Védrines-Saint-Loup

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Védrines-Saint-Loup
Védrines-Saint-Loup
Vue aérienne du village
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Saint-Flour Communauté
Maire
Mandat
Jean-Marc Boudou
2020-2026
Code postal 15100
Code commune 15251
Démographie
Population
municipale
127 hab. (2021 en diminution de 7,97 % par rapport à 2015)
Densité 4,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 14″ nord, 3° 16′ 57″ est
Altitude Min. 873 m
Max. 1 381 m
Superficie 27,56 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Flour
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Neuvéglise-sur-Truyère
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Védrines-Saint-Loup
Liens
Site web vedrinessaintloup.fr

Védrines-Saint-Loup est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Cronce, l'Arcueil qui y prend sa source, le ruisseau de Viadeyres, le ruisseau de Madone parcourent la commune.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Védrines-Saint-Loup
Soulages
Montchamp Védrines-Saint-Loup Chastel
Haute-Loire
Vabres Ruynes-en-Margeride Clavières

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du Massif Central  » et « Sud-est du Massif Central »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 826 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St- Poncy_sapc »sur la commune de Saint-Poncy à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 741,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Védrines-Saint-Loup est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 1],[I 2].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), prairies (12,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 150, alors qu'il était de 145 en 2013 et de 139 en 2008[I 3].

Parmi ces logements, 45,6 % étaient des résidences principales, 42,2 % des résidences secondaires et 12,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,1 % des appartements[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Védrines-Saint-Loup en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (42,2 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,4 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].

Le logement à Védrines-Saint-Loup en 2018.
Typologie Védrines-Saint-Loup[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
Résidences principales (en %) 45,6 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 42,2 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 12,2 11,9 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Vedrinae (1224), Vedrine (1393)[11].

Ce toponyme signifie « bêtes de somme », vraisemblablement pour désigner les écuries où l'on logeait des chevaux, des ânes et des mulets dans un relais routier[11],[12].

Histoire[modifier | modifier le code]

La Verrerie royale de la Margeride[modifier | modifier le code]

Si l'activité verrière est attestée, par intermittence, dès la fin du XVe siècle, la Manufacture royale de la Margeride ne fut cependant créée par lettres patentes que le , sur un site situé à quelques kilomètres du bourg. Sa production consistait en gobeleterie et vitrage, ainsi qu'en bouteilles en verre foncé.

Elle fonctionna de fin 1769 jusqu'à une première mise en sommeil courant 1774. Remise en route à l'automne 1777, la Révolution française la réquisitionna en pour fabriquer du salpêtre pour sa guerre avec l'Autriche. L'activité verrière reprit au début de 1799 jusqu'à son arrêt définitif au début de 1810.

Le site de la verrerie est occupé par une exploitation agricole et les bâtiments anciens de la verrerie ont disparu.

Plusieurs études ont été publiées :

  • Tristan Busser : La Verrerie royale de Védrines-Saint-Loup, in Revue de Haute Auvergne 1999, pages 478 à 506 (aspect historique et la production de cette verrerie) ;
  • Lionel Teissèdre et alter, La Margeride - une manufacture royale du verre au 18e siècle, Collection Images du Patrimoine - Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France - 48 pages -  ;
  • Albert Spaeth, La Verrerie royale de la Margeride à Védrines-Saint-Loup Des verriers (lorrains et d'ailleurs) dans le Cantal aux 18e et 19e siècles, édition Genverre, 2008, 50 pages (relevés des personnes travaillant à la verrerie à travers les actes des Registres paroissiaux et d'état civil).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Gérard Collange    
mars 2008 mars 2014 Hubert Vicard    
mars 2014 En cours
(au 17 août 2014)
Jean-Marc Boudou[13] DVD Fonctionnaire

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

En 2021, la commune comptait 127 habitants[Note 3], en diminution de 7,97 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
656580733639648750751771740
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
812626598676626559554481516
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
508536538531510508510347329
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
318305238217184162150141139
2021 - - - - - - - -
127--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église en 2012.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Massif de la Margeride :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  2. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Védrines-Saint-Loup » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Védrines-Saint-Loup - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Védrines-Saint-Loup - Section LOG T7 » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Védrines-Saint-Loup et Saint-Poncy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « St- Poncy_sapc », sur la commune de Saint-Poncy - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « St- Poncy_sapc », sur la commune de Saint-Poncy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  11. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne), p. 359
  12. Pierre Bonnaud, De l'Auvergne: 2600 ans au cœur de la Gaule et de la France centrale - Essai géo-historique pour une réflexion sur l'aménagement du territoire, EDITIONS CREER, (ISBN 978-2-84819-001-3, lire en ligne), p. 177
  13. Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 17 août 2014).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. « Plan d'eau de Védrines Saint-Loup - Pêche », sur Office de tourisme des Pays de Saint-Flour (consulté le )