Vannes-sur-Cosson
Vannes-sur-Cosson | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Loiret |
Arrondissement | Orléans |
Intercommunalité | Communauté de communes Valsol |
Maire Mandat |
Guy Rousse-Lacordaire 2014-2020 |
Code postal | 45510 |
Code commune | 45331 |
Démographie | |
Gentilé | Vannois[1] |
Population municipale |
594 hab. (2014) |
Densité | 17 hab./km2 |
Population agglomération |
415 471 hab. (2008) |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 42′ 50″ nord, 2° 12′ 46″ est |
Altitude | Min. 119 m Max. 148 m |
Superficie | 35,65 km2 |
Élections | |
Départementales | Jargeau |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.vannes-sur-cosson.fr |
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Vannes-sur-Cosson est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre.
Toponymie
Le nom de la commune peut être issu du latin médiéval venna, d’origine gauloise, signifiant : barrage pour prendre le poisson, réserve de poissons, pêcherie. D’abord panneau vertical mobile qui permet de régler le débit de l’eau dans une écluse ; au XIVe siècle, par extension, panneau mobile qui permet de régler le débit de tout liquide. Partie prise pour le tout, cf. porte, portail.
In Secalaunia vero, possidet (abbaye Saint-Mesmin de Micy) curtem Vennensem cum ecclesia, mancipis, terris cultis et incultis, silvam quae dicitur Tassinica, 836 (Bibliothèque nationale de France-Manuscrit Latin no 5420, fol. 52, Gallia Christiania t. VIII, Instrumenta, col. 723, faux diplôme de Louis le Pieux et de Lothaire, rédigé fin Xe siècle ou début XIe siècle) ; Villa qui dicitur Vannas, 938-939 (cartulaire de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans, Diplôme de Hugues Capet et de Robert) ; In Secalonia quoque, habet [abbaye Saint-Mesmin de Micy] curtem Vennensem cum ecclesia, et omnibus sibi pertinentibus, 1022 (Dom Mabillon, Ex archivio Miciacensi apud Annales ordinis Sancti Benedicti, t. 4, 705) ; Res Sancti Maximini quae vocantur Vannas, novembre 990 (cartulaire de Sainte-Croix d’Orléans, p. 82) ; Curtem Vennensem, 1022 (Dom Bouquet, Historiens de France, t. X, p. 606) ; De Vannis, 1153-1171 (archives départementales du Loiret-B 79, archives de l’Hôtel-Dieu d’Orléans) ; Vannes en Sauloigne, 1481 (archives départementales du Loiret-B 79, archives de l’Hôtel-Dieu d’Orléans) ; Vannes, 1740 (bibliothèque municipale d’Orléans, Ms 995, fol. 253) ; Vannes-en-Sologne, XVIIIe s. (carte de Cassini) ; Vannes-en-Sologne, 1823 (cadastre) ; Vannes-sur-Cosson, décret du 23 juillet 1911.
Géographie
La commune est située dans la région naturelle de la Sologne et l'aire urbaine d'Orléans.
Les routes départementales 13, 83, 120, Le sentier de grande randonnée 3C, dit sentier de pays de Sologne[2].
Hydrographie
Le Cosson, affluent du Beuvron, prend sa source à Vannes-sur-Cosson. Le Bourillon, affluent du Cosson et le ruisseau des Forges traversent le territoire de la commune[2].
De nombreux étangs sont répartis sur le territoire de la commune, notamment ceux des Chêneaux, Neuf, Vié, d'Ossain, Grand-étang, de la Queue d'Ossain, de la Ramellière, du Grand-Voisin, de Beaugenceau, du Cul d'Assied, du Poirier, Minet, de Mondésir, de la Hutte, des Corbeillères, de Montambert, du Château, de la Racine, Angot, du Pâtis, aux Vaches, du Luet[2].
Lieux-dits et écarts
Les Aulnes, L'Enfer, Les Grandes Forges, La Demoiselle[2].
Communes limitrophes
Vienne-en-Val, Tigy | Tigy | Neuvy-en-Sullias | ||
Viglain | N | Viglain | ||
O VANNES-SUR-COSSON E | ||||
S | ||||
Sennely | Souvigny-en-Sologne, Isdes | Isdes |
Climat
Vannes-sur-Cosson possède un climat tempéré de type océanique dégradé se caractérisant par des hivers doux (3 à 4 °C) et pluvieux, et des étés frais (16 à 18 °C) et relativement humides. La température moyenne est de 10 à 11 °C sur l'année.
Histoire
Par arrêt du conseil du Roi du , la locature du Petit-Bouloy, alternativement rattachée à Sennely et à Vannes-sur-Cosson, est définitivement rattachée à Vannes-sur-Cosson sur le plan fiscal, et l’alternance maintenue sur le plan religieux[3].
Les tramways de Sologne desservent la commune de 1905 à 1934.
Politique et administration
À la fin du XVIIIe siècle, la commune appartient au district d'Orléans. De 1793 à 1801, Vannes-sur-Cosson dépend de l'ancien canton de Tigy avant d'être rattaché au canton de La Ferté-Saint-Aubin en 1801. Enfin, par le décret du , elle est reversée dans le canton de Jargeau[4].
Vannes-sur-Cosson dépend par ailleurs de l'arrondissement d'Orléans et est adhérente de la communauté de communes Valsol.
Instances judiciaire et administrative
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 594 habitants, en diminution de −0,67 % par rapport à 2009 (Loiret : 2,42 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Patrimoine
- La première église construite au IXe siècle est détruite par les protestants au cours des Guerres de religion ; une seconde église, dédiée à Saint-Martin, est reconstruite à l'initiative de Pierre de Choludet, seigneur de Brosseloir, en 1578[A 1]. L'édifice contient notamment : un tableau d’Étienne Pinardeau daté de 1671 représentant Saint François de Sales, offert à la paroisse en 1860 et inscrit à l'inventaire des monuments historiques au titre d'objet le [A 2] ; un retable daté de 1734[A 3], un tabernacle du XVIIe[A 4] et un autel en marbre[A 5] classés le
- Des maisons à pans de bois de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle[A 6],[A 7],[A 8]
- Les auberges de la Croix-Blanche[A 9], de la Croix-Rouge dite le Vieux-Relais[A 10] datant du XVIIIe siècle
- Les fermes du Poirier de 1825[A 11], de la Ramelière de 1843[A 12], de la Creuse de 1887[A 13], du Petit-Voisin de la fin du XIXe[A 14], de la Lande de 1901[A 15]
- Le château de Prépinson du XVIIIe siècle[A 16]
- Le château de Montambert construit au XIXe siècle par Gaston Tassin de Charsonville
- Un lavoir du début du XIXe[A 17]
- Le presbytère du XVIIIe siècle[A 18]
- Un atelier de forgeron du XVIIIe siècle[A 19]
Enseignement
La commune est située dans l'académie d'Orléans-Tours.
Personnalités liées à la commune
- Pierre de Choludet, seigneur de Brosseloir au XVIe siècle ;
- Gaston Tassin de Charsonville, (1845-1893), officier de cavalerie, capitaine dans la Garde nationale mobile du Loiret, blessé en janvier 1871 à la bataille de Buzenval, chevalier de la Légion d'honneur le 14 mai 1872 ; son fils aîné Arthur Tassin de Charsonville, tué en 1916 à Verdun, est inscrit sur le monument aux morts ;
- La famille Bouygues est propriétaire des domaines de Luet et de Blancheron[9].
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « Gentilés des communes du Loiret », sur www.habitants.fr (consulté le )
- Cartes de l'IGN sur Géoportail
- Bibliothèque nationale de France-F 23.623, n°498
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur www.annuaires.justice.gouv.fr, Ministère français de la Justice (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Grandes chasses entre amis », sur http://www.lexpress.fr, L'Express, (consulté le )
- Le patrimoine de la commune sur les bases Mérimée et Palissy du Ministère de la Culture :
- « Église Saint-Martin », notice no IA00013599
- « Tableau représentant saint-François-de-Sales », notice no IM45000077
- « Retable », notice no IM45000065
- « Tabernacle », notice no IM45000064
- « Autel », notice no IM45000063
- « Première maison », notice no IA00013600
- « Deuxième maison », notice no IA00013601
- « Troisième maison », notice no IA00013604
- Notice no
- « Auberge de la Croix-Rouge », notice no IA00013606
- « Ferme du Poirier », notice no IA00013614
- « Ferme de la Ramelière », notice no IA00013616
- « Ferme de la Creuse », notice no IA00013610
- « Ferme du Petit-Voisin », notice no IA00013613
- « Ferme de la Lande », notice no IA00013611
- « Château de Prépinson », notice no IA00013615
- « Lavoir », notice no IA00013608
- « Presbytère », notice no IA00013603
- « Atelier de forgeron », notice no IA00013602