Darbres
Darbres | |||||
Vue d'ensemble de Darbres, depuis la route de Lussas. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Berg et Coiron | ||||
Maire Mandat |
Patricia Eyraud 2020-2026 |
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Code postal | 07170 | ||||
Code commune | 07077 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
265 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 38′ 55″ nord, 4° 30′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 337 m Max. 880 m |
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Superficie | 16,52 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Aubenas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Berg-Helvie | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Darbres est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Positionnée en Ardèche méridionale, elle est nichée aux contreforts sud du Coiron.
Elle s'étend sur 16,52 km2 dont la spécificité du paysage entraîne rapidement le visiteur de 330 m à 880 M d'altitude.
Elle comprend un centre village traversé par la départementale 224 ainsi que de nombreux hameaux ou écarts.
La commune fait partie de l'arrondissement de Largentière, du canton de Berg-Helvie (Villeneuve de Berg / Le Teil) et de la Communauté de communes Berg et Coiron.
Géographie
La commune de Darbres se situe en Ardèche du Sud à 600 km de Paris, 170 km de Lyon, 210 km de Marseille, 110 km du Puy-en-Velay, 60 km de Valence, 45 km de Montélimar et 21 km de Privas (préfecture de l'Ardèche).
Sa position géographique sur les contreforts sud du massif du Coiron offre à la commune de Darbres un climat plutôt clément en hiver : la limite pluie / neige située vers 700 m d’altitude limite à son seul territoire septentrional des risques d’enneigement importants et durables. Le vent du nord dominant et une altitude moyenne de 600 m procurent par ailleurs en été une agréable sensation de fraîcheur. Aux confins des Cévennes à l’ouest, Darbres peut aussi être touché par des épisodes cévenols en automne ou au printemps.
La rivière Auzon prend sa source au nord de la commune (à Freyssenet), la traverse ou la borde sur près de 10 km, et reçoit les ruisseaux des Barbes (nord-ouest) et de Gatima ( nord-est). Elle se jette dans l’Ardèche (rive gauche) à Vogüé.
Communes limitrophes
Darbres est limitrophe de sept communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
Saint-Priest | Freyssenet | Berzème | ||
Saint-Laurent-sous-Coiron | N | Saint-Gineys-en-Coiron | ||
O Darbres E | ||||
S | ||||
Lussas | Mirabel |
Urbanisme
Typologie
Darbres est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,2 %), prairies (28,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Le blason de la commune, avec truite et châtaigne, a été dessiné par Christophe GRUDNOWSKI en 1992. [réf. nécessaire]
Son passé industriel est marqué par la présence du moulinage qui a fonctionné du 18ème siècle jusqu’à la moitié du 20ème siècle. L’usine a largement contribué au développement économique et démographique local. À son apogée, environ 70 employés, essentiellement des ouvrières, y travaillaient. Deux canaux (béalières) alimentaient le moulinage. Celui prélevé juste en aval du pont sur l’Auzon est encore en état, permettant l’irrigation des jardins qui le bordent.
Le tourisme joue un rôle essentiel. Des nombreux hébergeurs (deux campings privés et de nombreux gites) permettent l’accueil de touristes plus que jamais en quête d’authenticité, de calme et de nature.
Le tissu associatif reste dynamique.
Une dizaine d’éleveurs maillent le territoire agricole de la commune.
La truite et la châtaigne sont encore fières d'en représenter le symbole.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2021, la commune comptait 265 habitants[Note 3], en évolution de +13,73 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
La Fontaine intermittente de Boulègue (ou de Boulaigue) possède une légende. Lorsque son eau se teinte d'ocre, cela signifie que l'on est menacé par un malheur, une calamité… C'est ordinairement une eau claire et fraîche, idéale en période estivale. L'irrégularité de son débit est visible à l'œil nu. C'est une eau qui a la particularité de sourdre d'une roche calcaire alors que son environnement est basaltique. Cette résurgence est référencée dans le guide Michelin.
Pour s'y rendre depuis le village de Freyssenet, suivre la direction indiquée par les panneaux "Ferme de Boulègue" (direction de l'ouest). Au hameau de la Prade, à 3 km, tourner à gauche.
L’église Saint-Arconce de Darbres
L’église a été édifiée à la fin du 19ème siècle, en remplacement de « la vieille église de la Violle, le vieux DARBRES (chef-lieu) ».
En date des 5 février et 5 mars 1868, le conseil municipal a voté « l’acquisition d’un terrain destiné à servir d’emplacement à la construction d’une nouvelle église ».
L’acte de vente du « terrain de 1200 m2 » a été signé le 16 juillet 1868, vente «consentie pour la somme de six cents francs ».
Le 27 avril 2016, l’église reçoit la visite du Conservateur des Antiquités et Objets d’Art mandaté par la Direction régionale des affaires culturelles de la Région Rhône-Alpes.
De cette opération de récolement, il ressort que l' édifice ne décèle aucun trésor.
Cependant, certains objets mobiliers s'avèrent dignes d’intérêt :
- A droite en entrant, le tableau du Christ en croix est une copie du tableau éponyme de Pierre-Paul PRUD’HON. Cette copie a été réalisée par Madame Sargine ANGRAND-CAMPENON, épouse MUNIER. La commande destinée à l’église avait été faite à l’artiste en 1873 par la mairie de DARBRES qui l’avait réceptionnée dès cette année-là.
- A l’étage, au niveau de la tribune, le vitrail de la façade est signé Louis-Victor GESTA. Sans l’œil averti du conservateur, difficile de déceler la signature de ce peintre-verrier de renom du 19ème siècle dont plus de 8000 églises ont été équipées de l’une de ses œuvres. Le vitrail a quelque peu souffert de l’épreuve du temps. La notoriété de son créateur devrait encourager sa restauration et sa protection. La légende qui identifie cette œuvre n’est-elle pas « Saint Arconce, protégez-nous. 1873 » ?
- Au sommet, le clocheton qui domine l’édifice est équipé d’une cloche d’airain dont le fonctionnement a été automatisé il y a plusieurs dizaines d’années; le contrepoids en chêne a été solidarisé et un système électrique déclenche désormais les sonneries.
- Le monument aux morts
- Notre commune a largement contribué à l’effort de guerre et à la Paix retrouvée : en témoignent les noms des 24 soldats gravés sur la stèle. Le monument fait partie des 36.000 érigés dans tout le territoire à la demande du Gouvernement afin « non pas de glorifier la victoire mais pour honorer ceux qui ont perdu la vie ». Le 13 juin 1920, la somme de 400 Francs est inscrite au budget primitif 1921 de la commune pour sa réalisation. Le 21 août 1920, une souscription publique est lancée : elle va rapporter 3040 Francs. Le conseil municipal, alors dirigé par Arsène DUMAS, a choisi le modèle de la stèle et son lieu d’implantation, sélectionné un marbrier de LANAS, validé la proposition de Elie CROZE, maçon local « qui prendra tout à sa charge » et voté un crédit supplémentaire de 400 Francs. Le 4 septembre 1921, sur la proposition d’un adjoint, la pose d’une grille métallique est décidée afin de clôturer l’emplacement. Depuis, chaque 11 novembre, les municipalités qui se sont succédé rendent hommage aux soldats de DARBRES « Morts pour la France ».
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.