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Naomi Seibt

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Naomi Seibt
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (23 ans)
MünsterVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Anti-GretaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Lycée St. Mauritz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Youtubeuse (jusqu'au )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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Influencée par
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Naomi Seibt, née le à Münster, est une militante allemande connue pour ses prises de position climatosceptiques sur le dérèglement climatique. Elle est parfois qualifiée « d'anti Greta Thunberg »[1],[2],[3] et, bien qu'elle récuse cette comparaison[4], ses partisans la surnomment « l'antidote à Greta Thunberg » et elle reçoit le soutien d'organisations d'extrême droite[5]. Elle est proche du parti d'extrême droite Alternative für Deutschland en Allemagne[2],[6],[7],[8], et se dit inspirée par les idées du suprémaciste blanc de l'alt right Stefan Molyneux[9],[10],[11].

Biographie

Sa mère est avocate. Elle a étudié au lycée Saint Mauritz à Münster. En 2013, elle a obtenu la première place en physique au Jugend forscht, un concours allemand scientifique, et la seconde place avec un camarade en mathématiques/informatique[12].

Elle est proche du parti d’extrême droite d’Alternative für Deutschland avec lequel elle collabore et relaie ses thèses[2],[6],[7],[8].

Influenceuse sur YouTube[13], elle prend position contre l’avortement[14].

En février 2020, The Guardian rapporte que Seibt a dit être inspirée par la figure de l'alt-right nationaliste blanc Stefan Molyneux, après avoir fréquenté ses blogs[9],[10],[11]. Elle rejette les accusations d'antisémitisme à son encontre, après des propos concernant l'Attentat de Yom Kippour à Halle-sur-Saale[9].

Controverses

Fin 2019, elle est embauchée par le « think tank » climatosceptique américain Institut Heartland[15]. Ce dernier est financé par des lobbys pétroliers et soutenu par des membres du parti républicain. Frédéric Pommier, chroniqueur sur France Inter suspecte la jeune femme d'être manipulée par l'association[14].

La jeune femme, soupçonnée par les médias de masse d’être manipulée par des enjeux qui la dépassent, a répondu par un « Comment osez-vous ? ». Reprenant, mots pour mots, ceux prononcés par Greta Thunberg lors d'une allocution devant les Nations unies, en septembre 2019[16],[17].

Opinion sur le réchauffement climatique

Naomi Seibt ne nie pas le réchauffement climatique, mais remet en cause l'influence de l'activité humaine dans ce changement[18]. Elle défend une position qualifiée de climatosceptique[19],[20]. Elle dénonce surtout l’« alarmisme climatique »[21] et promeut le « réalisme climatique »[22].

Notes et références

  1. « Une jeune youtubeuse de la droite allemande propulsée « égérie anti-Greta Thunberg » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b et c (de) 24 02 2020 Um 14:27, « Aufregung um "Anti-Greta" Naomi Seibt », sur Die Presse, (consulté le )
  3. (de) Carole Koch, « Die Anti-Greta: Naomi Seibt ist der Jungstar der internationalen Klimaleugnerszene », sur NZZ am Sonntag (consulté le )
  4. « Qui est Naomi Seibt, la Greta Thunberg des climatosceptiques ? », sur www.cnews.fr (consulté le )
  5. (en) « Far-right groups trying to turn girl into climate-change denying version of Greta Thunberg », sur The Independent, (consulté le )
  6. a et b Naomi Seibt est-elle vraiment l'anti-Greta Thunberg ?, L’express, Coline Vazquez, 25 février 2020
  7. a et b (en) « German teen Naomi Seibt, the darling of climate change deniers », sur France 24, (consulté le )
  8. a et b « Qui est Naomi Seibt, la jeune Allemande surnommée l'anti Greta Thunberg? », sur Metro, (consulté le )
  9. a b et c (en-GB) Stephanie Kirchgaessner et Emily Holden, « Naomi Seibt: 'anti-Greta' activist called white nationalist an inspiration », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  10. a et b Anthony L. Fisher, « 'The anti-Greta' climate activist Naomi Seibt says she's 'absolutely' a fan of far-right podcaster Stefan Molyneux », sur Business Insider France, (consulté le )
  11. a et b (en) Juliet Eilperin et closeJuliet EilperinReporter covering domestic policy, « Anti-climate activist praises alt-right commentator at CPAC », sur Washington Post (consulté le )
  12. « Gymnasium St. Mauritz: Erfolgreiche Jung-Forscher », Westfälische Nachrichten, (consulté le )
  13. (de) Süddeutsche Zeitung, « Zweifelsfreie Zweifel », sur Süddeutsche.de (consulté le )
  14. a et b Naomi Seibt, la nouvelle égérie des climatosceptiques, Le quart d’heure de célébrité, France Inter, 6 mars 2020
  15. « Une jeune youtubeuse de la droite allemande propulsée « égérie anti-Greta Thunberg » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. (en) Greta Thunberg, « Emotional Greta Thunberg attacks world leaders: "How dare you?" », sur youtube.com, (consulté le )
  17. « Réchauffement climatique : l'Allemande Naomi Seibt, "l'anti-Greta Thunberg" », sur France 24, (consulté le )
  18. (en-US) « YouTuber campaigns against ‘climate alarmism,’ drawing comparisons to Greta Thunberg », sur The Seattle Times, (consulté le )
  19. « Qui est Naomi Seibt, la climatosceptique "anti Greta" ? », sur RTL.fr (consulté le )
  20. « Naomi Seibt, l'« anti-Greta Thunberg » qui défend les climatosceptiques », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  21. Le Point.fr, « Naomi Seibt, l'anti-Greta des climatosceptiques », sur Le Point, (consulté le )
  22. James Gordon, « Teenage climate change denier Naomi Seibt claims to be the anti-Greta », sur Mail Online, (consulté le )

Articles connexes