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Rangen (grand cru)

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Rangen
Image illustrative de l’article Rangen (grand cru)
La ville de Thann vue depuis le Rangen.

Désignation(s) Rangen
Appellation(s) principale(s) alsace grand cru Rangen[N 1]
Type d'appellation(s) AOC-AOP
Reconnue depuis 1983
Pays Drapeau de la France France
Région parente vignoble d'Alsace
Localisation Haut-Rhin
Climat tempéré continental
Ensoleillement
(moyenne annuelle)
1 768 heures par an en moyenne[1]
Sol volcanique
Superficie plantée 22,13 hectares
Cépages dominants pinot gris G, riesling B et gewurztraminer Rs[N 2]
Vins produits blancs
Pieds à l'hectare minimum 4 500 pieds à l'hectare[2]
Rendement moyen à l'hectare maximum 55 à 66 hectolitres par hectare[2]

L’alsace grand cru rangen[N 1], ou le rangen, est un vin français produit sur le lieu-dit le Rangen, à la limite entre les communes de Thann et de Vieux-Thann, dans le département du Haut-Rhin, en Alsace.

Il s'agit d'un des cinquante-et-un grands crus du vignoble d'Alsace, bénéficiant chacun d'une appellation mais partageant le même cahier des charges alsace grand cru[2] (avec des contraintes plus rigoureuses que pour l'appellation alsace). Le Rangen est le grand cru le plus au sud d'Alsace.

Périodes médiévale et moderne

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Le Rangen est mentionné dès le milieu du Moyen Âge, notamment dans les acte d'achat : en 1291, les dominicains de Bâle achètent quatre scadi (seize hectares) de vignes dans le lieu-dit ; en 1292, l'abbaye féminine de Masevaux (à l'époque Masmünster), le couvent Saint-Ursitz d'Einsiden ainsi que l'abbaye cistercienne de Haute-Seille deviennent propriétaires ; en 1296 un certain Burchard zum Rosen de Bâle achète des vins « in banno Villa Danne in monto disto Rangen ».

À la Renaissance en 1580, le Rangen est cité par Montaigne : « Vinsmes souper à Tane, quatre lieues, première ville d’Allemagne, sujette à l’empereur, très belle. Lendemain au matin, trouvâmes une belle et grande plene, flanquée à main gauche de coutaux pleins de vignes, les belles et les mieux cultivées, et en telle estendue que les Guascons qui estoient la disoint n’en avoir jamais veu tant de suite. ». À cette époque (XVIe siècle) l'encépagement du Rangen était déjà réglementé par la ville de Thann : la plantation de cépages non nobles était ainsi interdite : quiconque enfreignait cette loi était puni d'une amende et les ceps étaient arrachés. L'appellation d'origine était également protégée : il était interdit de mélanger d'autres vins à ceux du Rangen et de le commercialiser sous le nom de « vin du Rangen »[3].

Au XVIIIe siècle le Rangenwein (« vin du Rangen ») est connu jusqu'à Vienne, la capitale impériale (l'Alsace faisait alors partie du Saint-Empire romain germanique), notamment pendant le règne de Marie-Thérèse d'Autriche.

Période contemporaine

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Les ravages du phylloxera et surtout la révolution industrielle (qui triomphe à Mulhouse et à Thann) ont comme conséquences à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle la baisse des prix, la baisse de la qualité, le manque de main-d'œuvre et l'abandon des parcelles trop pentues (demandant trop de travail pour de faibles rendements). À la fin du XXe siècle, il n'y a plus de viticulteurs résidant à Thann.

En 1966, un remembrement est effectué sur le Rangen, dont les 131 parcelles de 32 propriétaires différents sont réduites au nombre de 55 parcelles. À cette date, seuls 5 hectares sont exploités sur le coteau[4]. Vers la fin des années 1970, quelques viticulteurs venant d'autres parties du vignoble d'Alsace (tel que Léonard Humbrecht[N 3], de Turckheim, Bruno Hertz d'Eguisheim, puis Bernard et Robert Schoffit[N 4] de Colmar) s'intéressent à ce coteau bien exposé. Ils obtiennent que le Rangen fasse partie en 1983 des vingt-quatre lieux-dits sélectionnés pour devenir les dénominations géographiques de l'appellation alsace grand cru[5].

Il y a eu depuis quelques modifications : le décret du [6] règlemente les mentions vendanges tardives et sélection de grains nobles au sein de l'appellation et le décret du [7] réduit les rendements et donne la possibilité de modifier le cahier des charges de chaque dénomination (chaque cru) après avis du syndicat viticole local.

En 1992, les lignes électriques aériennes sont enterrées par EDF. Plusieurs murets en pierre sèche sont progressivement reconstitués. En 2003, la mairie de Thann achète et fait mettre en exploitation (en la louant pour 45 ans) la dernière parcelle non exploitée (32 ares, tout en haut du coteau)[4].

En , tous les grands crus d'Alsace passent du statut de dénominations géographiques au sein d'une même appellation à celle d'appellations partageant le même cahier des charges[2].

Étymologie

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Deux origines sont proposées pour le mot « rangen » : soit un terme en vieil allemand désignant un versant très raide, soit une déformation de Ranke, désignant la vrille ou le sarment de vigne[4].

Situation géographique

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Carte du vignoble alsacien, avec l'indication des grands crus.

Le Rangen se situe en France, dans la région Alsace, plus précisément dans le département du Haut-Rhin, sur les communes de Thann et Vieux-Thann à 21 kilomètres à l'ouest de Mulhouse.

Sur la Route des vins d'Alsace, le Rangen se trouve à l'extrémité sud, plutôt isolé par rapport aux autres crus (le plus proche, l'Ollwiller, est à 14 kilomètres plus au nord).

Géologie et orographie

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La géologie des Vosges du sud est marquée par la formation du stratovolcan du Molkenrain (1 123 mètres d'altitude, autour duquel une caldeira a été identifiée) à l'époque du Viséen supérieur (-345 à -326 millions d'années, correspondant à une partie du Mississippien). L'érosion a porté à l'affleurement les roches intrusives.

Le coteau du Rangen est un affleurement de plusieurs couches géologiques, qui sont parallèles à la pente. Le sommet du Rangenkopf, couvert par la forêt, a pour sol une formation volcano-sédimentaire (qui correspond à ce que les géologues locaux appellent la première partie du Crémillot) : il s'agit de brèches dues à des projections volcaniques. À la limite entre les bois et la vigne se trouvent quelques affleurements d'ignimbrites rhyolitiques (là aussi volcaniques d'origine pyroclastiques qui couvrent de grandes surfaces depuis le Molkenrain jusqu'au Baerenkopf). Ce sont des roches de teinte bleue ou brun-marron, riches en cristaux avec des éléments bréchiques étrangers, qui peuvent aussi avoir le faciès de « tufs à cristaux ».

La majorité du vignoble du Rangen se trouve plantée sur un dépôt de grauwackes dits de Thann dans lesquels de nombreux troncs silicifiés ont été découverts.

Le bas de la pente est recouvert par les restes d'une petite terrasse glaciaire du Würm, composé d'alluvions grossières, avec des galets (de grauwacke et de granite). Ils sont plus épais vers l'aval, atteignant plusieurs mètres dans la boucle de la Thur à l'entrée de Vieux-Thann. Le fond de vallée, plat car d'origine glaciaire, est couvert par des alluvions d'âge holocène[8],[9].

Climatologie

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À l'ouest, les Vosges protègent le coteau du vent et de la pluie. Les vents d'ouest dominants perdent leur humidité sur le versant occidental des Vosges et parviennent en Alsace sous forme de foehn, secs et chauds. Les précipitations sont donc particulièrement faibles.

De ce fait, le climat est bien plus sec (Colmar est la station la plus sèche de France) et un peu plus chaud (avec une température annuelle moyenne plus haute de 1,5 °C) que ce qui serait attendu à cette latitude. Le climat est continental et sec avec des printemps chauds, des étés secs et ensoleillés, de longs automnes et des hivers froids.

La station météo de la base de Colmar-Meyenheim (207 mètres) est la plus proche de Thann, mais elle est en plaine. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :

Relevés à Colmar-Meyenheim 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,2 −1,1 1,4 4,3 8,3 11,5 13,5 13,2 10,6 6,7 1,9 −1,1 5,6
Température moyenne (°C) 0,8 2,5 5,9 9,4 13,5 16,9 19,2 18,7 15,7 11,1 5,3 1,8 10,1
Température maximale moyenne (°C) 3,8 6,2 10,3 14,4 18,8 22,2 24,8 24,1 20,9 15,4 8,8 4,8 14,6
Ensoleillement (h) 65 86 124 164 197 218 250 222 175 126 80 61 1 768
Précipitations (mm) 53,9 50,5 49,5 58,5 76,3 73,6 62,9 79,9 54,7 49,2 58,1 54,5 721,7
Source : www.infoclimat.fr : Colmar-Meyenheim (1961-1990)[1]


Présentation

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Le Rangen est le plus méridional des grands crus d'Alsace. Il se situe à l'entrée de la vallée de la Thur, sur le coteau surplombant au nord la rivière, Thann et Vieux-Thann, lui-même sous le Rangenkopf (« Tête du Rangen », 605 mètres) couvert de bois.

Le vignoble est à cheval sur la limite entre les deux communes, il est orienté plein sud, sur des pentes très accentuées. Son étagement est compris entre 340 mètres (à proximité de la Thur) et 467 mètres d'altitude, soit parmi les plus élevés du vignoble alsacien. La proximité avec la rivière favorise l'apparition de la pourriture noble, propice à l'élaboration de vins moelleux (grâce aux vendanges tardives) et liquoreux (grâce à la sélection de grains nobles).

La ville de Thann possède une parcelle du Rangen (appelée « Clos de la Ville de Thann »), exploitée par le Domaine Schoffit. Les bouteilles sont vendues depuis 2007.

Encépagement

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Les vins correspondant à l'appellation d'origine contrôlée alsace grand cru suivie de la dénomination géographique (nom de lieu-dit) Rangen doivent être produits avec un des cépages suivants : riesling B[N 2], pinot gris G, gewurztraminer Rs ou un des muscats (muscat ottonel B, muscat blanc à petits grains B ou muscat rose à petits grains Rs).

Le riesling B est un des principaux cépages cultivés sur le Rangen car il donne de très bons résultats sur les terrains volcaniques et granitiques. C'est un cépage au débourrement et à la maturation tardives, nécessitant des coteaux bien exposés au soleil, dont les vendanges peuvent avoir lieu vers la mi-octobre. Par contre, il résiste bien aux gelées d'hiver.

Le pinot gris G (appelé Grauburgunder, « bourguignon gris » en allemand, « malvoisie » en Valais ou pinot grigio en Italie) est un cépage fragile et de maturité assez précoce. Il est issu d’une mutation du pinot noir et est donc d’origine bourguignonne, où il est appelé « pinot beurot ». Il donne de meilleurs résultats sur des sols composés de cailloutis calcaires à condition d'être bien drainés grâce à une exposition en coteau.

Le gewurztraminer Rs (signifie « traminer aromatique » en allemand) est un cépage rose aux baies orange ou tirant vers le violet. Ce proche parent du savagnin B et du savagnin rose Rs (appelé en Alsace klevener de Heiligenstein) est plutôt vigoureux, produit de gros rendements et donne de meilleurs résultats sur des sols marneux ou calcaires que sur des sols granitiques ou schisteux.

Sur une très petite surface, un producteur local, Laurent Schnebelen, continue de cultiver un sylvaner atypique.

Pratiques culturales

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Les vignes sont conduites en hautain pour les protéger du gel, avec le feuillage palissé en espalier ; la hauteur de feuillage palissé ne peut être inférieure à 0,675 fois l'écartement entre les rangs. La taille de la vigne doit se faire en guyot simple ou double avec un maximum de dix yeux par mètre carré de surface au sol pour le cépage gewurztraminer Rs et huit yeux par mètre carré pour les autres cépages.

La charge maximale moyenne à la parcelle est fixée à 10 000 kilogrammes de raisins par hectare[2].

La limite de rendement de l'ensemble de l'appellation alsace grand cru est fixée à 55 hectolitres par hectare, avec un rendement butoir à 66 hectolitres par hectare[2], ce qui est très inférieur aux 80 hectolitres autorisés par l'appellation alsace.

Le rendement réel de l'ensemble de l'appellation (les 51 crus alsaciens) est de 50 hectolitres par hectare en moyenne pour l'année 2009[N 5]. Bien que ce soit très en dessous des rendements moyens du vignoble d'Alsace, il s'agit d'un rendement dans la moyenne française.

Les grands crus d'Alsace doivent être obligatoirement vendangés manuellement.

Titres alcoométriques minimum

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Les raisins récoltés doivent présenter un titre alcoométrique volumique naturel moyen minimum de 12,5 % vol. pour les cépages pinot gris G et gewurztraminer Rs et de 11 % vol. pour le riesling B[N 2] et les muscats. Les vins issus d'un assemblage présentent un titre alcoométrique volumique naturel moyen minimum de 12 % vol.

Ne peut être considéré à bonne maturité tout lot unitaire de vendanges présentant une richesse en sucre inférieure à 193 grammes par litre de moût pour les cépages pinot gris G et gewurztraminer Rs et à 168 grammes par litre de moût pour les autres cépages. Lorsqu'une autorisation d'enrichissement est accordée, l'augmentation du titre alcoométrique volumique naturel moyen minimum ne peut dépasser 1,5 % vol.

Sur l'avis du syndicat viticole du Rangen, le comité régional d'experts des vins d'Alsace peut proposer annuellement au comité national des vins et eaux-de-vie de l'Institut national des appellations d'origine, pour la dénomination et pour chaque cépage, un titre alcoométrique naturel moyen minimum supérieur et une richesse en sucre des lots unitaires supérieure à ceux susvisés, ainsi qu'un taux d'enrichissement maximum inférieur au taux susvisé.

Vendanges tardives et sélections de grains nobles

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Les vendanges tardives désignent des vins faits à partir de raisins dont la récolte a été retardée pour les obtenir en surmaturité, d'où des vins riches en sucre et en alcool, aux goûts plus puissants, et souvent moelleux. Selon la législation, le moût doit avoir au moins 243 grammes de sucre par litre si c'est du gewurztraminer ou du pinot gris (soit 14,4 % vol. d'alcool potentiel), ou au moins 220 grammes de sucre par litre si c'est du riesling ou un muscat (soit 13,1 % vol. d'alcool potentiel) ; aucune chaptalisation n'est permise.

Quant à une sélection de grains nobles, il s'agit d'un vin fait à partir de raisins récoltés par tris sélectifs successifs des grains atteints de pourriture noble (le champignon Botrytis cinerea), ce qui donne des vins encore plus concentrés, plus sucrés, liquoreux. Selon la législation, le moût doit avoir au moins 279 grammes de sucre par litre si c'est du gewurztraminer ou du pinot gris (soit 16,6 % vol. d'alcool potentiel), ou au moins 256 grammes de sucre par litre si c'est du riesling ou un muscat (soit 15,2 % vol. d'alcool potentiel). Là-aussi aucune chaptalisation n'est permise[10],[11].

Vinification et élevage

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Les grands crus d'Alsace doivent être obligatoirement récoltés manuellement. Le jour de la vendange, à l'arrivée au chai, le raisin est foulé et pressé pour séparer le moût du marc de raisin. Pour ce travail, les pressoirs pneumatiques remplacent progressivement les pressoirs horizontaux à plateau. Puis le moût est mis en cuve pour le débourbage, qui est le soutirage du jus sans les bourbes, soit par filtrage, soit par décantation en attendant qu'elles se déposent au fond de la cuve.

La fermentation alcoolique débute sous l'action de levures indigènes ou de levures sélectionnées introduites lors du levurage : cette opération transforme le sucre du raisin en alcool. La maîtrise de la température de fermentation par un système de réfrigération permet d'exprimer le potentiel aromatique du produit. La fermentation achevée au bout d'un mois, le vin est soutiré afin d'éliminer les lies. La fermentation malolactique n'est généralement pas réalisée, bloquée par un sulfitage pour conserver son acidité au vin. Ce dernier peut être stocké en cuve pour le préparer à l'embouteillage ou élevé en barrique ou foudres de bois de chêne.

Le vin est soutiré, puis généralement de nouveau filtré avant le conditionnement en bouteilles[12].

Gastronomie

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En plus d'une dégustation à l'apéritif, les rangens s'accordent classiquement avec la cuisine alsacienne.

Type de bouteilles

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Les vins d'Alsace doivent être mis en bouteille uniquement dans des flûtes, bouteilles du type « vin du Rhin » de 75 centilitres, règlementées par des décrets[13].

Dans tout le vignoble d'Alsace, les vins sont le plus souvent identifiés par leur(s) cépage(s) : riesling, gewurztraminer, etc. Cette mention domine l'étiquette même si elle est facultative.

Lors de la création de l'appellation alsace grand cru, le but était clairement de valoriser le terroir. La mention du cépage n'y est pas obligatoire et il est possible de mettre le nom de la dénomination en caractères plus grands que celui du cépage. Donc plusieurs mentions sur l'étiquette de la bouteille sont possibles, soit simplement le nom de l'appellation et de la dénomination géographique (alsace grand cru Rangen), soit avec en plus une mention de cépage (riesling, muscat, pinot gris ou gewurztraminer), à laquelle peut être rajoutée la mention sélection de grains nobles ou vendanges tardives, ainsi que le nom d'un nom de lieu-dit au sein de la dénomination :

  • alsace grand cru Rangen ;
  • alsace grand cru Rangen riesling ;
  • alsace grand cru Rangen muscat ;
  • alsace grand cru Rangen pinot gris ;
  • alsace grand cru Rangen gewurztraminer ;
  • alsace grand cru Rangen vendanges tardives riesling ;
  • alsace grand cru Rangen vendanges tardives muscat ;
  • alsace grand cru Rangen vendanges tardives pinot gris ;
  • alsace grand cru Rangen vendanges tardives gewurztraminer ;
  • alsace grand cru Rangen sélection de grains nobles riesling ;
  • alsace grand cru Rangen sélection de grains nobles muscat ;
  • alsace grand cru Rangen sélection de grains nobles pinot gris ;
  • alsace grand cru Rangen sélection de grains nobles gewurztraminer.

Liste de producteurs

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Les viticulteurs travaillant sur le Rangen proviennent majoritairement du reste du vignoble alsacien[14] :

  • Domaine Brucker, à Wuenheim ;
  • Château d'Orschwihr (Hubert Hartmann)[15], à Orschwihr ;
  • Bruno Hertz[16], à Eguisheim ;
  • Eugène et Léa Schnebelen sur le "Clos de la Chapelle Saint-Urbain"[17], à Thann ;
  • Laurent, Martine, Charles, Hélène et Louise-Anne Schnebelen, à Thann ;
  • Domaine Maurice Schoech, à Ammerschwihr ;
  • Domaine Schoffit (Bernard et Alexandre Schoffit) sur le "Clos Saint-Theobald", à Colmar ;
  • Cave viticole Wolfberger[18], à Eguisheim ;
  • Domaine Zind-Humbrecht (Olivier Humbrecht) sur le "Clos Saint-Urbain"[19], à Turckheim.

Notes et références

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  1. a et b Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  2. a b et c Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
  3. Les Humbrecht possèdent le Clos Saint-Urbain sur le Rangen depuis 1977.
  4. Les Schoffit possèdent le Clos Saint-Théobald sur le Rangen.
  5. Le rendement s'obtient en divisant la production par la surface cultivée, soit en 2009 : 43278 / 850 = 50,91 hectolitres par hectare. Source : Le Guide Hachette des vins 2011, éditions Hachette, Paris, 2010 (ISBN 978-2-01-237681-6).

Références

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  1. a et b « Archives climatologiques mensuelles de Colmar-Meyenheim de 1961 à 1990 », sur infoclimat.fr.
  2. a b c d e et f [PDF] Direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires, « Cahier des charges de l'appellation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur agriculture.gouv.fr, homologué par le « décret no 2011-1373 du 25 octobre 2011 modifiant l'ordonnance n° 45-2675 du 2 novembre 1945 relative à la définition des appellations d'origine contrôlées des vins d'Alsace et homologuant les cahiers des charges des appellations d'origine contrôlées « Alsace » ou « Vin d'Alsace » et « Crémant d'Alsace » et des cinquante et une appellations « Alsace grand cru » », JORF, no 0251,‎ , p. 18196.
  3. Panneau explicatif dans les sentiers du vignoble
  4. a b et c [PDF] « Dossier de presse, Le clos de la ville de Thann »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-thann.fr.
  5. Décret du 23 novembre 1983 relatif à l'appellation d'origine contrôlée alsace grand cru, publié au JORF du 29 novembre 1983, consultable sur le site legifrance.gouv.fr.
  6. Décret du 1er mars 1984 relatif aux appellations d'origine contrôlées alsace et alsace grand cru, publié au JORF du 7 mars 1984, consultable sur le site legifrance.gouv.fr.
  7. Décret du 24 janvier 2001 relatif à l'appellation d'origine contrôlée alsace grand cru, consultable sur le site legifrance.gouv.fr.
  8. Notice de la carte du BRGM [PDF]no 412 (Thann), disponible sur infoterre.brgm.fr.
  9. « Carte géologique centrée sur le Rangen » sur Géoportail.
  10. « Décret du 1er mars 1984 modifié relatif aux appellations d'origine contrôlées alsace et alsace grand cru », sur le site legifrance.gouv.fr.
  11. [PDF] « Fiche sur les vendanges tardives et les sélections de grains nobles », sur vinsalsace.com.
  12. « La vinification en blanc »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Site vinsalsace.com (consulté le ).
  13. Décret no 55.673 du 20 mai 1955 sur l'emploi de la bouteille type vin du Rhin, arrêté du 13 mai 1959 et décret no 63-295 du 19 mars 1963 relatif aux caractéristiques des bouteilles susceptibles de servir de récipients mesures dans le commerce de certains liquides, consultables sur le site legifrance.gouv.fr.
  14. La liste des producteurs, qui date de mai 2011, a été réalisée à partir de la liste fournie par l'Office du Tourisme de Thann. Source : [PDF] « Vente et dégustation de vin du Rangen »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ot-thann.fr.
  15. « Site du Château d'Orschwihr ».
  16. « Site du domaine Bruno Hertz », sur lesvinshertz.com.
  17. « Site du clos de la Chapelle Saint-Urbain ».
  18. « Wolfberger », sur wolfberger.com.
  19. « Domaine Zind-Humbrecht », sur zindhumbrecht.com.

Bibliographie

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  • Vignoble d'Alsace, éditions Benoît France et CIVA, Paris, 2007, carte 88 x 55 cm au 1/120000 (ISBN 978-2-84354-158-2).
  • Vins d'Alsace : carte touristique, Institut géographique nationale, Paris, 2006, carte 96 x 66 cm au 1/125000 (ISBN 978-2-7585-0182-4).
  • Serge Dubs et Denis Rizenthaler, Les grands crus d'Alsace, éditions Serpenoise, Metz, 2002, 288 pages (ISBN 2-87692-567-2).
  • Claude Muller, Les Vins d'Alsace, histoire d'un vignoble, éditions Coprur, Strasbourg, 1999, 192 pages (ISBN 2-84208-008-4).
  • Le vignoble d'Alsace : la route des vins, Mitra productions, Illkirch, 1995, carte 90 x 34 cm au 1/180000 (BNF 40658287).
  • Guide des grands crus d'Alsace, Centre d'information des vins d'Alsace, Colmar, 1994, 50 pages (BNF 36691659).
  • Bernadette Burn et Gilles Schmidt, Alsace, clos et grands crus, collection Le Grand Bernard des vins de France, éditions Jacques Legrand, Paris, 1989, 190 pages (ISBN 2-905969-24-5).

Liens externes

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Articles connexes

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