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« Tempête Klaus » : différence entre les versions

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| dommages = {{unité|600000000|€}} (estimation pour la France)<ref>Estimation provisoire de la Fédération française des sociétés d'assurance réalisée le 27/01/2008 - [http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/01/27/tempete-le-bilan-s-alourdit-a-onze-morts_1147027_3224.html LeMonde.fr avec AFP du 28/01/2009]</ref>
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| mortalité = 30 morts<br>(bilan provisoire - [[Tempête Klaus#Victimes|détail]])
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==Déroulement des intempéries==
==Déroulement des intempéries==

L'émergence d'un [[Dépression (météorologie)|centre de basses pressions]] susceptible de se transformer en tempête potentiellement dangereuse conduit les services de la météorologie nationale espagnole à émettre un bulletin d'alerte dès le 22 janvier<ref>[http://es.reuters.com/article/topNews/idESMAE50M0C320090123?pageNumber=1&virtualBrandChannel=0 Reuters (en espagnol)]</ref>. </br>Dans le courant de la journée, plusieurs [[Communauté Autonome|communautés autonomes]] situées au nord de la péninsule sont placées en alerte rouge en raison d'un risque de vents violents. De fait, les ingénieurs prévisionnistes de l'''agencia estatal de meteorología'' prévoient des vents pouvant atteindre 150 km/h en rafales sur les côtes et 90 km/h dans l'intérieur des terres. Afin de prévenir tout danger, le gouvernement autonome [[Galice|galicien]] prend alors la décision de suspendre les cours dans les provinces de [[Lugo]] et de [[La Corogne]], une mesure concernant 190 000 élèves<ref>[http://www.galiciae.com/nova/23833.html Galiciae, 23 janvier 2009]</ref>.
L'émergence d'un [[Dépression (météorologie)|centre de basses pressions]] susceptible de se transformer en tempête potentiellement dangereuse conduit les services de la météorologie nationale espagnole à émettre un bulletin d'alerte dès le 22 janvier<ref>[http://es.reuters.com/article/topNews/idESMAE50M0C320090123?pageNumber=1&virtualBrandChannel=0 Reuters (en espagnol)]</ref>. </br>Dans le courant de la journée, plusieurs [[Communauté Autonome|communautés autonomes]] situées au nord de la péninsule sont placées en alerte rouge en raison d'un risque de vents violents. De fait, les ingénieurs prévisionnistes de l'''agencia estatal de meteorología'' prévoient des vents pouvant atteindre 150 km/h en rafales sur les côtes et 90 km/h dans l'intérieur des terres. Afin de prévenir tout danger, le gouvernement autonome [[Galice|galicien]] prend alors la décision de suspendre les cours dans les provinces de [[Lugo]] et de [[La Corogne]], une mesure concernant 190 000 élèves<ref>[http://www.galiciae.com/nova/23833.html Galiciae, 23 janvier 2009]</ref>.


Devant la menace d'une tempête d'une puissance potentiellement comparable aux [[Tempêtes de fin décembre 1999 en Europe|tempêtes de 1999]], les services de [[Météo-France]] placent à leur tour cinq départements français en alerte rouge : [[Pyrénées-Atlantiques]], [[Landes]], [[Haute-Garonne]], [[Hautes-Pyrénées]] et [[Gers]].
Devant la menace d'une tempête d'une puissance potentiellement comparable aux [[Tempêtes de fin décembre 1999 en Europe|tempêtes de 1999]], les services de [[Météo-France]] placent à leur tour cinq départements français en alerte rouge : [[Pyrénées-Atlantiques]], [[Landes]], [[Haute-Garonne]], [[Hautes-Pyrénées]] et [[Gers]].
</br>Dans le courant de la journée du 23 janvier, les premières rafales touchent le littoral [[Galice|galicien]] et le littoral [[cantabrique]], avant de s'étendre progressivement vers l'est. </br>En soirée, des [[bourrasque]]s de 198 km/h sont relevées au cap ''Estaca de Bares'', en [[Galice]]<ref>[http://www.lavozdegalicia.es/portada/2009/01/26/00031232988157598358619.htm La Voz de Galicia (en espagnol)]</ref>, mais également dans l'intérieur des terres, ou des valeurs similaires sont relevées à ''Cerezo de Arriba'', en [[Castille et Léon]].
</br>Dans le courant de la journée du 23 janvier, les premières rafales touchent le littoral [[Galice|galicien]] et le littoral [[cantabrique]], avant de s'étendre progressivement vers l'est. </br>En soirée, des [[bourrasque]]s de 198 km/h sont relevées au cap ''Estaca de Bares'', en [[Galice]]<ref>[http://www.lavozdegalicia.es/portada/2009/01/26/00031232988157598358619.htm La Voz de Galicia (en espagnol)]</ref>, mais également dans l'intérieur des terres, ou des valeurs similaires sont relevées à ''Cerezo de Arriba'', en [[Castille et Léon]].
</br>À [[Saint-Sébastien]], on observe des vagues de près de 14 mètres, tandis que le réseau de transports urbains de [[Bilbao]] est interrompu après des chutes d'arbres sur des [[caténaire]]s.
</br>Au [[Portugal]], près de 600 automobilistes doivent être secourus par la protection civile. 21 routes sont rendues impraticables par les intempéries dans les régions de [[Viseu]], [[Braga]] et [[Vila Real]]<ref>[http://www.jornaldigital.com/noticias.php?noticia=17392 Tempestade Klaus deixa rasto de destruição na Europa, jornal digital (en portugais)]</ref>.
</br>Au [[Portugal]], près de 600 automobilistes doivent être secourus par la protection civile. 21 routes sont rendues impraticables par les intempéries dans les régions de [[Viseu]], [[Braga]] et [[Vila Real]]<ref>[http://www.jornaldigital.com/noticias.php?noticia=17392 Tempestade Klaus deixa rasto de destruição na Europa, jornal digital (en portugais)]</ref>.


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</br>Aux premières heures du 24 janvier, l'[[Aéroport de Bordeaux - Mérignac]] est fermé par la préfecture de Gironde, tandis que le trafic ferroviaire est interrompu et que les [[Trams et bus de la communauté urbaine de Bordeaux|transports en commun (TBC)]] de la métropole girondine sont suspendus<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20090124.OBS1281/heure_par_heure_la_tempete_sur_le_sudouest.html?idfx=RSS_societe&xtor=RSS-25 La tempête sur le Sud-Ouest, Nouvel Obs]</ref>.
</br>Aux premières heures du 24 janvier, l'[[Aéroport de Bordeaux - Mérignac]] est fermé par la préfecture de Gironde, tandis que le trafic ferroviaire est interrompu et que les [[Trams et bus de la communauté urbaine de Bordeaux|transports en commun (TBC)]] de la métropole girondine sont suspendus<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20090124.OBS1281/heure_par_heure_la_tempete_sur_le_sudouest.html?idfx=RSS_societe&xtor=RSS-25 La tempête sur le Sud-Ouest, Nouvel Obs]</ref>.


Peu après, le directeur de la section aquitaine de [[Électricité réseau distribution France]], Michel Varnier, indique que 500 000 clients sont privés d'électricité en [[Aquitaine]], dont 200 000 en [[Gironde (département)|Gironde]] et 220 000 dans les [[Landes]]. Parallèlement, au plus fort de la tempête, 85 000 clients sont privés de courant dans le sud du département de la [[Charente-Maritime]]<ref>Journal Sud-Ouest, 25 janvier 2009</ref>.
Peu après, le directeur de la section aquitaine de [[Électricité réseau distribution France]], Michel Varnier, indique que 500 000 clients sont privés d'électricité en [[Aquitaine]], dont 200 000 en [[Gironde (département)|Gironde]] et 220 000 dans les [[Landes]]. Parallèlement, au plus fort de la tempête, 85 000 clients sont privés de courant dans le sud des départements de la [[Charente-Maritime]] et de la [[Charente]]<ref>Journal Sud-Ouest, 25 janvier 2009</ref>.
</br>À 8 heures, des rafales de 135 km/h à [[Bordeaux]], de 137 km/h à [[Cazaux]] et de 165 km/h à [[Biscarosse]] sont encore relevées. Le [[Pont d'Aquitaine]], principale voie d'accès à la ville de [[Bordeaux]], est fermé dans les deux sens de circulation.
</br>À 8 heures, des rafales de 135 km/h à [[Bordeaux]], de 137 km/h à [[Cazaux]] et de 165 km/h à [[Biscarosse]] sont encore relevées. Le [[Pont d'Aquitaine]], principale voie d'accès à la ville de [[Bordeaux]], est fermé dans les deux sens de circulation.
</br>Dans le même temps, la tempête atteint le [[Gers]] où 27 000 foyers sont privés d'électricité.
</br>Dans le même temps, la tempête atteint le [[Gers]] où 27 000 foyers sont privés d'électricité.
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En milieu de journée, des pointes à 159 km/h sont relevées à [[Narbonne]], 184 km/h à [[Perpignan]] et jusqu'à 216 km/h au [[Col d'Envalira]], en [[Andorre]].
En milieu de journée, des pointes à 159 km/h sont relevées à [[Narbonne]], 184 km/h à [[Perpignan]] et jusqu'à 216 km/h au [[Col d'Envalira]], en [[Andorre]].
</br>À 18 heures 40, près de 9280 foyers sont privés d'électricité dans l'[[Hérault]], où des rafales de vents atteignent les 131 km/h à [[Murviel-lès-Béziers]]<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20090124.OBS1281/heure_par_heure_la_tempete_sur_le_sudouest.html?idfx=RSS_societe&xtor=RSS-25 La tempête sur le Sud-Ouest, Nouvel Obs]</ref>.
</br>À 18 heures 40, près de 9280 foyers sont privés d'électricité dans l'[[Hérault]], où des rafales de vents atteignent les 131 km/h à [[Murviel-lès-Béziers]]<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20090124.OBS1281/heure_par_heure_la_tempete_sur_le_sudouest.html?idfx=RSS_societe&xtor=RSS-25 La tempête sur le Sud-Ouest, Nouvel Obs]</ref>.
</br>Sur la côte orientale espagnole, près de 200 000 clients sont privés d'électricité dans la [[Généralité de Catalogne]]. Les rafales atteignent les 200 km/h à [[Portbou]]<ref>[http://www.elperiodico.com/default.asp?idpublicacio_PK=46&idioma=CAS&idnoticia_PK=582420&idseccio_PK=1021 El periodico.com, consulté le 29 janvier 2009 (en espagnol)]</ref>. Le trafic ferroviaire est interrompu sur les principales lignes régionales.
</br>Plus au sud, à [[L'Alcora]], en [[Communauté Valencienne]], la chute d'une ligne à haute tension provoque des feux de forêt. Attisées par les vents violents, les flammes dévorent près de 1000 hectares de zones boisées<ref>[http://www.elperiodicodearagon.com/noticias/noticia.asp?pkid=472518 1.000 hectáreas quemadas en Valencia, El periodico de Aragon, 27 janvier 2009 (en espagnol)]</ref>.


Poursuivant sa trajectoire vers la [[Corse]] et le sud de l'[[Italie]], la tempête et les précipitations diluviennes qui l'accompagnent causent la mort de plusieurs personnes dans un [[glissement de terrain]] en [[Calabre]] le dimanche 25 janvier.
Poursuivant sa trajectoire vers la [[Corse]] et le sud de l'[[Italie]], la tempête et les précipitations diluviennes qui l'accompagnent causent la mort de plusieurs personnes dans un [[glissement de terrain]] en [[Calabre]] le dimanche 25 janvier.
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</br>Le 28 janvier 2009 à 19h 121 000 foyers sont toujours privés d'électricité en Aquitaine.


==L'après-tempête==
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Image:Uprooted trees near La Coruna January 2009.jpg|Arbres arrachés près de [[La Corogne]]
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Image:Bakio - Bermeo.jpg|Routes endommagées au [[pays basque]]
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Image:Trees & Streets (Valldoreix) 4.jpg|Dégâts en [[Catalogne]]
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Image:Trees & Streets (Valldoreix) 5.jpg|Trafic perturbé en Catalogne
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Image:Temporal Euskadi 2009.jpg|La tempête au Pays Basque
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Image:Tempête_Klaus_Mazerac_01.jpg|Dégâts en [[Gironde]]
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L'alerte rouge est levée dans le dernier département concerné par cette mesure, les [[Pyrénées-Orientales]], dans la soirée du samedi 24 janvier. Une partie des départements sinistrés passe en vigilance orange. Dans le même temps, un bilan fourni par les services de [[Électricité réseau distribution France]] évalue à 625 000 le nombre de clients privés d'électricité en [[Aquitaine]], 348 000 en [[Midi-Pyrénées]], 294 000 en [[Languedoc-Roussillon]], 20 000 en [[Poitou-Charentes]] et 500 en [[Auvergne]]<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20090124.OBS1281/heure_par_heure_la_tempete_sur_le_sudouest.html Nouvel Obs]</ref>.
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Au lendemain de la tempête, le président français [[Nicolas Sarkozy]] effectue une visite dans les zones sinistrées. Accompagné des ministres [[Jean-Louis Borloo]], [[Michel Barnier]], [[Dominique Bussereau]] et [[Michèle Alliot-Marie]], il est reçu par le maire du [[Le Pian-Médoc|Pian-Médoc]], au nord de Bordeaux<ref>[http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gJQZoeJueH5lUGllDbrHe4K0GGRA Source : AFP]</ref>.
</br>À l'issue d'une réunion de crise à la préfecture de la région [[Aquitaine]], il annonce l'intervention de l'[[armée de terre]] pour aider aux opérations de secours, ainsi que la mobilisation du « fond de solidarité des communes victimes de catastrophes naturelles ».
</br>En visite à [[Morcenx]], dans les [[Landes]], afin évaluer les dégâts sur les infrastructures ferroviaires, le président de la [[SNCF]] [[Guillaume Pepy]] parle « d'images de guerre »<ref>[http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/01/23/01016-20090123ARTFIG00510-une-grosse-tempete-menace-le-sud-ouest-de-la-france-.php Plus de 400.000 foyers toujours privés d'électricité, Le Figaro, 26 janvier 2009]</ref>.
</br>Dans la soirée du 25 janvier, cinq départements sont de nouveau placés en alerte orange en raison de risques de [[crue]]s : [[Gironde]], [[Charente-Maritime]], [[Charente]], [[Dordogne]], [[Landes]] et [[Gers]].

Le 26 janvier, la [[commission européenne]] annonce son intention d'activer le fond de solidarité de l'union européenne. Le [[secours populaire]], le [[secours catholique]] et la [[croix rouge]] lancent un appel aux dons en faveur des sinistrés<ref>[http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=37&num=1091469&PHPSESSID=0fceec7f0b94016506011d4a5445f157 Appel aux dons, La Nouvelle République]</ref>.
</br>Les média se mobilisent et une édition spéciale consacrée à la tempête est diffusée sur l'antenne locale de [[France 3 Sud]] en fin d'après-midi, tandis qu'une soirée spéciale baptisée « ''Solidarité tempête'' » est diffusée à 20 heures 35 sur le réseau local de [[France 3 Aquitaine]]. Celle-ci est relayée en direct sur les différentes antennes de [[France Bleu]] en Aquitaine<ref>[http://www.paperblog.fr/1520757/france-3-se-mobilise-apres-les-tempetes-du-sud-ouest/ France 3 se mobilise après les tempêtes du sud-ouest, Paperblog, 25 janvier 2009]</ref>.
</br>Le 27 janvier, le président de l'[[assemblée nationale]] française [[Bernard Accoyer]] rend hommage aux victimes de la tempête Klaus<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/27/01011-20090127FILWWW00492-klaus-accoyer-honorent-les-victimes.php Klaus: Accoyer honore les victimes, Le figaro, 27 janvier 2009]</ref>.

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Le 28 janvier 2009 à 19h, 121 000 foyers demeurent encore privés d'électricité en [[Aquitaine]].


== Cartes de vigilance Météo-France ==
== Cartes de vigilance Météo-France ==
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|[[Midi-Pyrénées]] || {{formatnum:477000}} || ''inconnu'' ||{{formatnum:118000}} || {{formatnum:55800}}
|[[Midi-Pyrénées]] || {{formatnum:477000}} || ''inconnu'' ||{{formatnum:118000}} || {{formatnum:55800}}
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|[[Poitou-Charentes]] || {{formatnum:85000}} || {{formatnum:20000}} ||{{formatnum:1500}}|| ''inconnu''
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; Réseau téléphonique
; Réseau téléphonique

Plusieurs centaines de milliers d'abonnés ont vu leur ligne téléphonique coupée le 24 janvier durant la tempête. [[France Télécom]] a dû mobilisé quelques {{formatnum:3000}} techniciens afin d'intervenir sur son réseau<ref name=lemagit>[http://www.lemagit.fr/article/france-telecom-tempete/2322/1/tempete-france-telecom-mise-sur-les-groupes-electrogenes-pour-retablir-les-connexions/ lemagit.fr : France Télécom mise sur les groupes électrogènes]</ref>.
Plusieurs centaines de milliers d'abonnés ont vu leur ligne téléphonique coupée le 24 janvier durant la tempête. [[France Télécom]] a dû mobiliser quelques {{formatnum:3000}} techniciens afin d'intervenir sur son réseau<ref name=lemagit>[http://www.lemagit.fr/article/france-telecom-tempete/2322/1/tempete-france-telecom-mise-sur-les-groupes-electrogenes-pour-retablir-les-connexions/ lemagit.fr : France Télécom mise sur les groupes électrogènes]</ref>.


Grâce à des sites fonctionnant sur batteries, l'impact des coupure est moindre dans la journée du 24 janvier pour s'aggraver dès le lendemain avec l'épuisement des batteries. Ainsi, on a vu le nombre d'abonnés privés de téléphone s'accroître dans la journée du 25 janvier.
Grâce à des sites fonctionnant sur batteries, l'impact des coupure est moindre dans la journée du 24 janvier pour s'aggraver dès le lendemain avec l'épuisement des batteries. Ainsi, on a vu le nombre d'abonnés privés de téléphone s'accroître dans la journée du 25 janvier.
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;Dégâts forestiers
;Dégâts forestiers

Tout juste remise de la [[Tempêtes de fin décembre 1999 en Europe|tempête de 1999]], la [[forêt des Landes]] voit à nouveau ses [[pin maritime|pins maritimes]] déracinés, voire sectionnés. Ainsi, selon les premières estimations, c'est 60%<ref>[http://tf1.lci.fr/infos/france/faits-divers/0,,4237553,00-les-crues-redoutees-sur-le-sud-ouest-.html Selon le syndicat sylvicole]</ref> de la [[forêt des Landes]] qui est détruite et environ {{unité|1000000|m³}} de bois abattu.
Tout juste remise de la [[Tempêtes de fin décembre 1999 en Europe|tempête de 1999]], la [[forêt des Landes]] voit à nouveau ses [[pin maritime|pins maritimes]] déracinés, voire sectionnés. Ainsi, selon les premières estimations, c'est 60%<ref>[http://tf1.lci.fr/infos/france/faits-divers/0,,4237553,00-les-crues-redoutees-sur-le-sud-ouest-.html Selon le syndicat sylvicole]</ref> de la [[forêt des Landes]] qui est détruite et environ {{unité|1000000|m³}} de bois abattu.


=== En Espagne ===
=== En Espagne ===

{{...}}
En [[Catalogne]], les régions du [[Baix Llobregat]], de [[Tarragone]] et du [[Vallès Occidental]] sont particulièrement touchées. Des centaines d'arbres sont arrachés par les violentes rafales, entravant les voies de communication et endommageant plusieurs habitations ou infrastructures publiques. De même, on relève des dégâts significatifs sur le [[mobilier urbain]] : cabines téléphoniques ou panneaux de signalisation routière notamment. Au plus fort de la tempête, près de 200 000 clients sont privés d'électricité dans l'ensemble de la généralité.
</br>Le 27 janvier, quatre jours après le début des intempéries, quelque 3500 clients restent plongés dans l'obscurité dans l'ensemble de la [[Catalogne]]<ref>[http://www.elperiodico.com/default.asp?idpublicacio_PK=46&idioma=CAS&idtipusrecurs_PK=7&idnoticia_PK=582083 3.500 abonados permanecen sin luz, El periodico.com, 27 janvier 2009 (en espagnol)]</ref>.
</br>En [[Galice]], au plus fort de la tempête, 500 000 clients connaissent des coupures d'électricité<ref>[http://www.lasextanoticias.com/noticia/millon/medio/abonados/luz/390237 Un millón y medio de abonados sin luz, la sexta noticias, 24 janvier 2009 (en espagnol)]</ref>. ''Emilio Pérez Touriño'', président du gouvernement autonome, indique le 25 janvier que près de 100 000 foyers restent dépourvus d'alimentation électrique<ref>[http://www.elcomerciodigital.com/oviedo/20090125/local/asturias/espana-despierta-resaca-tragico-200901252210.html España se despierta con la resaca del trágico temporal, El comercio digital, 25 janvier 2009 (en espagnol)]</ref>. La province de [[Lugo]] apparaît comme l'une des plus touchées.
</br>Au [[Pays-Basque]], 25 000 clients connaissent un sort identique à la même date.


== Rafales enregistrées ==
== Rafales enregistrées ==
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== Intervention des pouvoirs publics ==
== Intervention des pouvoirs publics==
===En France===

;Moyens militaires
;Moyens militaires
Dès le 24 janvier, une quinzaine de [[Groupe électrogène|groupes électrogènes]] a été déployée pour alimenter principalement maisons de retraite, stations de pompage et centraux téléphoniques<ref name=LePoint />.
Dès le 24 janvier, une quinzaine de [[Groupe électrogène|groupes électrogènes]] a été déployée pour alimenter principalement maisons de retraite, stations de pompage et centraux téléphoniques<ref name=LePoint />.
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[[Michel Barnier]], [[Ministère de l'Agriculture (France)|Ministre de l'Agriculture et de la Pêche]], prévoit un plan global d'actions afin de valoriser le bois abattu dans les [[forêt des Landes|Landes]] et ainsi aider la filière sylvicole<ref name=TF1_26012009>[[Journal de 20 heures#TF1|Journal Télévisé de 20H de TF1]] du 26/01/2009</ref>.
[[Michel Barnier]], [[Ministère de l'Agriculture (France)|Ministre de l'Agriculture et de la Pêche]], prévoit un plan global d'actions afin de valoriser le bois abattu dans les [[forêt des Landes|Landes]] et ainsi aider la filière sylvicole<ref name=TF1_26012009>[[Journal de 20 heures#TF1|Journal Télévisé de 20H de TF1]] du 26/01/2009</ref>.


Initialement prévu pour être déclaré dans un délai de 15 jours, l'état de catastrophe naturelle est déclaré le 29 janvier 2009<ref>[http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j4Ng067KSkKO7JfsL49e2RWgzrOg Dépêche AFP relative à l'arrêté de catastrophe naturelle]</ref>.
Initialement prévu pour être déclaré dans un délai de 15 jours, l'état de [[catastrophe naturelle]] est déclaré le 29 janvier 2009<ref>[http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j4Ng067KSkKO7JfsL49e2RWgzrOg Dépêche AFP relative à l'arrêté de catastrophe naturelle]</ref>.

==Images de la tempête==

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Image:Uprooted trees near La Coruna January 2009.jpg|Arbres arrachés près de [[La Corogne]]
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Image:Bakio - Bermeo.jpg|Routes endommagées au [[pays basque]]
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Image:Trees & Streets (Valldoreix) 4.jpg|Dégâts en [[Catalogne]]
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Image:Trees & Streets (Valldoreix) 5.jpg|Trafic perturbé en Catalogne
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Image:Temporal Euskadi 2009.jpg|La tempête au Pays Basque
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Image:Tempête_Klaus_Mazerac_01.jpg|Dégâts en [[Gironde]]
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
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{{Commons|Category:January 2009 Bay of Biscay storm|la tempête Klaus}}
=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Liste des tempêtes météorologiques européennes]]
* [[Liste des tempêtes météorologiques européennes]]


=== Notes et références ===
=== Notes et références ===
{{Références|colonnes=2}}
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
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{{Commons|Category:January 2009 Bay of Biscay storm|la tempête Klaus}}

{{Portail|météorologie|Europe}}
{{Portail|météorologie|Europe}}


Version du 29 janvier 2009 à 04:42

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Modèle:Tempête synoptique

La tempête Klaus est le nom d'une tempête qui a principalement touché le sud-ouest de la France (les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et en partie le Languedoc-Roussillon et le Poitou-Charentes), la principauté d'Andorre, le nord de l'Espagne et de l'Italie en janvier 2009.

Présentation

Elle est la plus destructrice en France depuis la tempête de 1999[1]. Son nom vient de Klaus Schümann[2] d'après le système de désignation des tempêtes européennes.

Déroulement des intempéries

L'émergence d'un centre de basses pressions susceptible de se transformer en tempête potentiellement dangereuse conduit les services de la météorologie nationale espagnole à émettre un bulletin d'alerte dès le 22 janvier[3].
Dans le courant de la journée, plusieurs communautés autonomes situées au nord de la péninsule sont placées en alerte rouge en raison d'un risque de vents violents. De fait, les ingénieurs prévisionnistes de l'agencia estatal de meteorología prévoient des vents pouvant atteindre 150 km/h en rafales sur les côtes et 90 km/h dans l'intérieur des terres. Afin de prévenir tout danger, le gouvernement autonome galicien prend alors la décision de suspendre les cours dans les provinces de Lugo et de La Corogne, une mesure concernant 190 000 élèves[4].

Devant la menace d'une tempête d'une puissance potentiellement comparable aux tempêtes de 1999, les services de Météo-France placent à leur tour cinq départements français en alerte rouge : Pyrénées-Atlantiques, Landes, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées et Gers.
Dans le courant de la journée du 23 janvier, les premières rafales touchent le littoral galicien et le littoral cantabrique, avant de s'étendre progressivement vers l'est.
En soirée, des bourrasques de 198 km/h sont relevées au cap Estaca de Bares, en Galice[5], mais également dans l'intérieur des terres, ou des valeurs similaires sont relevées à Cerezo de Arriba, en Castille et Léon.
À Saint-Sébastien, on observe des vagues de près de 14 mètres, tandis que le réseau de transports urbains de Bilbao est interrompu après des chutes d'arbres sur des caténaires.
Au Portugal, près de 600 automobilistes doivent être secourus par la protection civile. 21 routes sont rendues impraticables par les intempéries dans les régions de Viseu, Braga et Vila Real[6].

La tempête frappe les côtes aquitaines dans la nuit du 23 au 24 janvier, suivant une trajectoire légèrement plus au nord que les modèles ne le prévoyaient. Des rafales de 136 km/h sont enregistrées à Biarritz, 141 km/h à Mont-de-Marsan, 172 km/h à Biscarosse.
La Gironde, initialement placée en vigilance orange, est frappée par des rafales de 150 km/h à 172 km/h sur le littoral, tandis que Bordeaux est balayée par des vents d'une grande violence : on relève ainsi 161 km/h au niveau de l'Aéroport de Bordeaux - Mérignac, un record absolu dans la capitale girondine[7].
De ce fait, Météo-France réagit dans la nuit en plaçant à son tour la Gironde et le Lot-et-Garonne en alerte rouge.
Aux premières heures du 24 janvier, l'Aéroport de Bordeaux - Mérignac est fermé par la préfecture de Gironde, tandis que le trafic ferroviaire est interrompu et que les transports en commun (TBC) de la métropole girondine sont suspendus[8].

Peu après, le directeur de la section aquitaine de Électricité réseau distribution France, Michel Varnier, indique que 500 000 clients sont privés d'électricité en Aquitaine, dont 200 000 en Gironde et 220 000 dans les Landes. Parallèlement, au plus fort de la tempête, 85 000 clients sont privés de courant dans le sud des départements de la Charente-Maritime et de la Charente[9].
À 8 heures, des rafales de 135 km/h à Bordeaux, de 137 km/h à Cazaux et de 165 km/h à Biscarosse sont encore relevées. Le Pont d'Aquitaine, principale voie d'accès à la ville de Bordeaux, est fermé dans les deux sens de circulation.
Dans le même temps, la tempête atteint le Gers où 27 000 foyers sont privés d'électricité.

À 8 heures 30, Météo-France étend l'alerte rouge aux départements de l'Aude et des Pyrénées-Orientales, tandis que la tempête bat son plein dans la région Midi-Pyrénées. Les dégâts sur les lignes électriques laissent 30 000 clients dans l'obscurité. En Gironde, l'intensité des vents conduit EDF à déclencher de manière préventive le plan d'urgence interne à la centrale nucléaire du Blayais, au nord de Bordeaux, précisant toutefois que « les quatre réacteurs fonctionnent normalement »[10].

À 10 heures, l'aéroport de Toulouse-Blagnac est lui aussi fermé au trafic aérien du fait de rafales de près de 118 km/h balayant la « ville rose »[11]. 400 sapeurs-pompiers, 300 gendarmes, 40 agents SNCF et 100 employés municipaux interviennent dans l'agglomération[12]. Des chutes d'arbres sont rapportées en divers points de la ville et sur le périphérique.
Dans la matinée, le préfet des Landes déclare le plan Orsec pour son département. En milieu de journée, des pointes à 159 km/h sont relevées à Narbonne, 184 km/h à Perpignan et jusqu'à 216 km/h au Col d'Envalira, en Andorre.
À 18 heures 40, près de 9280 foyers sont privés d'électricité dans l'Hérault, où des rafales de vents atteignent les 131 km/h à Murviel-lès-Béziers[13].
Sur la côte orientale espagnole, près de 200 000 clients sont privés d'électricité dans la Généralité de Catalogne. Les rafales atteignent les 200 km/h à Portbou[14]. Le trafic ferroviaire est interrompu sur les principales lignes régionales.
Plus au sud, à L'Alcora, en Communauté Valencienne, la chute d'une ligne à haute tension provoque des feux de forêt. Attisées par les vents violents, les flammes dévorent près de 1000 hectares de zones boisées[15].

Poursuivant sa trajectoire vers la Corse et le sud de l'Italie, la tempête et les précipitations diluviennes qui l'accompagnent causent la mort de plusieurs personnes dans un glissement de terrain en Calabre le dimanche 25 janvier.

L'après-tempête

L'alerte rouge est levée dans le dernier département concerné par cette mesure, les Pyrénées-Orientales, dans la soirée du samedi 24 janvier. Une partie des départements sinistrés passe en vigilance orange. Dans le même temps, un bilan fourni par les services de Électricité réseau distribution France évalue à 625 000 le nombre de clients privés d'électricité en Aquitaine, 348 000 en Midi-Pyrénées, 294 000 en Languedoc-Roussillon, 20 000 en Poitou-Charentes et 500 en Auvergne[16].

Au lendemain de la tempête, le président français Nicolas Sarkozy effectue une visite dans les zones sinistrées. Accompagné des ministres Jean-Louis Borloo, Michel Barnier, Dominique Bussereau et Michèle Alliot-Marie, il est reçu par le maire du Pian-Médoc, au nord de Bordeaux[17].
À l'issue d'une réunion de crise à la préfecture de la région Aquitaine, il annonce l'intervention de l'armée de terre pour aider aux opérations de secours, ainsi que la mobilisation du « fond de solidarité des communes victimes de catastrophes naturelles ».
En visite à Morcenx, dans les Landes, afin évaluer les dégâts sur les infrastructures ferroviaires, le président de la SNCF Guillaume Pepy parle « d'images de guerre »[18].
Dans la soirée du 25 janvier, cinq départements sont de nouveau placés en alerte orange en raison de risques de crues : Gironde, Charente-Maritime, Charente, Dordogne, Landes et Gers.

Le 26 janvier, la commission européenne annonce son intention d'activer le fond de solidarité de l'union européenne. Le secours populaire, le secours catholique et la croix rouge lancent un appel aux dons en faveur des sinistrés[19].
Les média se mobilisent et une édition spéciale consacrée à la tempête est diffusée sur l'antenne locale de France 3 Sud en fin d'après-midi, tandis qu'une soirée spéciale baptisée « Solidarité tempête » est diffusée à 20 heures 35 sur le réseau local de France 3 Aquitaine. Celle-ci est relayée en direct sur les différentes antennes de France Bleu en Aquitaine[20].
Le 27 janvier, le président de l'assemblée nationale française Bernard Accoyer rend hommage aux victimes de la tempête Klaus[21].

Le 28 janvier 2009 à 19h, 121 000 foyers demeurent encore privés d'électricité en Aquitaine.

Cartes de vigilance Météo-France

À l'occasion de cette tempête, Météo-France diffuse une carte de vigilance météorologique mise à jour plusieurs fois dans la journée du 24 janvier 2009.


Au plus fort de la tempête, le niveau d'alerte 4 (rouge) est déclenché dans 9 départements (carte de vigilance diffusée le 24 janvier à 08h10 (CET)) : la Gironde, le Lot-et-Garonne, les Landes, le Gers, les Pyrénées-Atlantiques, la Haute-Garonne, les Hautes-Pyrénées, l'Aude et les Pyrénées-Orientales.

Depuis la mise en place de la Vigilance météorologique en France en octobre 2001, c'est la première fois que le niveau rouge est utilisé pour cause de « vents violents »[22].

Victimes

Le nombre provisoire de victimes tuées directement ou indirectement par la tempête est de 30 personnes en Europe[23], dont 11 en France, 15 en Espagne, 4 en Italie, auxquelles s'ajoutent de nombreux blessés.

En France
  • dans le département des Landes, un automobiliste est tué samedi 24 janvier 2009 par la chute d'un arbre sur sa voiture, deux autres personnes sont tuées par des chutes d'objets pendant la tempête. Lundi 26 janvier, la préfecture des Landes annonce le décès d'une personne âgée à l'hôpital de Mont-de-Marsan après avoir été retrouvée en état d'hypothermie dans son jardin à Sarbazan.
  • en Gironde, deux personnes sous assistance respiratoire sont décédées en raison d'une coupure d'électricité.
  • en Dordogne, deux personnes âgées sont retrouvées mortes dimanche 25 janvier, asphyxiées par un groupe électrogène à Nanteuil-Auriac-de-Bourzac[24].
  • dans les Pyrénées-Orientales, deux plaisanciers sont retrouvés morts dimanche 25 janvier intoxiqués par des émanations de monoxyde de carbone d'un groupe électrogène installé à bord de leur voilier à Port-Barcarès[25].
  • dans les Pyrénées-Atlantiques, une personne est morte après être tombée d'un toit.
En Espagne
  • Un agent de la garde civile est tué par la chute d'un arbre à Burela, en Galice, le samedi 24 janvier. Quelques heures plus tard, la violence des rafales provoque l'effondrement d'un complexe sportif à Sant Boi de Llobregat, en Catalogne, causant la mort de quatre enfants[26].
  • À La Palma de Cervelló, dans le province de Barcelone, un employé municipal est tué par la chute d'un arbre le 24 janvier[27].
  • À Barcelone, une femme de 52 ans trouve la mort après qu'un mur s'est effondré sur le trottoir qu'elle empruntait pour rejoindre son domicile[28].
En Italie

Dommages matériels

Image satellite infrarouge prise à 03:28 (CET) le 24 janvier au dessus du golfe de Gascogne

En France

Réseau électrique

Plus de 1,7 million de foyers sont privés d’électricité dans un large quart sud-ouest (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes, Limousin et Auvergne) le samedi 24 janvier 2009[31].

Nombre de foyers sans électricité :
Région 24 janvier 2009[31]
à 16h30		 25 janvier 2009[32]
à 18h00		 26 janvier 2009[33]
à 12h00		 27 janvier 2009[34]
Aquitaine 821 000 553 000 337 000 212 700
Languedoc-Roussillon 362 000 inconnu 63 000 37 500
Midi-Pyrénées 477 000 inconnu 118 000 55 800
Poitou-Charentes 85 000 20 000 1 500 inconnu
Réseau téléphonique

Plusieurs centaines de milliers d'abonnés ont vu leur ligne téléphonique coupée le 24 janvier durant la tempête. France Télécom a dû mobiliser quelques 3 000 techniciens afin d'intervenir sur son réseau[35].

Grâce à des sites fonctionnant sur batteries, l'impact des coupure est moindre dans la journée du 24 janvier pour s'aggraver dès le lendemain avec l'épuisement des batteries. Ainsi, on a vu le nombre d'abonnés privés de téléphone s'accroître dans la journée du 25 janvier.

Dans les Hautes-Corbières (Aude), le téléphone fixe a été coupé dès le samedi 24 à 9h, et rétabli seulement que le mardi 27 à 17h15.

Nombre de lignes téléphoniques coupées :
Région 24 janvier 2009[35] 25 janvier 2009[35] 26 janvier 2009[35] 27 janvier 2009[33]
Aquitaine 20 000 150 000 100 000 60 000
Languedoc-Roussillon inconnu 100 000 40 000 10 000
Midi-Pyrénées 20 000 100 000 60 000 30 000
Dégâts forestiers

Tout juste remise de la tempête de 1999, la forêt des Landes voit à nouveau ses pins maritimes déracinés, voire sectionnés. Ainsi, selon les premières estimations, c'est 60%[36] de la forêt des Landes qui est détruite et environ 1 000 000 m3 de bois abattu.

En Espagne

En Catalogne, les régions du Baix Llobregat, de Tarragone et du Vallès Occidental sont particulièrement touchées. Des centaines d'arbres sont arrachés par les violentes rafales, entravant les voies de communication et endommageant plusieurs habitations ou infrastructures publiques. De même, on relève des dégâts significatifs sur le mobilier urbain : cabines téléphoniques ou panneaux de signalisation routière notamment. Au plus fort de la tempête, près de 200 000 clients sont privés d'électricité dans l'ensemble de la généralité.
Le 27 janvier, quatre jours après le début des intempéries, quelque 3500 clients restent plongés dans l'obscurité dans l'ensemble de la Catalogne[37].
En Galice, au plus fort de la tempête, 500 000 clients connaissent des coupures d'électricité[38]. Emilio Pérez Touriño, président du gouvernement autonome, indique le 25 janvier que près de 100 000 foyers restent dépourvus d'alimentation électrique[39]. La province de Lugo apparaît comme l'une des plus touchées.
Au Pays-Basque, 25 000 clients connaissent un sort identique à la même date.

Rafales enregistrées

Pays Localité Vitesse Commentaires
Andorre[1] Col d'Envalira 216 km/h
Espagne Cerezo de Arriba 198 km/h
France[22] Formiguères 193 km/h
France[22] Perpignan 184 km/h Record (ancien record en décembre 1999 : 140 km/h)
France[22] Saint-Paul-de-Fenouillet 177 km/h Record
France[22] Biscarrosse 172 km/h Record (ancien record en décembre 1999 : 166 km/h)
France[22] Cap Ferret 172 km/h Record depuis février 1996 (176 km/h)
France[22] Aéroport de Bordeaux - Mérignac 161 km/h Record (ancien record en décembre 1999 : 144 km/h)
France[22] Pointe de Socoa 152 km/h Record
France[22] Mont-de-Marsan 141 km/h Record depuis 1981
France[22] Dax 137 km/h Record
France[22] Biarritz 136 km/h Record

Intervention des pouvoirs publics

En France

Moyens militaires

Dès le 24 janvier, une quinzaine de groupes électrogènes a été déployée pour alimenter principalement maisons de retraite, stations de pompage et centraux téléphoniques[31].

Un millier de militaires sont déployés, notamment dans les départements des Landes, du Gers et du Tarn-et-Garonne[31]. Ils viennent en aide aux services d'EDF et de France Télécom afin de libérer les accès permettant de réparer les réseaux électrique et téléphonique. Ils dégagent également les routes secondaires afin de désenclaver certaines communes isolées.

Le 17e régiment du génie parachutiste de Montauban et le 48e régiment de transmission d'Agen interviennent vers Agen pour le rétablissement du réseau électrique[31].
La base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, le 17e groupement d'artillerie de Biscarosse ainsi que école d'application de l'aviation légère de l'armée de terre de Dax apportent également leur aide aux secours[31].

Le 27 janvier, le 25e régiment du génie de l'air intervient à Grenade-sur-l'Adour[40].
Le même jour, comme en 1999, des Mirages F1 de la base aérienne 112 de Reims sont déployés au-dessus du département des Landes pour prendre des photographies géoréférencées afin d'identifier rapidement les zones sinistrées et d'organiser de manière optimale les secours et les opérations de déblaiement[40].


Moyens politiques

Michel Barnier, Ministre de l'Agriculture et de la Pêche, prévoit un plan global d'actions afin de valoriser le bois abattu dans les Landes et ainsi aider la filière sylvicole[41].

Initialement prévu pour être déclaré dans un délai de 15 jours, l'état de catastrophe naturelle est déclaré le 29 janvier 2009[42].

Images de la tempête

Modèle:Message galerie

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. ↑ a et b Chronologie de la tempête
  2. ↑ Institut de Météorologie allemand
  3. ↑ Reuters (en espagnol)
  4. ↑ Galiciae, 23 janvier 2009
  5. ↑ La Voz de Galicia (en espagnol)
  6. ↑ Tempestade Klaus deixa rasto de destruição na Europa, jornal digital (en portugais)
  7. ↑ Des records de vitesse du vent battus, Le Figaro, 24 janvier 2009
  8. ↑ La tempête sur le Sud-Ouest, Nouvel Obs
  9. ↑ Journal Sud-Ouest, 25 janvier 2009
  10. ↑ Le Plan d'urgence levé à la centrale nucléaire du Blayais, Nouvel Obs, 24 janvier 2009
  11. ↑ À Toulouse la vie s'est arrêtée
  12. ↑ Libé Toulouse
  13. ↑ La tempête sur le Sud-Ouest, Nouvel Obs
  14. ↑ El periodico.com, consulté le 29 janvier 2009 (en espagnol)
  15. ↑ 1.000 hectáreas quemadas en Valencia, El periodico de Aragon, 27 janvier 2009 (en espagnol)
  16. ↑ Nouvel Obs
  17. ↑ Source : AFP
  18. ↑ Plus de 400.000 foyers toujours privés d'électricité, Le Figaro, 26 janvier 2009
  19. ↑ Appel aux dons, La Nouvelle République
  20. ↑ France 3 se mobilise après les tempêtes du sud-ouest, Paperblog, 25 janvier 2009
  21. ↑ Klaus: Accoyer honore les victimes, Le figaro, 27 janvier 2009
  22. ↑ a b c d e f g h i j et k Météo-France. Consulté le 26/01/2009
  23. ↑ TV5
  24. ↑ Yahoo! Actualités du 26 janvier 2009 - Consulté le 26/01/2009.
  25. ↑ Le Point
  26. ↑ Nouvel Observateur, 25/01/2009
  27. ↑ La dépêche.fr, édition en ligne du 25/01
  28. ↑ Espagne : Deuxième victime mortelle à cause de la tempête
  29. ↑ Romandie Infos, 26 janvier 2009
  30. ↑ Le Figaro, 26 janvier 2009
  31. ↑ a b c d e et f LePoint.fr : 1 700 000 foyers sans électricité Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « LePoint » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  32. ↑ Journal Sud-Ouest (Bordeaux Rive gauche) du 26 janvier 2009
  33. ↑ a et b TV5 Dossier : Les conséquences de la tempête
  34. ↑ LeMonde.fr avec AFP du 28/01/2009
  35. ↑ a b c et d lemagit.fr : France Télécom mise sur les groupes électrogènes
  36. ↑ Selon le syndicat sylvicole
  37. ↑ 3.500 abonados permanecen sin luz, El periodico.com, 27 janvier 2009 (en espagnol)
  38. ↑ Un millón y medio de abonados sin luz, la sexta noticias, 24 janvier 2009 (en espagnol)
  39. ↑ España se despierta con la resaca del trágico temporal, El comercio digital, 25 janvier 2009 (en espagnol)
  40. ↑ a et b Journal Télévisé de 20H de TF1 du 27/01/2009
  41. ↑ Journal Télévisé de 20H de TF1 du 26/01/2009
  42. ↑ Dépêche AFP relative à l'arrêté de catastrophe naturelle

Liens externes


wikilien alternatif2

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