Jouqueviel

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Jouqueviel
Jouqueviel
Mairie de Jouqueviel au lieu-dit le Tel.
Blason de Jouqueviel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté de communes Carmausin-Ségala
Maire
Mandat
Nelly Leblond
2020-2026
Code postal 81190
Code commune 81110
Démographie
Population
municipale
99 hab. (2021 en augmentation de 1,02 % par rapport à 2015)
Densité 8,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 11′ 09″ nord, 2° 08′ 20″ est
Altitude 500 m
Min. 196 m
Max. 531 m
Superficie 12,15 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Carmaux-1 Le Ségala
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Jouqueviel
Liens
Site web Site officiel

Jouqueviel (en occitan Jocavièlh) est une commune française située dans le département du Tarn en région Occitanie.

Géographie

Localisation

Commune située dans le Massif central. C'est une commune limitrophe avec le département de l'Aveyron.

Communes limitrophes

Climat

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,9 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 006 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Monteils », sur la commune de Monteils, mise en service en 1998[7]et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 854,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 30 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[11] à 13,8 °C pour 1991-2020[12].

Urbanisme

Typologie

Jouqueviel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,9 %), prairies (34 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), terres arables (2,2 %)[18].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

Histoire

  • Sous l'ancien Régime, le village était sous la protection d'un château, pillé à partir du lors de la vague d'attaques de châteaux dans le Rouergue.
  • Au lieu-dit le Tel, le dimanche , un violent combat opposa la 4 214e compagnie FTP-MOI (francs-tireurs et partisans, Main-d'œuvre immigrée) - composée d'une majorité de Polonais sous l'autorité de Roman Pietrowski[19] - à un détachement de soldats allemands venus de Carmaux pour anéantir ceux qu'ils nommaient les « terroristes polonais », se saisir des déserteurs géorgiens et récupérer plusieurs officiers et sous-officiers prisonniers du maquis. À l'issue de la bataille, qui dura plusieurs heures, on devait déplorer le massacre de 8 civils et de 21 partisans[20].

Héraldique

Pampelonne

Son blasonnement est : De sinople embrassé à senestre d'or.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1931 1935 Julien Garric SFIO  
1943 mars 1971 Moïse Lacroix    
mars 1971 mars 1977 Guy César    
mars 1977 mars 2001 Roger Marty    
mars 2001 décembre 2020 Monique Caste-Debar    
décembre 2020 En cours Nelly Leblond[21]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23]. En 2021, la commune comptait 99 habitants[Note 4], en augmentation de 1,02 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
560421563547551608608645650
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
676698695646640653636570545
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
506524458371331319328287235
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2341921581471191059710296
2021 - - - - - - - -
99--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Lieux et monuments

L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1978[26]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[26].

Située sur une pente du Viaur, l'église construite en schiste grossier et sans ouvertures « faisait partie dès le XIIe siècle du système de défense du lieu », rappelle Jean Roques dans son Guide du Tarn (Éditions de la Revue du Tarn, 1973).

Le portail gothique date du XIVe siècle. Au maître-autel, statue de la Vierge à l'Enfant du XIIIe siècle.

L'église des Infournats.

Notes et références

Notes

  1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Notes de type "Carte"
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )

Références

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
  7. « Station météofrance Monteils - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Jouqueviel et Monteils », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station météofrance Monteils - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Jouqueviel et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  12. « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  19. Jean-Pierre Przybylski, La Résistance polonaise dans le Tarn, (ISBN 978-2-7466-8707-3).
  20. Raymond Fournier, Terre de combat - Récits sur la Résistance, réédition ANACR Tarn - Aveyron, 1999
  21. Site de l'Association des maires du Tarn [1]
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. a et b « Eglise Notre-Dame des Infournats », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

Lien externe