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Société théosophique

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Emblème de la Société théosophique.

La Société théosophique est une association internationale prônant la renaissance du principe théosophique remontant à l'Antiquité grecque selon lequel toutes les religions et philosophies possèdent un aspect d'une vérité plus universelle. Sa devise est : « il n'y a pas de religion supérieure à la vérité »[1].

Son enseignement consiste en un syncrétisme liant le bouddhisme, l'hindouisme, l'ésotérisme et de manière générale toutes les autres traditions religieuses[2].

Elle fut fondée à New York le , par Helena Petrovna Blavatsky, ainsi que par le colonel Henry Steel Olcott et William Quan Judge. Ses quartiers généraux furent établis en Inde à Adyar (Chennai).

Elle a influencé un certain nombre de personnalités dont Gandhi[3] et fut l'objet de persécutions et de critiques au cours de son histoire.

Malgré un certain nombre de crises et de scissions (notamment après l'affaire Krishnamurti), l'organisation reste présente sur tous les continents et possède des sections nationales dans une cinquantaine de pays.

Principes

Les principes de la Société théosophique tels qu'exposés dans sa brochure publiée en 1979[4] :

Les trois buts

La Société théosophique est une organisation internationale ayant pour but de :

  1. Former un noyau de la fraternité universelle de l'humanité, sans distinction de race, credo, sexe, caste ou couleur ;
  2. Encourager l'étude comparée des religions, des philosophies et des sciences ;
  3. Étudier les lois inexpliquées de la nature et les pouvoirs latents dans l'homme.

L'opinion religieuse n'est pas demandée aux nouveaux membres entrant dans la société.

La société n'a pas de dogme, et ne désigne donc pas d'hérétiques. Personne n'en est exclu pour ne pas croire à tel ou tel enseignement théosophique. On peut même les repousser tous, sauf le principe de fraternité humaine, et cependant revendiquer dans ses rangs une place et des droits.

L'avenir de la société est lié à l'obligation d'abriter en elle-même la plus large diversité d'opinion sur toutes les questions compatibles avec une divergence d'idées. Il n'est pas souhaitable qu'elle soit l'asile d'une seule école de pensée.

À chacun de ses membres incombe le devoir de préserver pour lui-même et pour les autres l'indépendance intellectuelle. La Société théosophique est la « servante de la sagesse divine ». Elle a pour devise : « aucune religion n'est au-dessus de la vérité ».

Les trois vérités

  1. « Le principe qui donne la vie habite en nous et hors de nous ; il est immortel et éternellement bienfaisant. Il ne peut être vu ni entendu mais celui qui aspire à le percevoir le perçoit. »
  2. « L'âme de l'homme est immortelle, et son avenir est d'une gloire et d'une splendeur sans limites. »
  3. « Une loi divine de justice absolue karma gouverne le monde, en sorte que chacun est en vérité son propre juge. […]

Nous devons distinguer entre Dieu considéré comme l'existence infinie, l'Absolu Brahman, le Tout, et la manifestation de cette existence unique, c'est-à-dire le Dieu révélé, le Logos, le Verbe qui développe et dirige l'univers. »

À chacune de ces grandes vérités se rattachent d'autres, secondaires et complémentaires.

Histoire

Helena Blavatsky (au centre, debout), Henry Steel Olcott (au centre, assis) et Damodar Mavalankar (3e de gauche) à un congrès de la Société de théosophie à Bombay (Mumbai) en 1881.

La Société théosophique fut fondée à New York le , par Helena Petrovna Blavatsky, ainsi que par le colonel Henry Steel Olcott, William Quan Judge, Charles Sotheran, le docteur Seth Pancoast, George H. Felt et quelques autres.

La doctrine théosophique repose à ses débuts sur l'enseignement allégué de deux mahatmas (maîtres de sagesse) indiens connus sous les noms de Moryah et Koot Hoomi (K. H.), avec qui Helena Blavatsky affirmait être en contact[5]. Après des études personnelles poussées et différents voyages, Blavatsky publie La Doctrine secrète en 1888, ouvrage volumineux qui sera la base de son enseignement ésotérique.

Ses quartiers généraux furent établis en Inde, d'abord à Varanasi puis à Adyar (près de Chennai).

Elle compte alors parmi ses plus éminents membres Charles Leadbeater, Annie Besant, Francesca Arundale et Rudolf Steiner.

Annie Besant succéda au colonel Olcott à la tête de la Société théosophique de 1907 à 1933, et donna au mouvement une impulsion mondiale.

Curuppumullage Jinarajadasa (1875-1953), franc-maçon d'obédience du Droit humain et théosophe fut président de la Société théosophique à Adyar de 1946 à 1953. En 1949, il fonda à Adyar (en banlieue de Chennai) l'École de sagesse (School of Wisdom)[6].

Nilakanta Sri Ram fut le cinquième président de 1953 à sa mort en 1973.

Malgré un certain nombre de crises et de scissions, notamment après l'affaire Krishnamurti, l'organisation reste présente sur tous les continents et possède des sections nationales dans une cinquantaine de pays.

Elle était présidée par Radha Burnier (en) jusqu’à la mort de cette dernière en 2013. Tim Boyd lui succéda en 2014.

Jiddu Krishnamurti

En 1908, Annie Besant et C. W. Leadbeater découvrent le jeune Jiddu Krishnamurti en qui ils voient le futur « instructeur du monde ». La Société théosophique mène alors une campagne intense destinée à le promouvoir.

Krishnamurti gagne toutefois en indépendance et se détache progressivement de l'influence de la société.

Quelques années plus tard, cette annonce et les événements suivants provoquent des scissions : notamment Rudolf Steiner qui fonde à Berlin en 1913 la Société anthroposophique, et Mario Roso de Luna qui fonde le mouvement Schola Philosophicae Initiationis à Madrid en 1928.

En août 1929, Krishnamurti décide de dissoudre l'organisation mondiale établie en 1913 pour le soutenir et qui avait été appelée « l'ordre de l'Étoile du matin ». Selon Mary Lutyens, le dernier lien avec la Société théosophique fut rompu avec la mort d'Annie Besant, sa mère adoptive, en 1933. Krishnamurti passe le reste de sa vie à faire des conférences où il exposait sa vision personnelle de la spiritualité et de l'amélioration de soi.

La pensée de Krishnamurti est résumée dans son texte de 1980, Le Cœur des enseignements. Il se fonde sur sa citation de 1929, selon laquelle « la vérité est un pays sans chemin ». L'acquisition de cette « vérité » (qu'il appelait aussi « l'art de voir ») ne peut, selon lui, se faire au travers d'aucune organisation, d'aucun credo, d'aucun dogme, ni de prêtre ou de rituel, ni à travers aucune philosophie ou une quelconque technique psychologique. Il se disait aussi libre de toute nationalité (comme de toute culture ou religion) parce que selon lui, l'attachement à la nationalité, à une culture ou à une religion provoque la séparation qui est à son tour à l'origine des conflits.

Persécutions

Les mouvements théosophiques se voient dès 1935 persécutés à l'égal de la franc-maçonnerie par le pouvoir nazi. Dès le début de la Seconde Guerre mondiale des lois anti-sectes qui entraînent des déportations et des massacres sont promulguées.

En France, le siège de la Société de théosophie, 4, square Rapp à Paris (7e) se voit réquisitionné et devient un service anti-maçonnique et anti-sectes de la Préfecture de police dirigé par le commissaire spécial Georges Moerschel (le , il sera condamné aux travaux forcés à perpétuité). Les archives retrouvées au 4, square Rapp révèlent en chiffres globaux relatés ci-dessus, que 60 000 personnes ont été fichées, 6 000 personnes de France ont été inquiétées pour appartenance à une loge ou à une secte, 549 ont été fusillées, 4 décapitées à la hache et 989 ont été déportées dans les camps de concentration.

Aux Pays-Bas, à Ommen, un camp de vacances fondé par les théosophes et Jiddu Krishnamurti est réquisitionné pour servir de camp de concentration. La transformation du camp d'Ommen en camp de concentration débute le . Les premiers prisonniers arrivèrent dès le .

En Espagne durant la dictature franquiste, le théosophe Eduardo Alfonso fut jugé conformément à la « loi pour la répression de la franc-maçonnerie et du communisme » et condamné à plusieurs années de captivité passées dans la prison de Burgos de 1942 à 1948. Après avoir accompli sa condamnation, Eduardo Alfonso a été exilé en Amérique latine jusqu'à 1966, date à laquelle il est revenu dans son pays.

Influences, personnalités et critiques

Personnalités influencées

Le mahatma Mohandas Karamchand Gandhi confiait à son biographe Louis Fischer son admiration pour la théosophie : « La théosophie est la fraternité des hommes […]. C'est l'hindouisme dans ce qu'il a de meilleur ». Il déclara à Fischer, que sa rencontre avec les théosophes éveilla en lui sa mission de libérateur de l’Inde.

Sylvia Cranston, membre de la Société théosophique et biographe d'Helena Blavatsky, écrit qu'Albert Einstein possédait un exemplaire de La Doctrine secrète d'Helena Blavatsky — selon le témoignage de la nièce du chercheur, ainsi que celui d'un dénommé Jack Brown lui ayant rendu visite en 1935 — dans lequel il aurait dit avoir trouvé des « observations intéressantes[7] ». Pour ce même auteur, il aurait connu cette œuvre soit par ses échanges avec l'astronome théosophe suédois Gustav Strömberg soit par l'intermédiaire du physicien Robert Millikan qui fut, quant à lui, « profondément intéressé » par La Doctrine Secrète[8].

Des artistes ont été inspirés par les doctrines de la théosophie. Les compositeurs Ruth Crawford-Seeger, Dane Rudhyar, Cyril Scott et Alexandre Scriabine. Dans le domaine des arts picturaux et de la littérature les théories théosophiques eurent du succès, comme auprès de James Ensor, Wassily Kandinsky, Bucura Dumbravă, Piet Mondrian, Adolf Robbi, Jackson Pollock, Franz Kafka, George William Russell ou William Butler Yeats.

La théosophie moderne aurait touché dans sa jeunesse londonienne l'exploratrice et tibétologue Alexandra David-Néel et l'aurait incitée à explorer l'Asie. Elle aurait même vécu un certain temps dans une maison au siège international de la Société théosophique à Adyar en Inde, dont elle décrit les adeptes avec une certaine ironie dans un livre posthume, Le sortilège du mystère[9].

Races-racines

Certains auteurs comme Nicholas Goodrick-Clarke pensent qu'Adolf Hitler aurait été inspiré par le livre La Doctrine secrète d'Helena Blavatsky[10], et qu'il en aurait tiré une interprétation erronée du concept de race Aryenne et de sa suprématie[11], notamment à partir du chapitre IV du volume 3, Création des premières races[12] où elle décrit les différentes races-racines qui correspondraient selon elle à différents continents hypothétiquement disparus (Hyperborée, Lémurie, Atlantide). Or les « vagues de vie » auxquelles elle fait référence dans la Doctrine Secrète s'étendent sur des dizaines de millions d'années, et elle condamna fermement, au nom de la théosophie, toute forme de racisme quel qu'il soit[13] cherchant à promouvoir une fraternité universelle[14]. L'influence de Blavastky sur plusieurs nazis qui étaient ses admirateurs est attestée : Guido von List (1848-1919) et Jörg Lanz von Liebenfels, occultistes autrichiens[15], Rudolf von Sebottendorf qui est le fondateur de la Société Thulé, Karl Haushofer, ou encore Dietrich Eckart, à qui Hitler dédiera son Mein Kampf et qui déclarait avoir initié ce dernier au livre La Doctrine secrète[16].

Point de vue de René Guénon

Parmi les opposants à la théosophie moderne, René Guénon est un des plus virulents. Dans la seconde édition de 1928 du livre Le Théosophisme, histoire d'une pseudo-religion (1921), il déclare en note additionnelle : « … voyant dans le théosophisme une erreur des plus dangereuses pour la mentalité contemporaine, nous avons estimé qu'il convenait de dénoncer cette erreur au moment où, par suite du déséquilibre causé par la guerre, elle prenait une extension qu'elle n'avait jamais eue jusque-là… »[17].

Guénon établit dans son ouvrage une distinction entre « théosophie » et « théosophisme ». Dans l'avant-propos, il écrit : « Nous devons avant tout justifier le mot usité qui sert de titre à cette étude : pourquoi « théosophisme » et non « théosophie » ? C'est que, pour nous, ces deux mots désignent deux choses très différentes, et qu'il importe de dissiper, même au prix d'un néologisme ou de ce qui peut paraître tel, la confusion que doit naturellement produire la similitude d'appellation. […] En effet, bien antérieurement à la création de la Société dite théosophique, le vocable de théosophie servait de dénomination commune à des doctrines assez diverses, mais appartenant cependant toutes à un même type, ou du moins procédant d'un même ensemble de tendances ; il convient donc de lui garder la signification qu'il a historiquement. »

Il précise aussi au début de L'Homme et son devenir selon le Vêdânta :

« Si les prétendus théosophes dont parle M. Oltramare ignorent à peu près tout des doctrines hindoues et ne leur ont emprunté que des mots qu’ils emploient à tort et à travers, ils ne se rattachent pas davantage à la véritable théosophie, même occidentale ; et c’est pourquoi nous tenons à distinguer soigneusement « théosophie » et « théosophisme ». Mais, laissant de côté le théosophisme, nous dirons qu’aucune doctrine hindoue, ou même plus généralement aucune doctrine orientale, n’a avec la théosophie assez de points communs pour qu’on puisse lui donner le même nom ; cela résulte immédiatement du fait que ce vocable désigne exclusivement des conceptions d’inspiration mystique, donc religieuse, et même spécifiquement chrétienne. La théosophie est chose proprement occidentale ; pourquoi vouloir appliquer ce même mot à des doctrines pour lesquelles il n’est pas fait, et auxquelles il ne convient pas beaucoup mieux que les étiquettes des systèmes philosophiques de l’Occident ? »

— René Guénon, L'Homme et son devenir selon le Vêdânta (1925)

Une critique de cet ouvrage de Guénon a paru en 1922, signée "Paul Bertrand", pseudonyme du professeur universitaire suisse Georges Méautis[18].

Selon Frédéric Lenoir, « même si Guénon est parfois injuste dans sa critique implacable de la Société théosophique — cette critique part aussi d'une position spirituelle bien précise —, nous nous rangeons à sa conclusion selon laquelle « le théosophisme ne représente absolument rien de la pensée orientale authentique ». Le bouddhisme n'est ici qu'un alibi pour présenter une doctrine qui reste fondamentalement marquée du sceau de la tradition occidentale, notamment chrétienne. [...] Le théosophisme est sans doute le premier syncrétisme christiano-bouddhiste de l’histoire [...]. Même si le résultat peut légitimement être jugé désastreux par les représentants des systèmes religieux concernés [...] il n'en demeure pas moins, pour l'historien comme pour le sociologue, un moment important de l'histoire moderne des idées religieuses[19]. »

Membres illustres

Marthe North-Siegfried (1866-1939)

Membres illustres de la Société théosophique :

Section française

Bâtiment de la section française de la Société théosophique, situé dans le 7e arrondissement de Paris.
Immeuble place Gutenberg à Strasbourg, siège de la Bibliothèque Pythagore et de la section de la Société théosophique
Diplôme fondateur de la branche « Pythagore » de Strasbourg le 26 janvier 1920
  • La section française a son quartier général au 4, square Rapp à Paris (7e) depuis 1920. Elle a fêté son centenaire en 1999.
  • Il existe une section autonome très ancienne de la Société théosophique à Strasbourg fondée dès 1920 par Caroline Marthe North-Siegfried (1866-1939) : l'Association philosophique et humanitaire de la bibliothèque Pythagore, qui a son siège 2 rue des Hallebardes.

Annexes

Bibliographie

Ouvrages

Études

  • B. F. Campbell, Ancient Wisdom Revived, University of California Press, 1980
  • René Guénon, Le théosophisme, histoire d'une pseudo-religion, 1921
  • Jacques Lantier, La théosophie, Culture, Arts, Loisirs, 1970
  • Peter Washingtton, La saga théosophique. De Blavatsky à Krishnamurti (1993), Chambéry, Éditions Exergue, 1999
  • Pierre Mollier, Adyar, Occulte « Gate of India », Politica Hermetica, no 7, 1993, p. 65-75 (1993)
  • Joscelyn Godwin, The Beginnings of Theosophy in France, Londres, Theosophical History Center, 1989.
  • Marie-José Delalande: Le mouvement théosophique en France, 1871-1921, doctorat d'histoire, Université du Maine, 2007.
  • Denis Andro, "L'utopie théosophique. Autour des socialistes des débuts de la Société Théosophique en France", Cahiers Charles Fourier n°22, 2011 (en ligne).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Site de la Société Théosophique en France
  2. "Une esquisse de la théosophie", C. W. Leadbeater, traduit de l'anglais par Guillaume de Fontenay, Publications théosophiques, 1903, p. 7, "Ce qu'est la théosophie" [lire en ligne]
  3. Gandhi, Autobiographie ou mes expériences de vérité (The Story of my Experiments with Truth) (1re éd. 1929), trad., PUF, 2003.
  4. Pierre A. Riffard, L'ésotérisme, Ed. Robert Laffont, 1990, p. 818-819
  5. (en) Janet Oppenheim, The other world : Spiritualism and psychical research in England, 1850-1914, Cambridge, Cambridge University Press, , 503 p. (ISBN 0-521-26505-3), p. 173.
  6. https://theosophy.wiki/en/School_of_the_Wisdom
  7. (en) « It's a very strange book, and I've even told prof. Heisenberg, my fellow physicist, to get a copy and keep it on his desk. I urged him to dip into it when he's handicapped by some problem. The strangeness of this book may relax or possibly inspire him. [...] Mme Blavatsky is a bit wild and somewhat irrational and speaks as if she were the Oracle of Delphi. But il will admit that I find interesting observations in her book which was published, as you know, back in 1888, at a time when physics and science were in their swaddling clothes. » (Source : Jack Brown, « I visit Professor Einstein », Ojai Valley News,‎ (lire en ligne).
  8. (en) Sylvia Cranston, HPB - The Extraordinary Life and Influence of Helena Blavatsky, Founder of the Modern Theosophical Movement, New York, G.P. Putnam’s Sons, (ISBN 978-0-87477-688-1, lire en ligne), p. 434-435, 605-606
  9. David-Néel (Alexandra), Le sortilège du mystère, Faits étranges et gens bizarres rencontrés au long de mes routes d'Orient et d'Occident, Pocket 2196, Paris 1983. (Recueil de notes publié à titre posthume) (ISBN 2266038265)
  10. Goodrick-Clarke (Nicholas), Les racines occultistes du nazisme, les aryosophistes en Autriche et en Allemagne 1890-1935, éditions Pardes, 1998. (ISBN 2867140692)
  11. « Annual 3 Chapter 9 - Simon Wiesenthal Center Multimedia Learning Center », sur motlc.wiesenthal.com (consulté le )
  12. Blavatsky (Helena Petrovna), La Doctrine Secrète, volume 3, éditions Adyar, 2000. (ISBN 2850002151)
  13. Blavatsky (Helena Petrovna), La Clef de la théosophie, éditions Adyar, 2000. (ISBN 2850001449)
  14. (en) Joseph Howard Tyson, Madame Blavatsky Revisited, iUniverse, , 416 p. (ISBN 978-0-595-85799-9, lire en ligne), p. 347
  15. (en) Peter Levenda, The Hitler Legacy : The Nazi Cult in Diaspora : How it was Organized, How it was Funded, and Why it Remains a Threat to Global Security in the Age of Terrorism, Nicolas-Hays, Inc., , 320 p. (ISBN 978-0-89254-591-9, lire en ligne), p. 34
  16. (en) Richard S. Levy, Dean Phillip Bell et William Collins Donahue, Antisemitism : A Historical Encyclopedia of Prejudice and Persecution, ABC-CLIO, , 828 p. (ISBN 978-1-85109-439-4, lire en ligne), p. 73
  17. Guénon (René), Le Théosophisme, histoire d'une pseudo-religion, éditions Traditionnelles (reproduction en fac-simile), Paris 1996. (ISBN 2713800609)
    Voir aussi l'édition de 1978, augmentée de textes et annotations (ASIN : B0014VGYI6).
  18. (en) Theosophy and Theosophism: Response to a Criticism of Theosophy by René Guénon
  19. La rencontre du bouddhisme et de l'Occident, Fayard, , 393 p. (ISBN 978-2-213-66068-4, lire en ligne), p. 100–101