Saint-Mary-le-Plain

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Saint-Mary-le-Plain
Saint-Mary-le-Plain
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Hautes Terres Communauté
Maire
Mandat
Jean-Marc Mizoule
2020-2026
Code postal 15500
Code commune 15203
Démographie
Population
municipale
183 hab. (2021 en augmentation de 15,09 % par rapport à 2015)
Densité 8,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 11′ 15″ nord, 3° 09′ 45″ est
Altitude Min. 640 m
Max. 1 021 m
Superficie 21,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Flour
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Flour-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Mary-le-Plain

Saint-Mary-le-Plain est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village est situé aux confins des monts du Cézallier et de la Margeride.

Communes limitrophes de Saint-Mary-le-Plain
Bonnac
Ferrières-Saint-Mary Saint-Mary-le-Plain Saint-Poncy
Rézentières Vieillespesse

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Elle est bordée à l'ouest par l'Arcueil et à l'est par le Cérou, affluent de l'Allagnonette.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St- Poncy_sapc »sur la commune de Saint-Poncy à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 741,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Mary-le-Plain est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 1],[I 2].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,9 %), forêts (39 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 136, alors qu'il était de 133 en 2013 et de 133 en 2008[I 3].

Parmi ces logements, 56,5 % étaient des résidences principales, 35,7 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,2 % des appartements[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Mary-le-Plain en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (35,7 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,7 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].

Le logement à Saint-Mary-le-Plain en 2018.
Typologie Saint-Mary-le-Plain[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
Résidences principales (en %) 56,5 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 35,7 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 7,8 11,9 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

L'ancienne route nationale 9, aujourd'hui D909, traverse la commune du nord au sud. L'autoroute A75 la longe également, empruntant la vallée du Cérou.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune fait référence à Saint Mary qui évangélisa le pays. Le village est nommé Sant Marin lo Plenh en occitan[11].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792 1792 Jean Barthomeuf    
1793 1795 Claude Resche    
1801 1804 Jean Resche    
1804 1805 Guillaume Chabanier    
1806 1817 Jean Resche    
1817 1825 Antoine Armant    
1826 1839 Claude Viallefont    
1840 1859 Jean Resche    
1860 1888 Pierre Resche    
1889 1900 Felix Resche    
1900 1919 Jean Francois Greze    
1920 1924 Alphonse Barthomeuf    
1925 1928 Felix Resche    
1929 1935 Arsene Resche    
1936 1952 Alphonse Barthomeuf    
         
mars 2003 mars 2008 André Chalier    
mars 2008 mars 2014 Nadia Levet    
mars 2014 mai 2020 Gabriel Testud SE Agriculteur retraité
mai 2020 En cours Jean-Marc Mizoule    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

En 2021, la commune comptait 183 habitants[Note 3], en augmentation de 15,09 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
686614736635689643662712695
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
679713615564576584654583586
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
565569520447553506502366333
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
306284245206172156159157154
2015 2020 2021 - - - - - -
159182183------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église de Saint-Mary-le-Plain.
  • Église Saint-Mary

L'église de Saint-Mary-le-Plain est sous l'invocation de Mary le confesseur. Jean-Baptiste de Ribier du Châtelet relève qu'il s'agissait autrefois d'un prieuré, et qu'elle fut fulminée en 1219 par le pape Honorius III. Le clocher fut réparé en 1773 par Augustin de Molene, chanoine de Saint-Flour[16].

Pierre Moulier relève des similitudes architecturales entre cette église et celle de La Chapelle-Laurent, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, concluant que ce sont « deux églises jumelles, construites à la même époque par les mêmes artisans, cas assez rare pour être signalé[17] ».

  • Tour d'Anval.
  • Chêne de Sully, arbre remarquable répertorié par le Museum d'Histoire naturelle.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Henri Brunel (1871-1942), homme politique français, conseiller général (1919-1940) du canton de Massiac, sénateur du Cantal (1930-1939), né le à Saint-Mary-le-Plain.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  2. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Mary-le-Plain » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Mary-le-Plain - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Mary-le-Plain - Section LOG T7 » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Mary-le-Plain et Saint-Poncy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « St- Poncy_sapc », sur la commune de Saint-Poncy - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « St- Poncy_sapc », sur la commune de Saint-Poncy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  11. Jean-Pierre Chambon, « Deux reliques toponymiques de lat. hospitiolum: Espezolles (Saint-Mary-le-Plain, Cantal), Speciolas a. 893 (Brivadois) », Zeitschrift für romanische Philologie, Berlin, De Gruyter editions, vol. 126, no 3,‎ (lire en ligne)
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  16. Jean-Baptiste de Ribier du Châtelet, Dictionnaire Statistique du Cantal, vol. 2, Aurillac, Veuve Picut, (lire en ligne), p. 185
  17. Pierre Moulier (ill. Pascale Moulier), Églises romanes de Haute-Auvergne : Région de Saint-Flour, t. 3, Éditions Créer, , 187 p. (ISBN 978-2-909797-69-4, lire en ligne), p. 83-84

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]