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Il est un ferme partisan des lois anti-[[tabac]] et est opposé au [[mariage gay]]. Il est également favorable à la [[peine de mort]] et opposé au contrôle des armes à feu.
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Partisan d'une réforme libérale de l'[[immigration]] à l'instar sur ce sujet de [[George W. Bush]] <ref> [http://www.ledevoir.com/2007/07/07/149652.html ''La réforme de l'immigration - L'échec de Bush ou des Etats-Unis'' par Véronique Bourbeau, coordonnatrice à l'Observatoire sur les États-Unis de la chaire Raoul-Dandurand de l'UQAM]</ref> et de la majorité des sénateurs démocrates, il a déposé sans succès en [[2006]] une proposition de loi prévoyant de renforcer les contrôles aux frontières et de régulariser les clandestins.
Partisan d'une réforme libérale de l'[[immigration]] <ref>[http://quindi.typepad.com/log/2008/01/quindi-john-mcc.html Quindi... John McCain, politique étrangère d'un candidat républicain à la Maison Blanche]</ref> à l'instar sur ce sujet de [[George W. Bush]] <ref> [http://www.ledevoir.com/2007/07/07/149652.html ''La réforme de l'immigration - L'échec de Bush ou des Etats-Unis'' par Véronique Bourbeau, coordonnatrice à l'Observatoire sur les États-Unis de la chaire Raoul-Dandurand de l'UQAM]</ref> et de la majorité des sénateurs démocrates, il a déposé sans succès en [[2006]] une proposition de loi prévoyant de renforcer les contrôles aux frontières et de régulariser les clandestins.


Il est également très sensible aux questions sur le [[réchauffement climatique]] <ref> [http://www.cyberpresse.ca/article/20080108/CPMONDE/80108220/6730/CPACTUALITES John Mc Cain le héros inflexible, article de Cyberpresse du 8 janvier 2008] </ref> et souhaite développer des énergies alternatives, en favorisant le [[nucléaire]] et le [[biocarburant]].
Il est également très sensible aux questions sur le [[réchauffement climatique]] <ref> [http://www.cyberpresse.ca/article/20080108/CPMONDE/80108220/6730/CPACTUALITES John Mc Cain le héros inflexible, article de Cyberpresse du 8 janvier 2008] </ref> et souhaite développer des énergies alternatives, en favorisant le [[nucléaire]] et le [[biocarburant]].

Version du 6 février 2008 à 11:40

Modèle:Infobox personnalité politique

John Sidney McCain III (né le 29 août 1936, sur la base militaire américaine de Coco Solo, au Panamá) est un vétéran de la guerre du Viêt Nam et un homme politique américain, membre du Parti républicain, sénateur de l'Arizona au sénat des États-Unis depuis 1987, réélu en 1992, 1998 et 2004.

Il fut candidat contre George W. Bush à l'investiture républicaine lors de l'l’élection présidentielle de 2000 et est de nouveau candidat à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 2008.

Biographie

Fichier:Three generations of McCains.jpg
Les trois générations de McCain:
John S. "Jack" McCain, Jr,
John S. "Slew" McCain, Sr
et John McCain III

John McCain est né dans la zone du canal de Panama, alors sous contrôle des États-Unis d'Amérique.

Ses parents sont John S. "Jack" McCain, Jr. (1911-1981) et Roberta (Wright) McCain (née en 1912). Jack McCain est commandant de sous-marins durant la seconde guerre mondiale puis amiral en chef de l'US Navy dans la zone Pacifique pendant la guerre du Vietnam. Il est décoré de la Silver Star et de la Bronze Star.

Son grand-père paternel est aussi un amiral de l'US Navy. John S. "Slew" McCain, Sr, pionnier de l'aéronavale et amiral dans la flotte du Pacifique, dirigea avec héroisme plusieurs assauts lors de la bataille du golfe de Leyte lors de la guerre du Pacifique durant la seconde guerre mondiale. Il est encore présent sur le pont du porte-avions USS Missouri le 2 septembre 1945 lors de la reddition japonaise dans la baie de Tokyo avant de mourir 4 jours plus tard.

Durant les 10 premières années de sa vie, John McCain est transbahuté au gré des affectations de son père. Il passe ainsi une enfance entre New London, Connecticut et Pearl Harbor, Hawaii. Il a 5 ans lors de l'attaque de Pearl Harbour le 7 décembre 1941.

Après la seconde guerre mondiale, les McCain s'installent dans le nord de la Virginie. John McCain fréquente alors l'école Saint Stéphane de la ville d'Alexandria de 1946 à 1949 puis fréquente le lycée épiscopalien d'Alexandria.

De 1954 à 1958, il est élève à la United States Naval Academy d'où il manque de se faire renvoyer pour mauvaise conduite et des amours agités avec un mannequin brésilien [1].


Carrière militaire

John McCain en 1974

Pilote de l'air, John McCain est d'abord cantonné à la tâche d'instructeur de vol et effectue des missions en mer méditerranée et en Océan Atlantique.

Le 29 juillet 1967, McCain échappe à un tir de roquette accidentel, à bord de l'USS Forrestal, qui heurte son avion A-4 Skyhawk en stationnement et propage un incendie à bord du navire qui tue 134 marins.

Un peu plus tard dans l'année, son avion est abattu au-dessus du Viêt Nam et il est fait prisonnier de guerre à Hanoi. Il restera emprisonné pendant 5 ans et demi dont deux ans en isolement total. Il a refusé, par solidarité avec ses ca­marades, une offre de libération anticipée lorsque ses geôliers, réalisant qu'il était le fils d'un amiral, ont espéré en faire une opération de propagande. Gravement blessé, il ne pourra jamais lever les bras en signe de victoire[2].

Fichier:Nixon greets POW McCain.jpg
Richard Nixon reçoit McCain à sa libération des camps vietnamiens

En 1972, son père, amiral en chef de la zone Pacifique fait bombarder Hanoï par les B 52 en dépit des risques pour son fils, toujours prisonnier du Vietcong [3].

Libéré en 1973, après avoir survécu à ses blessures, aux humiliations, aux coups, aux tortures et à 2 années de confinement solitaire, John McCain est décoré à son retour par le président Richard Nixon.

En 1977, il devient officier de liaison de la Navy au sénat des États-Unis.

En 1981, le capitaine McCain quitte la Navy le jour où, coïncidence, son propre père est enterré au cimetière national d'Arlington. Il est alors titulaire d'une multitude de décorations honorifiques et prestigieuses comme la Silver Star, la Bronze Star, la légion du mérite ou encore la Purple Heart.

John McCain a depuis pardonné les personnes qui l'ont torturé et s'est consacré à sa carrière politique.

Carrière politique

En 1982, John McCain succède au républicain John Jacob Rhodes comme député de l'Arizona à la Chambre des représentants des États-Unis. Durant ses 2 mandats, il se se fait remarquer par des positions politiques iconoclastes vis à vis de son parti et du président Ronald Reagan, notamment quand il s'oppose au maintien des troupes américaines dans la force multinationale stationnée au Liban.

En 1986, il est élu au Sénat au siège laissé vacant par son prédécesseur, le républicain conservateur Barry Goldwater. En 1989, il est impliqué dans le scandale politicio financier connu sous le nom de Keating Five. Il est alors reproché à John McCain d'avoir accepté, avec 4 autres sénateurs américains, une importante contribution financière à sa campagne électorale de la part du président d'une association de caisse d’épargnes californienne, afin, semble t-il de ne pas ébruiter les malversations financières de ce dernier. La commission d’enquête du Sénat chargée de l’enquête conclua à une erreur de jugement du sénateur de l’Arizona dont l'intégrité avait alors été mis en doute .

En 1997, TIME magazine le cite parmi les 25 personnes les plus influentes des États-Unis.

En 2000, il se présente aux primaires républicaines en vue de l'élection présidentielle. Son principal concurrent est alors le gouverneur conservateur du Texas, George W. Bush.

Contre toute attente, McCain gagne les primaires du New Hampshire, du Michigan, de l'Arizona, de Rhode Island, du Connecticut et du Vermont et met en difficulté le gouverneur Bush, soutenu par la direction du parti républicain. Durant ses meetings, utilisant son image nationale d'honnêteté et de probité, il n'hésite pas à se comparer à Luke Skywalker en lutte contre les forces obscures de l'empire, représentés par le gouverneur Bush. Cependant, McCain est finalement battu par le gouverneur Bush lequel reçoit la nomination pour être candidat républicain à l'élection présidentielle de 2000.

Au Sénat, McCain sera un des plus fermes partisans de la réforme du financement des campagnes électorales, qu'il fait aboutir en 2002 avec le sénateur démocrate Russ Feingold.

Lors de la convention nationale républicaine en 2004, il apporte son plus ferme soutien au président George W. Bush, qu'il a pourtant beaucoup critiqué dans le passé, et prononce un discours de combat contre les démocrates bien que son ami John Kerry, candidat démocrate, ait tenté d'en faire son colistier. Il prononce d'ailleurs à cette occasion un virulent discours contre les « mensonges et manipulations malhonnêtes des pseudo-réalisateurs gauchistes », visant Michael Moore, sans jamais le nommer.

Doctrine politique

John McCain à l'occasion de son 69ème anniversaire et George W. Bush

Politiquement, McCain n'appartient à aucune chapelle politique. Il est conservateur sur les questions militaires et sociales mais libéral sur les questions fiscales.

Il est pro-life, c’est-à-dire hostile à l'avortement (IVG) qu'il qualifie de tragédie humaine et qu'il souhaite voir interdire sauf en cas de viol, d'inceste et d'atteinte grave à la santé de la mère [4]. Il est cependant favorable au financement public de la recherche sur les cellules souches d'embryons.

Il est un ferme partisan des lois anti-tabac et est opposé au mariage gay. Il est également favorable à la peine de mort et opposé au contrôle des armes à feu.

Partisan d'une réforme libérale de l'immigration [5] à l'instar sur ce sujet de George W. Bush [6] et de la majorité des sénateurs démocrates, il a déposé sans succès en 2006 une proposition de loi prévoyant de renforcer les contrôles aux frontières et de régulariser les clandestins.

Il est également très sensible aux questions sur le réchauffement climatique [7] et souhaite développer des énergies alternatives, en favorisant le nucléaire et le biocarburant.

Républicain indépendant et franc-tireur, McCain s'est mis à dos une partie de son camp en déposant au Sénat un amen­dement contre la torture, en faisant adopter une limitation des dépenses électorales et en votant contre les réductions d'impôts du président George W. Bush pour ne pas creuser le déficit budgétaire.

Partisan de la guerre en Irak en 2003 et du renversement de Saddam Hussein, il a toujours contesté la stratégie mise au point par le secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld, exiger la démission de ce dernier dès le début des difficultés de l'occupation de l'Irak pour l'impréparation matérielle des troupes. Il a très tôt prôné un renforcement des troupes militaires qu'il n'obtient qu'à partir de janvier 2007.

Lors de sa campagne électorale pour la présidence des États-Unis en 2008, il est le seul candidat à brandir l'Irak comme un argument électoral, se refusant de s'engager sur un calendrier de retrait, «même si c'est dans cent ans !» [8].

Certains au sein de son propre camp politique le qualifient de "Républicain seulement de nom" (Republican In Name Only - RINO) pour avoir parfois fait défaut à son parti lors de votes cruciaux [9].

Un amendement contre la torture

En octobre 2005, en dépit de l'hostilité de la Maison Blanche et sans le soutien de la Chambre des représentants, il fait adopter au Sénat par 90 voix contre 9 un amendement sur la « prohibition de traitements cruels, inhumains, ou dégradants » envers des prisonniers, une semaine après la condamnation de la soldate Lynndie England, pour les sévices infligés dans la prison irakienne d'Abu Ghraib.

Cette démarche reçut le soutien de l'ancien secrétaire d'État Colin Powell et de l'organisation de défense des libertés individuelles (ACLU) alors que le président Bush menaçait de mettre son veto au budget de la défense.

Cet amendement stipule qu'« aucun individu sous la garde ou le contrôle physique du gouvernement des États-Unis, quels que soient sa nationalité et son lieu de détention, ne doit être soumis à des traitements ou punitions cruels, inhumains ou dégradants ». Une norme uniforme est fixée à propos des pratiques autorisées lors des interrogatoires de prisonniers (« les hommes et les femmes menant les interrogatoires auront le confort de savoir qu'ils ont des instructions précises sur ce qu'ils peuvent faire et ne pas faire »).

Le gouvernement Bush compta sans succès sur la navette parlementaire avec la Chambre des représentants pour torpiller l'amendement alors que pour John McCain, cet amendement vise avant tout à protéger les militaires américains, plutôt que les prisonniers. Il estime en outre que « les valeurs américaines devraient l'emporter contre toutes les autres dans toute guerre des idées » et qu'on ne peut laisser ces « sévices contre les prisonniers ternir l'image des États-Unis ».

La campagne présidentielle de 2008

John McCain

Bien qu'âgé, McCain est un des prétendants républicains les plus populaires pour l'élection présidentielle de 2008. Selon les quelques sondages réalisés en 2005, lui et Rudolph Giuliani sont les seuls républicains à être donnés vainqueurs d'une confrontation électorale avec n'importe lequel des candidats démocrates.

En novembre 2006, se faisant l'avocat du « conservatisme du bon sens » et de l'incarnation de l'avenir du Parti républicain, dans la veine de Ronald Reagan, John McCain annonça la formation de son comité exploratoire chargée de travailler sur son éventuelle candidature à la candidature présidentielle. Il déclara officiellement sa candidature le 28 février 2007. Il est alors le troisième républicain à faire part officiellement de ses prétentions présidentielles après l'ancien maire de New York, Rudolph Giuliani et Duncan Hunter, un élu de Californie.

Respecté par ses adversaires et relativement charismatique au delà de son propre camp politique, il reçoit le soutien de l'ancien candidat démocrate à la vice-présidence en 2000, le sénateur indépendant du Connecticut Joseph Lieberman. Les débuts de sa campagne sont difficiles et pratiquement sans argent, il doit se séparer de plusieurs collaborateurs.

John McCain en campagne électorale

Néanmoins, après avoir été distancé lors du Caucus de l'Iowa par ses concurents républicains, il arrive en tête des candidats républicains, lors des primaires du New Hampshire le 8 janvier 2008, avec 36,8% des suffrages devant Mitt Romney (32%), Mike Huckabee (11%), Rudolph Giuliani (9%) et Ron Paul (8%). Il relance alors sa campagne présidentielle. Lors des primaires suivantes qui se tiennent dans le Michigan, un État gravement touché par la crise automobile, principale industrie locale, il tient un "discours de vérité" déclarant aux électeurs que « la gloire passée ne reviendra plus, il faut s'adapter » alors que son concurrent le plus sérieux, Mitt Romney promet un « redémarrage de l'automobile » par l'octroi de milliards de dollars de fonds fédéraux. Au soir de la primaire le 15 janvier 2008, McCain est second avec 30% des suffrages, derrière Romney (39%) [10].

Alors qu'il devient l'un des deux favoris du camp républicain après avoir remporté la primaire de Caroline du Sud face notamment à Mike Huckabee, le New York Times [11] le désigne comme le meilleur choix au sein de son parti. Avant la primaire suivante et décisive qui se tient en Floride, il reçoit le soutien du populaire gouverneur de l'Etat, Charlie Crist, du sénateur de Floride Mel Martinez, très influent auprès de la communauté américano-cubaine mais aussi du général Norman Schwarzkopf ancien commandant de l'United States Central Command qui avait dirigé les forces de la coalition lors de la guerre du golfe en 1991. Dans un tout autre genre, Sylvester Stallone est le premier acteur d'Hollywood à appuyer sa candidature suivi peu de temps après par Arnold Schwarzenegger, également gouverneur de Californie.

En remportant la primaire républicaine de Floride le 29 janvier avec 36% des voix contre 31% à Mitt Romney, John McCain passe pour la première fois en tête des candidats républicains en nombre de délégués. L'élection de Floride est marquée par le mauvais score de Rudolph Giuliani, arrivé en troisième place, qui solde ses ambitions présidentielles et son ralliement dès le lendemain à John McCain [12].

La campagne du sénateur de l'Arizona est aussi alors financièrement relancé. Alors qu'il était quasiment sans ressources au mois de décembre, McCain recueille en janvier plus de 7 millions de dollars (4,5 millions d'euros) [13].

Vie personnelle

McCain vit avec sa seconde épouse. Il est le père de sept enfants dont une fille adoptée du Bangladesh, et grand-père. Son fils ainé, John Sydney McCain IV, est élève officier à l'Académie navale d'Annapolis et son cadet, James, est engagé dans les Marines et a participé à une rotation de cinq mois en Irak.

Notes et références

Liens internes

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur John McCain.

Liens externes

Site officiel de John McCain pour l'élection présidentielle américaine de 2008

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