La Patrie (parti allemand)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Patrie
(de) Die Heimat
Image illustrative de l’article La Patrie (parti allemand)
Logotype officiel.
Présentation
Président Frank Franz (en)[1]
Fondation
Fusion de Parti impérial allemand[2],[3]
Parti populaire national allemand (1962)[4]
Siège Carl-Arthur-Bühring-Haus,
Seelenbinderstrasse 42,
12555 Berlin
Fondateur Waldemar Schütz (de)
Journal Voix allemande
(allemand : Deutsche Stimme)
Mouvement de jeunesse Junge Nationalisten[5]
Slogan « Le parti de la patrie sociale »
Die soziale Heimatpartei
Positionnement Extrême droite[6],[7],[8]
Idéologie Néonazisme[9],[10],[11],[12],[13]
Ultranationalisme[14]
Anticommunisme
Antimondialisme
Opposition à l'immigration
Antiaméricanisme
Antisémitisme
Nationalisme ethnique
Antisionisme
Troisième position
Affiliation européenne Alliance pour la paix et la liberté
Groupe au Parlement européen Non-inscrits
Adhérents 3 600 (2019)[15]
Couleurs Noir, blanc et rouge (officiellement, couleurs impériales allemandes)
Brun (usuellement)[16]
Site web npd.de
Drapeau du Parti national-démocrate d'Allemagne.

La Patrie, Die Heimat, anciennement le Parti national-démocrate d'Allemagne (ou NPD, abréviation de son nom original en allemand : Nationaldemokratische Partei Deutschlands) est un parti politique néonazi[9],[10],[11],[12],[13] et ultranationaliste[9],[17],[18],[19] allemand, fondé le par d'anciens militants d'extrême droite du Parti socialiste du Reich (SRP) et du Parti impérial allemand (DRP). Considérées comme néonazies[20],[21], les idées du parti sont qualifiées de racistes, d'antisémites et de révisionnistes[22],[23],[24]. Il obtient plusieurs bons résultats locaux dans les années 1960 et, avec 4,3 % des suffrages, échoue de peu à entrer au Bundestag en 1969. Les scores du parti baissent ensuite rapidement et il devient quasiment absent de la vie politique jusqu'à la réunification. Le parti connaît quelques succès électoraux significatifs depuis le milieu des années 2000[25] (allant jusqu'à faire son entrée au Parlement européen en 2014, malgré un score du parti plutôt faible à ce scrutin[26],[27]) alors qu'une large majorité d'Allemands reste favorable à son interdiction[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

Création, premier succès et extinction[modifier | modifier le code]

Créé en 1964, le NPD obtient plusieurs bons résultats à des élections régionales (jusqu'à 9,8 % en 1968 dans le Bade-Wurtemberg) et échoue de peu à entrer au Bundestag lors des élections fédérales de 1969. Les scores du parti baissent ensuite rapidement jusqu'à devenir insignifiants.

Réapparition, demandes d'interdiction et nouveau succès[modifier | modifier le code]

Manifestation du NPD à Wurtzbourg.

Comme l'ensemble de l'extrême droite allemande, le NPD profite largement de la réunification. Il mise alors sur un rapprochement avec les freie Kameradschaften, les groupes de skinheads les plus virulents.

En , il est l'objet d'une triple demande d'interdiction (Verbotsantrag) de la part du gouvernement, du Bundestag et du Bundesrat, fondée sur l'art. 21-2 de la Loi fondamentale. La Cour constitutionnelle (Bundesverfassungsgericht) devait trancher en 2002, mais la procédure est finalement rejetée, au motif, notamment, que les déclarations citées à l'appui du caractère subversif du parti, c'est-à-dire qui ne respecteraient pas les principes fondamentaux du régime fédéral, ne pouvaient être distinguées clairement de celles provenant d'agents infiltrés des services de renseignement (BND et autres services des Länder) de nombreux agents des services de renseignement étant actifs à la tête du Parti[29],[30].

En , le NPD a obtenu plus de 9 % aux élections régionales en Saxe, ce qui lui permet pour la première fois depuis 1968 de siéger dans un parlement régional. La participation de ses représentants aux activités du parlement est à l'origine de nombreuses tensions, dont le scandale qui a suivi le refus du NPD de participer à une minute de silence en mémoire des victimes du national-socialisme.

Dès 2005, le parti retrouve ses scores habituels entre 0,9 % aux élections régionales de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et 1,9 % au Schleswig-Holstein. Avec 1,6 % lors des élections fédérales anticipées le NPD échoue largement à atteindre les objectifs qu'il s'était fixés : gagner des mandats directs et entrer au Bundestag.

En 2006, grâce à une campagne agressive efficace auprès des jeunes, le NPD refait surface, en décrochant 7,3 % des voix lors des élections en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, Land oriental et le plus pauvre du pays, ce qui lui permet de faire son entrée au Landtag. En outre, en passant la barre des 3 % aux élections municipales de Berlin, le NPD gagne le droit de siéger dans cinq conseils municipaux de la capitale fédérale, dont quatre à l'Est. Dans les semaines qui précèdent les élections, la presse se fait écho de leurs actions d'intimidation dans des zones où leur appui est le plus fort. Cette tactique est perçue par certains comme une tentative du NPD de remédier à leur faible poids électoral, qui les privait jusqu'alors souvent de représentants élus[31]. Le parti a utilisé cette stratégie lors d'un concert du musicien « antifasciste » Konstantin Wecker à Halberstadt, en Saxe-Anhalt, où il s'engageait à acheter des billets et à les distribuer aux supporters du NPD pour qu'ils y soient aussi nombreux que possible, dans le but de perturber le spectacle.

Le , le NPD se maintient à 5,2 % dans la Saxe et remporte huit sièges[32].

Pendant l'été 2010, l'Union populaire allemande (Deutsche Volksunion, DVU) annonce à la surprise générale un projet de fusion avec le NPD. Après quelques tensions internes, ce projet est ratifié par un vote des militants des deux partis : Matthias Faust devient vice-président du NPD tandis que d´autres cadres de la DVU rejoignent le comité central.

Après la Saxe, le Brandebourg et Brême, le Land de Mecklembourg-Poméranie devient, lors des élections du , le quatrième du pays avec une représentation du NPD au Parlement régional. Ce parti, qui s’est distingué par une campagne très agressive contre les étrangers, obtient 7,3 % des voix et disposera de six députés[33].

En , plusieurs membres du parlement de Saxe arborent des vêtements de la marque Thor Steinar, populaire dans les mouvements néo-nazis. Sommés de retirer immédiatement ces vêtements, les députés refusèrent et furent exclus du parlement pour trois séances[34].

Lors des élections régionales de 2016 en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, le parti perd ses derniers élus régionaux, pâtissant du succès de l'Alternative pour l'Allemagne, qui engrange la majorité du vote contestataire[35].

Deuxième procédure d'interdiction[modifier | modifier le code]

En , une organisation criminelle d'extrême-droite nommée Clandestinité nationale-socialiste est découverte. Le groupe est mis en cause dans neuf crimes racistes en Allemagne entre 2000 et 2007 ainsi que dans le meurtre d'une policière. Le ministre de l'Intérieur Hans-Peter Friedrich déclare qu'il s'agit d'une « nouvelle forme du terrorisme d'extrême droite »[36]. Le groupe est soupçonné d'être lié au NPD ; sa découverte relance le débat sur l'interdiction de ce dernier. Des manifestations contre le néo-nazisme sont organisées[37].

Le gouvernement fédéral allemand annonce qu'il envisage d'engager une procédure d'interdiction du NPD, tout en craignant les conséquences d'un possible échec[38]. Un sondage affirme que 77 % des Allemands soutiennent cette mesure[39].

Lors des élections européennes de 2014, le Parti national-démocrate d'Allemagne se présente et à l'issue de la campagne électorale, le , récolte 300 815 voix soit 1,03 % des suffrages. Ce score permet au NPD d'obtenir un eurodéputé.

En , la Cour constitutionnelle fédérale exige davantage de preuves du Conseil fédéral, en particulier afin de déterminer si les agents des services secrets ont vraiment été retirés des échelons supérieurs du Parti, la procédure de 2003 ayant été annulée du fait de l'impossibilité pour la Cour de distinguer les déclarations des dirigeants du Parti de celles des agents infiltrés au plus haut niveau[29].

Ligne politique[modifier | modifier le code]

Le NPD est généralement considéré comme le parti le plus radical de l'extrême droite allemande. Son programme, clairement nationaliste, présente la famille comme la base de la société et prône la lutte contre l'immigration pour protéger l'« essence du peuple » allemand (Volkssubstanz). Il défend également un durcissement du droit d'asile. Plus récemment, il a adopté comme slogans : « Deutschlands starke Rechte » (« la droite forte en Allemagne »)[40] et « Sozial geht nur national » (« le social ne peut être que national »)[41].

Le parti juge en outre le système judiciaire issu de la Loi fondamentale de 1949 comme trop laxiste et reproche à la classe politique dans son ensemble de ne pas défendre l'État de droit. Héritier de différentes traditions anti-démocratiques, il souhaite renverser la République fédérale qu'il considère illégitime[42]. Face aux attentats qui secouent l'Allemagne en , le président du parti Frank Franz fait preuve de modération et se garde bien d'appeler à la violence : « Au vu de ces tragédies, pour lesquelles des gens ont perdu la vie, il serait inapproprié de se faire justice soi-même »[43]. Il appelle également au départ de la chancelière Angela Merkel.

Nazisme[modifier | modifier le code]

Un autre élément notable de son idéologie est la contestation de la « culture de la culpabilité » qui dominerait l'Allemagne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le NPD s'est efforcé de minimiser l'extermination des Juifs d'Europe et a proposé la candidature de Rudolf Hess comme Prix Nobel de la paix[réf. nécessaire]. Ses prises de position sur le bombardement de Dresde en 1945 lui ont déjà attiré des accusations de « révisionnisme », de même que ses commémorations annuelles du suicide de masse de Demmin. Udo Voigt a également qualifié Adolf Hitler de « grand homme d'État », réclamé la restitution des terres allemandes perdues après 1945 et appelé les électeurs au « combat armé » avant des élections législatives. Peu avant un scrutin local de 2011, l'homme se met en scène pour une affiche de campagne sur une moto avec le slogan : « plein gaz ! ». L'affiche est notamment accrochée devant le Musée juif d'Allemagne[26]. Le parti récuse pourtant le qualificatif de néonazi[44].

Immigration[modifier | modifier le code]

Son dirigeant de 2013 à 2014, Udo Pastörs, considère que l'immigration « modifie le caractère d'un peuple » et constitue ainsi « un génocide de facto ». Il estime en outre que le NPD est à droite de PEGIDA, mouvement contre l'immigration islamique en Allemagne lancé à l'automne 2014[44].

Nationalisme et racisme dans le football allemand[modifier | modifier le code]

En , le NPD fait l'objet d'une procédure en appel à la suite des propos tenus contre le joueur de Schalke 04 Gerald Asamoah. Le même mois, Udo Voigt a été inculpé pour « incitation à la haine raciale » relativement aux positions qu'il avait prises lors du mondial 2006 contre le footballeur Patrick Owomoyela (père nigérian et mère allemande) en prétendant que les footballeurs « qui ne sont pas blancs de peau sont indignes de représenter » l'équipe nationale allemande. Il avait alors publié un calendrier des matchs avec la photo du joueur et le slogan « Blanc. Pas seulement une couleur de maillot. ». Au cours de la Coupe du monde de football de 2006, le site du parti critiquait la composition de l'équipe allemande, en raison de la forte présence de joueurs d'origine non allemande en son sein. Selon eux, cette équipe n'était pas « vraiment allemande ».

Politique étrangère[modifier | modifier le code]

Manifestation du NPD en 2006.

A la différence de la plupart des partis d'extrême droite européens, le parti se positionne clairement en faveur du nationalisme palestinien[45] et est farouchement antisioniste[46],[source insuffisante] pro-iranien[47], le parti soutient[Quand ?] le candidat iranien ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad[48],[49].Ce positionnement politique le différencie nettement de l'AfD.[réf. nécessaire]

Au cours de la guerre de Gaza de 2008-2009, le NPD planifie une « veillée de l'Holocauste » à Gaza pour soutenir les Palestiniens. Charlotte Knobloch, présidente du Conseil central des Juifs en Allemagne, déclare que « la haine commune de tout ce qui est juif est unificateur des néonazis et des islamistes ». Knobloch déclare que les manifestants germano-palestiniens « ont avoué sans vergogne » qu'ils voteraient pour le NPD lors des prochaines élections[50].

Organisation[modifier | modifier le code]

Udo Voigt en meeting.

Dans son rapport annuel 2003, le service de renseignement interne allemand (Verfassungsschutz) estime le nombre total de membres du parti à 5 000, en baisse par rapport aux 6 100 de l'année précédente.

Depuis le succès électoral en Saxe, le NPD enregistre cependant l'arrivée de nombreux nouveaux militants, notamment en provenance d'autres partis comme les Républicains qui tentent depuis quelque temps d'adopter un positionnement moins radical[51]. Le nombre de membres du NPD tournerait désormais autour de 5 300. Le rapport 2004 du Verfassungsschutz souligne également l'établissement de liens de plus en plus étroits entre le NPD et les milieux néonazis.

En , le président du parti, Holger Apfel est forcé de démissionner après avoir été accusé, en interne, d'avoir eu un geste déplacé envers un jeune militant, bien que marié et père de trois enfants. Le NPD est intransigeant sur l'homosexualité, refusant par exemple tout statut civil aux homosexuels. Apfel est remplacé par Udo Pastörs (en), jugé plus radical que son prédécesseur par les observateurs politiques[52]. En 2014 Pastörs est remplacé par Frank Franz[53].

Historique des dirigeants[modifier | modifier le code]

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections au Bundestag[modifier | modifier le code]

Année Voix % Rang Sièges
1965 664 193 2,0 4e
0  /  518
1969 1 422 010 4,3 4e
0  /  518
1972 207 465 0,6 4e
0  /  518
1976 122 661 0,3 4e
0  /  518
1980 68 096 0,2 6e
0  /  519
1983 91 095 0,2 5e
0  /  519
1987 227 054 0,6 5e
0  /  519
1990 145 776 0,3 9e
0  /  662
1994 Pas de liste
1998 126 571 0,3 11e
0  /  669
2002 215 232 0,4 8e
0  /  603
2005 748 568 1,6 7e
0  /  614
2009 635 525 1,5 8e
0  /  620
2013 560 828 1,3 9e
0  /  631
2017 176 020 0,4 9e
0  /  709
2021 65 574 0,1 15e
0  /  736

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Année Voix % Rang Sièges Tête de liste Groupe
1984 198 633 0,8 6e
0  /  81
1989 Pas de liste
1994 77 227 0,2 18e
0  /  99
1999 107 662 0,4 9e
0  /  99
2004 241 743 0,9 10e
0  /  99
2009 Pas de liste
2014 301 139 1,0 10e
1  /  96
Udo Voigt Non-inscrits
2019 101 323 0,3 15e
0  /  96
Udo Voigt

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Représentation du NPD dans les Länder
  • dans l'opposition
Résultats électoraux du NPD dans les Lantage depuis 1990
( : dans l'opposition, abs : absent du scrutin)
Année BW BY BE BB HB HH HE MV NI NW RP SA SN ST SH TH
1990 abs abs 0,1 0,2 0,2 0,0 0,2 0,7 0,1 0,2
1991 abs abs abs abs
1992 0,9 abs
1993 abs
1994 0,1 abs 0,1 0,2 abs abs abs abs
1995 abs 0,1 0,3 abs
1996 abs 0,4 abs
1997 0,1
1998 0,2 1,1 abs abs
1999 0,8 0,7 0,3 0,2 abs 1,4 0,2
2000 0,0 1,0
2001 0,2 0,9 abs 0,5
2002 0,8 abs
2003 abs abs abs abs
2004 abs 0,3 4,0 9,2
(12)
1,6
2005 0,9 1,9
2006 0,7 2,6 7,3
(6)
1,2 abs
2007 abs
2008 1,2 abs 0,9 1,5
2009 2,5 0,9 1,5 5,6
(8)
0,9 4,3
2010 0,7
2011 1,0 2,1 1,6 0,9 6,0
(5)
1,1 4,6
2012 0,5 1,2 0,7
2013 0,6 1,1 0,8
2014 2,2 4,9 3,6
2015 0,2 0,3
2016 0,4 0,6 3,0 0,5 1,9
2017 abs 0,3 0,7 abs
2018 abs 0,2
2019 abs abs 0,6 0,5
2020 abs
2021 abs 0,1 0,8 abs 0,3

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Valerie Höhne, « Niedergang der NPD: Ein lächerlicher Verein », Der Spiegel,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Luciano Cheles, Ronnie Ferguson et Michalina Vaughan, Neo-Fascism in Europe, Longman, Westdeutscher Verlag, , p. 71
  3. (de) Horst W. Schmollinger et Richard Stöss, Die Parteien und die Presse der Parteien und Gewerkschaften in der Bundesrepublik Deutschland 1945–1974, p. 187
  4. Stöss, Richard (1989). Die extreme Rechte in der Bundesrepublik: Entwicklung – Ursachen – Gegenmaßnahmen. Westdeutscher Verlag. p. 126
  5. « Nationaldemokratische Partei Deutschlands » [archive du ], (consulté le )
  6. (en) « European Court Could Thwart Bid to Ban Far-Right Party », SPIEGEL ONLINE, (consulté le )
  7. (en) « German far-right NPD threatens vigilante patrols », BBC News, (consulté le )
  8. (en) Nate Berg, « Germany’s ‘joke’ party wants seat at EU table », POLITICO (Europe edition),
  9. a b et c (en) Christina Schori Liang, Europe for the Europeans : The Foreign and Security Policy of the Populist Radical Right, Ashgate Publishing, Ltd., , 336 p. (ISBN 978-1-4094-9825-4, lire en ligne), « 'Nationalism Ensures Peaces': the Foreign and Security Policy of the German Populist Radical Right After Reunification », p. 139
  10. a et b (en) « Neo-Nazi NPD party takes hold in municipal vote in Saxony », thelocal.de/, (consulté le )
  11. a et b (en) « Neo-Nazis push into town councils », sur thelocal.de, (consulté le )
  12. a et b (de) « Neonazis in der NPD auf dem Vormarsch », sur sueddeutsche.de, (consulté le )
  13. a et b erreur modèle {{Lien archive}} : renseignez un paramètre « |url= »
  14. Agnieszka Pikulicka-Wilczewska, « German town on alert as neo-Nazi festival, counter events held », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. https://www.tagesspiegel.de/politik/auswertung-des-verfassungsschutzes-zahl-der-rechtsextremisten-steigt-um-ein-drittel/25339368.html
  16. (de) « tagesschau.de », sur wahl.tagesschau.de, (consulté le )
  17. (de) Verfassungsschutzbericht 2010, (lire en ligne [archive du ]), p. 67
  18. (en) John D. Nagle, The National Democratic Party : Right Radicalism in the Federal Republic of Germany, Hardcover,
  19. Adolf Kimmel, « Les partis politiques : continuité et changement », dans Adelheid Hege, Adolf Kimmel et Stephan Martens, Regards sur l'Allemagne unifiée, Documentation française, , 168 p. (EAN 3303331952350).
  20. « Jean-Marie Le Pen rejoint un parti européen néofasciste », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  21. Thomas Wieder, « L’Allemagne bat son record de listes aux élections européennes », sur Le Monde, (consulté le ).
  22. « Berlin : un spot télé néo-nazi interdit », sur lefigaro.fr, .
  23. « Allemagne : le racisme et l’antisémitisme affichés du NPD », sur yabiladi.com, .
  24. « Le chef du NPD néonazi nie l'holocauste », sur nouvelobs.com, .
  25. Jean-Sébastien Lefebvre, « Le guide de l'extrême droite européenne », sur slate.fr, .
  26. a et b « Un néonazi allemand à la commission des libertés du Parlement européen », sur lemonde.fr, .
  27. « Résultats Européennes 2014 : en Allemagne, les néo-nazis du NPD obtiennent un siège », sur rtl.fr, .
  28. « La meurtrière cellule néonazie allemande serait liée au NPD », sur lemonde.fr, .
  29. a et b (de) Verfassungsgericht verlangt mehr Beweise gegen die NPD, jungefreiheit.de, 23 mars 2015
  30. (de) Verfassungsschutz führte elf V-Leute in NPD-Spitze, zeit.de, 15 mai 2015
  31. (de) Deutsche Welle article [1]
  32. (de) « Landtagswahl Saarland 2009 », sur wahl.tagesschau.de.
  33. Mecklembourg-Poméranie : la droite nationale entre au Landtag ! sur le site Altermedia.
  34. (en) « German state expels far-right MPs », sur BBC News, (consulté le ).
  35. Nicolas Barotte, « Allemagne : le parti d'Angela Merkel vaincu par les populistes », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  36. « Berlin s'alarme d'une "nouvelle forme de terrorisme d'extrême droite" », Le Monde, 14 novembre 2011.
  37. « Un « réseau brun » secoue l’Allemagne », RFI, 25 novembre 2011.
  38. « L'Allemagne envisage d'interdire le parti néo-nazi NPD », Libération, 18 novembre 2011.
  39. « Trois Allemands sur quatre pour interdire le parti néo-nazi NPD, selon un sondage », Le Point, 25 novembre 2011.
  40. Congrès extraordinaire 2009
  41. chant de campagne du parti en 2009
  42. Voir par exemple Deutsche Zukunft, Publication de la fédération régionale NPD de Rhénanie-du-Nord-Palatinat, numéro de l'été 2003, p. 3 et les autres publications citées dans le rapport 2003 du Verfassungsschutz (disponible sur le site officiel (de))
  43. « Entretien avec Frank Franz », sur lapravda.ch, .
  44. a et b Par la voix d'Udo Pastörs (en), cité par Frédéric Lemaître, « Rencontre avec un dirigeant néonazi allemand », lemonde.fr, 16 octobre 2015.
  45. (en) Karl Richter, « “Israel is a terror state” – Nationaldemokratische Partei Deutschlands (NPD) », sur npd.de, (consulté le )
  46. (en) Karl Richter, « „Terrorstaat Israel“ – Nationaldemokratische Partei Deutschlands (NPD) », sur npd.de, (consulté le )
  47. (de) « Udo Voigt: „Die NPD steht an der Seite des Iran!“ – Das Europaparlament blendet die wahren Drahtzieher der Iran-Krise aus - Nationaldemokratische Partei Deutschlands (NPD) », sur honestlyconcerned.info, (consulté le )
  48. (de) « Die NPD bekommt Post aus dem Iran: „Kampf gegen unarische Kulturen“ », sur ENDSTATION RECHTS. (consulté le )
  49. https://www.thelocal.de/20090625/20193
  50. https://eurojewcong.org/20/3517-neo-nazis-plan-gaza-holocaust-vigil-in-berlin.html
  51. (de) « NPD wird immer fetter », sur taz.de, 7 février 2005..
  52. Luc André, « Zizanie chez les néo-nazis allemands », sur lefigaro.fr, .
  53. (de) « Neuer NPD-Chef Frank Franz: Pastörs' Erbe setzt sich durch », spiegel.de, 1er novembre 2014

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]