DemogFR

La structure démographique de Colombes est marquée, comme de nombreuses villes de banlieues, par un héritage industriel. Si la ville n'a cessé de s'accroître au rythme de l'économie, "la population n'a pas toujours suivi l'économie". Symptomatique de la "crise post-industrielle", le peuplement des cités de bords de Seine, marqué par le chômage, le faible niveau de scolarité et cumulant toutes sortes de difficultés. "Spécialisés" dans les emplois industriels, ces populations ont été les premières touchées par la crise lors de la fermeture ou le départ des usines, alors que les "promus" des 30 glorieuses poursuivaient leur trajectoire de vie ailleurs, parfois dans la commune même. Les grands ensembles accueillent aujourd'hui les populations les plus en difficulté.

Le nombre d'habitants à Colombes était d'environ 83000 personnes en 2004. Le nombre moyen d'individu par ménages est de 2,53.

Les communes d'origine des Colombiens :

- Colombes
- Asnières-sur-Seine
- Courbevoie
- La Garenne-Colombes
- Nanterre

Les lieux de travail des Colombiens:

- Colombes
- Nanterre (La Défense)
- Courbevoie (La Défense)
- Paris 8e
- Paris 17e

Dans le territoire colombien, les inégalités socio-économiques sont fortes : chaque mois, il reste à disposition du ménage le plus pauvre de Colombes 280 euros par individu impôts exclus, ce chiffre s'élève à 4000 euros pour le ménage le plus riche. La population de la ville reste jeune, la tranche d'âge la plus représentée étant celle des 39-59 ans, puis celle des 29-59 ans. Le nombre total d'emploi salarié privé à Colombes à baissé entre 2002 et 2004.

Les politiques de renouvellement du peuplement sont aujourd'hui au cœur de l'action municipale. Il s'agit d'attirer des ménages solvables afin de tirer de nouvelles sources de revenus pour alimenter le budget de la ville. Une telle politique engagerait la ville vers des « investissements » indispensables : crèches, écoles, équipements publics... Cette nouvelle politique de peuplement s'accorde avec une politique en matière d'urbanisme, faisant la part belle à la densification du bâti.

Enseignement

Colombes est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

La ville administre xx écoles maternelles et xx écoles élémentaires communales.

Le département gère xx collèges et la région Île-de-France xx lycées :


  • 7 crèches municipales
  • 20 écoles maternelles
  • 18 écoles élémentaires
  • 5 collèges

Un nouveau collège Robert Paparemborde sera construit en septembre 2008, au croisement des rues Moslard et Gros Grès,sur les anciens ateliers municipaux, sur le modèle des "collèges 500".

  • 3 lycées généraux et professionnels
    • Lycée Guy de Maupassant (anciennement lycée Robert-Schuman) : Le lycée Guy de Maupassant de Colombes est en convention avec l'institut d'Etudes Politiques de Paris « Science Po »[7].
    • Lycée professionnel Valmy
    • Lycée polyvalent Claude-Garamont (formation aux métiers de l'édition, imprimerie, et arts graphiques)
    • Institution Jeanne d'Arc de Colombes (privé)
  • 2 établissements d'enseignements spécialisés

Vie universitaire

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Sports

La ville possède un stade, le stade olympique Yves-du-Manoir, inauguré en 1907, qui accueillit les Jeux olympiques de 1924 (voir le film Les Chariots de feu), la Coupe du monde de football en 1938, et de nombreuses autres rencontres sportives internationales. Des titres de presses datant de 1923, à propos du choix de Colombes comme site olympique, font état de la compétition Paris-Banlieue qui existait alors: "Verra-t-on la ville de Paris battue par sa banlieue?" ou encore "Aujourd'hui doit se disputer dans la salle du conseil municipal à l'Hôtel de Ville la match Colombes contre Paris". Le stade Yves du Manoir perdit de son importance après la rénovation d'un autre grand stade de la région parisienne, le parc des Princes, dans les années 1970. Il put accueillir jusqu'à 60 000 spectateurs, mais sa capacité a été largement réduite, les tribunes les plus vétustes ayant été détruites.

Colombes fut candidate avec Paris à l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2012. La ville aurait accueilli les épreuves de base-ball et softball sur le site de l'actuel stade Yves-du-Manoir (sports qui, de toute manière, ne feront finalement pas partie de ceux qui se dérouleront aux JO de 2012…)[8].

Concernant les équipes fanions de la ville, on peut en compter deux :

- Tout d'abord le rugby. Le Racing métro 92 évolue au stade olympique Yves-du-Manoir, et évolue en Pro D2 qui est la deuxième division en rugby. Le club est le favori pour la montée directe en Top 14 pour la saison 2008/2009 après avoir manqué la montée lors de la finale de barrage. Avec une équipe dirigeante ambitieuse, les affluences tournent autour de 2 500 à 4 500 spectateurs.

- Mais également le football. Le Racing club de France (football) évolue quant à lui en 4ème division : le CFA. Cette saison il vise seulement le maintien par manque de moyens financiers. Ce club historique, est retombé dans l'oubli depuis les années 1990 après le retrait de son sponsor le Matra. Le club espère trouver des repreneurs sérieux afin de retrouver le haut niveau. Le club évolue au complexe Yves-du-Manoir, mais joue dans le petit stade annexe qui se nomme Lucien Choine pour plus de convivialité.

  • Stade olympique Yves-du-Manoir
  • Parc départemental Lagravère
  • Patinoire olympique
  • Piscine olympique
  • 13 salles omnisports
  • 3 bibliothèques et 2 discothèques municipales
  • Maison des Jeunes et de la Culture-théâtre : sont notamment venus jouer ici Jacques Brel, Renaud,Léo Ferré…[9]
  • Cinéma "Les 4 clubs"
  • Divers équipements (Roller Parc, tennis, salle d'arme, dojo…)
  • Salle des fêtes et théâtre polyvalents
  • Conservatoire de musique et de danse, auditorium

Médias

Cultes

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises et commerces

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Deux bâtiments colombiens sont classés au titre des monuments historiques: la vieille église du centre-ville, et l'usine d'épuration des eaux SIAAP à côté du pont d'Argenteuil entre la A 86 et la Seine.

Patrimoine culturel

Personnalités liées à la commune

Culture

Politique

Le Philippe Sarre (PS) est élu à la mairie avec 53,60% des suffrages[10].

(par ordre alphabétique)

  • Maurice Chavany (PRS), maire honoraire de Colombes, ancien conseiller général
  • Dominique Frelaut (PCF), maire honoraire de Colombes
  • Michèle Fritsch (PCF), conseillère municipale, conseillère générale des Hauts-de-Seine
  • Nicole Gouéta (UMP-RPF), conseillère municipale, conseillère générale des Hauts-de-Seine
  • Maurice Lobry (PS), conseiller régional (président de la Commission Environnement), conseiller municipal.
  • Roland Muzeau (PCF), député
  • Dominique Frager (Verts), maire adjoint
  • Rama Yade (UMP), conseillère municipale, secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des affaires étrangères et des droits de l'Homme

Sport

Social

  • Le président du CNPF au début des années 1970, M. Huvelin, était directeur de Kléber Colombes...

Voir aussi

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Colombes.

Bibliographie

  • Plan d'occupation des Sols (POS) de Colombes - date de révision: septembre 2006
  • Formation économique, sociale et politique d'une banlieue: Colombes de 1830 à 1930, (1999). Thèse universitaire de Mattéo Poletti écrite sous la direction de Francis Demier; Université Paris 10 - Nanterre.
  • Colombes Historique, (1984), Mattéo Poletti, MJC Théâtre de Colombes.
  • Colombes à travers les âges, Léon Quénéhen.
  • Colombes, Daniel Legros.
  • La Guerre de 1870 et la commune. Vie quotidienne à Colombes, Christian Lebrument.
  • Colombes - La Garenne Colombes, (2007), Jean-Marc Daudans, collection Mémoire en images.
  • Regards d'hier et d'aujourd'hui sur Colombes (2007), publication de la mairie de Colombes.
  • Mémoire universitaire sur les interventions en faveur de la réhabilitation-rénovation de deux îlots sensibles: Petit Nanterre et Colombes (1986)
  • Mémoire universitaire sur la presse municipale de Colombes et l'Urbanisme (1955-2006)
  • Mémoire universitaire sur le relogement lors de la rénovation de la cité Ile-Marante dans la perspective de la mixité sociale (2004-2006).
  • Mémoire universitaire sur les nouvelles mixités emploi/résidences en milieu urbain dense (1998).
  • Mémoire universitaire sur la communauté algérienne à Colombes.
  • "Logement insalubre, l'urgence d'une mobilisation", Gazette des communes (2004).
  • "Saturnisme, l'importance du travail en réseau", Gazette des communes (2006).
  • "Plan vert" (1996), Ville de Colombes, 60 pages, tableaux, photos, bibliographie.
  • Cartographie des élections à Colombes
  • Publication mensuelle de la mairie Colombes notre ville anciennement Colombes Informations.
  • La Voix populaire, journal hebdomadaire d'informations.

Articles connexes

Liens externes

Références

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