Who's That Girl Tour

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Who's That Girl Tour
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Logo de la tournée
Tournée par Madonna
Album promu True Blue
Who's That Girl
Date de début à Osaka, Drapeau du Japon Japon
Date de fin à Florence, Drapeau de l'Italie Italie
Nb. de concerts 4 dates au Japon
22 en Amérique du Nord
11 en Europe
37 au total

Tournées par Madonna

Le Who's That Girl Tour (ou Who's That Girl World Tour) est la deuxième tournée de l'artiste américaine Madonna. La tournée promeut les albums True Blue (1986) et Who's That Girl (1987). Elle est la première tournée mondiale de Madonna et visite l'Asie, l'Amérique du Nord et l'Europe. Le film Who's That Girl ne rencontre pas tellement de succès contrairement à la bande originale. Warner Bros. estiment qu'ils peuvent compter sur le succès de Madonna et l'envoient en tournée. Nettement amélioré par rapport à The Virgin Tour au niveau technique, Who's That Girl Tour est plus attrayant.

Madonna s'entraîne physiquement pour la tournée et les chorégraphies en faisant de l'aérobic, du jogging et autres sports. Elle collabore avec la styliste Marlene Stewart pour les costumes et décide de rendre ses personnages de clips réels, retravaillant ainsi les scènes de True Blue, Open Your Heart, Papa Don't Preach et La Isla Bonita. La scène est immense : elle contient quatre écrans géants, des projecteurs et un tapis roulant au milieu des escaliers. Patrick Leonard, le directeur de la tournée, encourage Madonna à retravailler ses chansons et les proposer sous un nouveau format. Madonna trouve un nom pour sa tournée lorsqu'elle voit un jour une image géante d'elle-même projetée sur un des écrans.

La tournée contient sept changements de costumes et Madonna exécute des chorégraphies tout en abordant des causes sociales durant Papa Don't Preach et durant le rappel où elle interprète Who's That Girl et Holiday. Les critiques apprécient la tournée et lui donnent une nature extravagante et complimente le dynamisme de Madonna sur scène. La tournée permet de récolter 25 millions de dollars en recettes et la chanteuse se produit devant plus d'un million et demi de spectateurs. Selon Pollstar, il s'agit de la seconde tournée féminine de l'année derrière Break Every Rule Tour de Tina Turner.

Plusieurs chaînes de télévision retransmettent le concert lors d'une émission spéciale et une cassette intitulée Ciao, Italia! – Live from Italy est mise en vente. Le biographe J. Randy Taraborrelli indique que « plusieurs femmes sont considérées comme des divas à cette époque et la tournée de Madonna la fait intégrer cette catégorie[1] ». Certaines personnes parlent d'une « nouvelle Madonna », une image publique plus intellectuelle, et inventent un nouveau terme : Madonna wannabe. Une statue de Madonna est érigée à Pacentro en Italie, d'où sont originaires les ancêtres de la chanteuse.

Genèse

« Je pense que le film n'a pas eu beaucoup de succès parce que je lui ai volé la vedette en faisant ma tournée. Les gens se sont perdus entre la tournée, la bande originale et le film car ils ont tous le même nom ».


–Madonna, lors d'une interview de Spin sur le film et la tournée[2]

En 1987, le film Who's That Girl ne rencontre pas beaucoup de succès et Madonna essaie de trouver autre chose pour le film[3]. Selon J. Randy Taraborelli, Madonna a les mêmes sonorités que l'actrice Judy Holliday tout en copiant le style de Marilyn Monroe dans le film, ce qui – d'après les critiques – la compare d'une certaine manière à l'actrice Carole Lombard[3]. Cependant, la bande son du film rencontre un immense succès. Celle-ci contient quatre chansons de Madonna plus d'autres chansons de Club Nouveau, Scritti Politti et Michael Davidson[4]. Trois chansons de Madonna sortent en singles : Who's That Girl, Causing a Commotion et The Look of Love. Chacune connaît plus ou moins le succès[5].

L'album, sorti avant le film, se vend à un million d'exemplaires aux États-Unis et cinq dans le monde entier[5]. Taraborrelli pense qu'à ce moment, tout le monde profite du succès de Madonna, et tout particulièrement Warner Bros. Records, qui remarque que les fortes ventes d'une bande originale est une vitrine pour ses artistes marginaux[5]. Mais ils veulent encore augmenter la popularité de Madonna, un avis aussi partagé par Peter Guber et Jon Peters, les producteurs exécutifs du film. Ainsi, ils estiment qu'une tournée mondiale serait la plus appropriée, car elle ferait à la fois la publicité de la bande originale et de True Blue, sorti l'année précédente[5]. Le succès de la première tournée mondiale de Madonna est retentissant même si la chanteuse déclare qu'elle ne voulait pas entendre ses chansons à nouveau et qu'elle ne pourrait plus en écrire d'autre. « J'ai le sentiment d'exploser et je suis convaincue que je ne pourrais pas faire de la musique très longtemps », dit-elle[6].

Développement du projet

Déroulement du concert

Accueil

Critiques de la presse

Succès commercial

Postérité

Histoire

Première tournée mondiale de Madonna qui coïncide avec la sortie du film et de l'album Who's That Girl.

Madonna ainsi que son équipe visiteront pour la première fois l'Europe et l'Asie ainsi que certaines villes aux États-Unis ainsi que sa première visite en terre canadienne, plus précisément à Montréal ou Madonna a ses racines québécoises.

La visite de Madonna en terre italienne fut un événement majeur. Madonna était fière de donner des concerts dans le pays de sa famille Italienne.

Un des spectacles en Italie (Torino) a été capté pour la sortie vidéo de la tournée. Ciao Italia!

Durant cette tournée, Madonna interprète les succès de ses 3 premiers albums.

A noter que durant la tournée, la chanson Who's That Girl s'est classée numéro 1 dans certains pays.

Set list

  1. "Open Your Heart"
  2. "Lucky Star"
  3. "True Blue"
  4. "Papa Don't Preach"
  5. "White Heat"
  6. "Perry Mason Theme"
  7. "Causing A Commotion"
  8. "The Look of Love"
  9. "Dress You Up" / "Material Girl" / "Like A Virgin" (medley)
  10. "Where's The Party"
  11. "Live to Tell"
  12. "Into The Groove"
  13. "La Isla Bonita"
  14. "Who's That Girl"
  15. "Holiday"

La scène

Équipe musicale

Keyboards:Pat Leonard (Musical director)and Jai Winding - Drums:Jonathan Moffett- Guitar:David Williams and James Harrah- Bass:Kerry Hatch- Percussion:Luis Conte (Blond Ambition Tour et Girlie Show)

Artiste principal

Madonna

Choristes

Donna De Lory, Niki Harris et Debra Parson

Le Who's That Girl Tour est le début d'une longue collaboration entre les choristes Donna Delory et Niki Harris avec Madonna.

Danseurs

Shabba Doo, Angel Ferreira et Chris Finch

Techniciens et post-production

Première partie

Pour le concert qui a eu lieu en France au Parc de Sceaux, les premières parties ont été assurées par Louis Bertignac sans grand succès puis par le groupe américain Club Nouveau plus en adéquation avec le style musical de Madonna.

Dates et lieux des concerts

Asie
Date Ville Pays Lieu
Osaka Drapeau du Japon Japon Nashinomiya Stadium
Tokyo Drapeau du Japon Japon Korakeum Stadium
Tokyo Drapeau du Japon Japon Korakeum Stadium
Tokyo Drapeau du Japon Japon Korakeum Stadium
Amérique du Nord
Date Ville Pays Lieu
Miami Drapeau des États-Unis États-Unis Orange Bowl
Atlanta Drapeau des États-Unis États-Unis The Omni
Washington Drapeau des États-Unis États-Unis RFK Stadium
Toronto Drapeau du Canada Canada Stade de l'Exposition nationale
Montréal Drapeau du Canada Canada Forum de Montréal
Montréal Drapeau du Canada Canada Forum de Montréal
Foxboro Drapeau des États-Unis États-Unis Sullivan Stadium
Philadelphie Drapeau des États-Unis États-Unis Veterans Stadium
New York Drapeau des États-Unis États-Unis Madison Square Garden
Seattle Drapeau des États-Unis États-Unis Kingdome
Anaheim Drapeau des États-Unis États-Unis Anaheim Stadium
Mountain View Drapeau des États-Unis États-Unis Shoreline Amphitheatre
Mountain View Drapeau des États-Unis États-Unis Shoreline Amphitheatre
Houston Drapeau des États-Unis États-Unis Houston Astrodome
Irving Drapeau des États-Unis États-Unis Texas Stadium
St Paul Drapeau des États-Unis États-Unis St. Paul Civic Center
Chicago Drapeau des États-Unis États-Unis Soldier Field
East Troy Drapeau des États-Unis États-Unis Alpine Valley Music Theater
Richfield Drapeau des États-Unis États-Unis Richfield Coliseum
Richfield Drapeau des États-Unis États-Unis Richfield Coliseum
Pontiac Drapeau des États-Unis États-Unis Pontiac Silverdome
East Rutherford Drapeau des États-Unis États-Unis Giants Stadium
East Rutherford Drapeau des États-Unis États-Unis Giants Stadium
Europe
Date Ville Pays Lieu
Leeds Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Roundhay Park
Londres Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Wembley Stadium
Londres Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Wembley Stadium
Londres Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Wembley Stadium
Francfort Drapeau de l'Allemagne Allemagne Waldstadion
Rotterdam Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Feyenoord Stadion
Rotterdam Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Feyenoord Stadion
Rotterdam Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Feyenoord Stadion
Paris Drapeau de la France France Parc de Sceaux
Nice Drapeau de la France France Stade Charles-Ehrmann
Turin Drapeau de l'Italie Italie Stadio Comunale
Florence Drapeau de l'Italie Italie Stade Artemio-Franchi (Florence)

Box office

Diffusions et enregistrements

Le concert de Turin fut diffusé sur TF1 le , rediffusé en .

Compléments

Références

  1. J. Randy Taraborrelli 2002, p. 127
  2. (en) Kristine McKenna, « Madonna: Goodbye Norma Jean, The Material Girl Is Growing Up Just Fine », Spin, vol. 3, no 9,‎ , p. 46-70 (ISSN 0886-3032, lire en ligne)
  3. a et b J. Randy Taraborrelli 2002, p. 124
  4. J. Randy Taraborrelli 2002, p. 125
  5. a b c et d J. Randy Taraborrelli 2002, p. 126
  6. Andrew Morton 2002, p. 201

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Mark Bego, Madonna : blonde ambition, Cooper Square Press, , 375 p. (ISBN 0-8154-1051-4). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Susan R. Bordo et Leslie Heywood, Unbearable weight : feminism, Western culture, and the body, University of California Press, (ISBN 0-520-24054-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Carol Clerk, Madonnastyle, Omnibus Press, (ISBN 0-711-98874-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Douglas Kellner, Media Culture: Cultural Studies, Identity, and Politics Between the Modern and the Postmodern, Routledge, (ISBN 0-415-10570-6). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Georges-Claude Guilbert, ‘McRock: Pop as a Commodity’, in Facing The Music: Essays on Pop, Rock and Culture, by Simon Frith, Pantheon Books, (ISBN 0-394-55849-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Lynne Layton, Who's that girl ? who's that boy ? : clinical practice meets postmodern gender theory, Hillsdale (N.J.), Routledge, , 277 p. (ISBN 0-88163-422-0). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Allan Metz et Carol Benson, The Madonna Companion: Two Decades of Commentary, Music Sales Group, (ISBN 0-825-67194-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Andrew Morton, Madonna, Macmillan Publishers, (ISBN 0-312-98310-7). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) James Robert Parish et Michael R. Pitts, Hollywood Songsters: Garland to O'Connor, Taylor & Francis, (ISBN 0-415-94333-7). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Rikky Rooksby, The Complete Guide to the Music of Madonna, Omnibus Press, , 96 p. (ISBN 0-7119-9883-3, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) J. Randy Taraborrelli, Madonna: An Intimate Biography, Simon and Schuster, (ISBN 0-743-22880-4). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Debbi Voller, Madonna: The Style Book, Omnibus Press, (ISBN 0-711-97511-6). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes