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Sommières-du-Clain

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Sommières-du-Clain
Sommières-du-Clain
Le , ruisseau au premier plan, et l'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes du Civraisien en Poitou
Maire
Mandat
René Morisset
2020-2026
Code postal 86160
Code commune 86264
Démographie
Gentilé Sommiérois
Population
municipale
742 hab. (2021 en évolution de −7,48 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 16′ 50″ nord, 0° 21′ 36″ est
Altitude Min. 107 m
Max. 152 m
Superficie 26,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Civray
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Sommières-du-Clain
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Sommières-du-Clain
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Sommières-du-Clain

Sommières-du-Clain est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie

Localisation

Le village est situé sur les bords du Clain.

Le bourg est situé à 15 km de Civray.

Communes limitrophes

Géologie et relief

La région de Sommières-du-Clain présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[1] :

  • d'argile à silex peu profonde pour 45 % et de Terres fortes pour 4 % sur les plateaux du seuil du Poitou ;
  • de groies superficielles pour 28 % dans les plaines (Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière mais elles s’assèchent vite) ;
  • de Terres Rouges pour 10 % sur les autres plateaux (ce sont des sols couleur acajou, siliceux, dérivés d’argiles ferrugineuses à silex provenant d’épandages superficiels du Massif Central) ;
  • de calcaires pour 14 % dans les vallées et les terrasses alluviales[2].

Hydrographie

La commune est traversée par le Clain sur une longueur de 11 km.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

  • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,8 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 830 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Ferrière Airoux_sapc », sur la commune de La Ferrière-Airoux, mise en service en 1990[9] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 771,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 33 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].

Urbanisme

Typologie

Sommières-du-Clain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,2 %), prairies (13,8 %), forêts (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones urbanisées (2,4 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %)[21].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

Il a été suggéré que le nom est dérivé des mots celtiques "Soli", suggéré pour être le nom d'un chef, et "maros" qui signifie "grand". Cependant, il existe de nombreuses preuves de l'existence d'une déesse celtique nommée Solimara. Des pièces avec son nom et des inscriptions qui lui sont dédiées ont été retrouvées à Bourges. Le maro / mara signifie «grand», et Soli vient du celtique «souli» signifiant soleil. Il est beaucoup plus probable que son culte se soit répandu plus largement dans toute la Gaule et que le nom du village soit lié à un nom / personnage réel plutôt qu'à une conjecture.[22],[23],[24].

Histoire

L’histoire de Sommières est fortement marquée par ses puissants seigneurs et par le franchissement du Clain. À l’époque gallo-romaine en effet, il est probable qu’un pont de bois permettait déjà de passer le Clain à Sommières. Au Moyen Âge, un château fort juché sur le promontoire que cette rivière forme au confluent avec le , contrôlait le passage. Au XVIIe siècle, un château classique remplaça la forteresse : les pierres d’une autre forteresse, édifiée à Bernay sur le passage du chemin des marchands et des pèlerins de Poitiers à Charroux, servirent, dit-on, à bâtir la demeure du baron de Sommières. Le culte de saint Gaudent est attesté comme celui de saint Cloud qui « guérit les boutons ». L’église, soigneusement restaurée, condense toute cette mémoire[25].

Jehan de Salvert - 1593 à 1634. Premier baron de Sommières par l'érection de la terre de Sommières en baronnie par lettre patente du jeune roi Louis XIII du mois de . Bourgeois du corps de ville de Poitiers et conseiller au parlement de Paris, il était très proche de la famille du prince de Condé. Qualifié de haut et puissant seigneur, il possédait les châteaux de Loulay en Aunis et de Bernay (Vienne). Ce dernier sera entièrement démoli à la fin du XVIIe siècle et ses pierres utilisées pour la restructuration du château de Sommières. Le cœur de Jehan est enterré dans l'église de Sommières du Clain (derrière l'autel) ; tombe classée monument historique. Marié à Marie Chessé, il eut au moins sept enfants dont Jehan et Guy.
Jean de Salvert 1634 à 1649. Baron de Sommières à la suite de la mort de son frère aîné Pierre (lieutenant général en la sénéchaussée de Civray). Gentilhomme du prince de Condé (Henri II de Bourbon), Jehan décéda sans postérité étant en campagne. Il fut enterré dans l'église de Notre-Dame-la-Petite et ensuite transféré dans l’église de Sommières. Sa veuve, Suzanne Coquet (dit Cognet), se remaria en 1654 avec Haut et puissant chevalier René-Louis Chastenier seigneur de la Roche-Posay, baron de Saint-Georges. Ils vendirent ensemble la baronnie de Sommières en 1661 à Jacques de Langlade.
Château de Vareilles Sommières - Cette imposante demeure seigneuriale fut édifiée à Sommières en 1673 au temps de Louis XIV, par Jacques de Langlade, à l’emplacement d’un château médiéval. Dominant le bourg de Sommières du Clain et le Bé, les grandes ouvertures de sa façade classique surmontent une épaisse muraille. De l’esplanade précédant la grande cour d’honneur protégée par des douves et fermée par des grilles, le château d’architecture classique offre aux visiteurs sa toiture « à La Mansart ». La famille des Vareilles-Sommières s’y est installée en 1722[26].

La Famille de la Broüe
La généalogie de la famille de la Broüe appelée par la suite de Vareilles et de Vareilles-Sommières figure dans le dictionnaire généalogique et historique des familles du Poitou par Beauchet Filleau. Nous en extrayons ce qui suit :
«Salomon de la Broüe, seigneur du Pouyault, écuyer du roi Henri IV, fut l'auteur d'un traité sur la cavalerie française. Son nom est gravé le premier au tableau des écuyers célèbres, à l'école de cavalerie de Saumur. Son fils, Bernard de la Broüe, épousa en 1624 Jacquette Compaing et, par ce mariage, la famille de la Broüe est entrée en possession de la terre et seigneurie de Vareilles dont elle a toujours par la suite porté le nom. Ce fief est situé dans la paroisse d'Availles-Limousines. Son fils, François de la Broüe, Chevalier, seigneur de Vareilles, épousa en 1657 Gabrielle Hélye de la Roche-Esnard, fille du comte Jean et de Jeanne Marguerite de Rochechouart-Mortemart de la branche de Montpipeau. Impliqués dans la fameuse affaire du meurtre du marquis du Vigean, assassiné par des cavaliers masqués dans la forêt de Verrières le , lui et son père se constituèrent prisonniers en repoussant énergiquement toute participation à ce crime. Malgré l'invraisemblance d'une telle complicité, malgré les protestations de l'opinion publique, dont nous retrouvons les échos dans les mémoires du temps, et en particulier dans un rapport de Colbert, poursuivis à outrance par la marquise du Vigean qui disposait de puissantes influences, Bernard et François furent condamnés à mort et décapités. Un des véritables meurtriers, nommé La Fluste, ayant été arrêté près de Moulins, fit des aveux et révéla les noms de ses complices. L'innocence de Bernard et de François de la Broüe fut reconnue. Le roi Louis XIV chercha à dédommager leur famille en la comblant de ses faveurs. Plus tard, il voulut signer lui-même au contrat de mariage du fils de François qui épousait sa cousine germaine, petite-fille de Bernard, et par une allusion aussi délicate que chrétienne, il offrit comme cadeau de noces aux jeunes mariés une œuvre d'art d'un grand prix, un christ, image et consolation de tous les accusés et condamnés injustement[27]. Après ces événements tragiques, naissait au château de Vareilles le un fils posthume qui fut Louis de la Broüe, dit marquis de Vareilles, baron de Sommières. C'est lui qui acquit en 1722 la baronnie de Sommières avec le beau château qui venait d'être reconstruit par Mansart[28].

Politique et administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 réélu en 2008 Patrick Pellerin UMP  

Instances judiciaires et administratives

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics

Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

En 2021, la commune comptait 742 habitants[Note 7], en évolution de −7,48 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7217627768589821 0611 0031 0931 118
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1511 1441 1381 1051 0861 2001 2331 2281 178
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1541 1401 1181 0411 008948937930888
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
881771686729635664738745805
2014 2019 2021 - - - - - -
798753742------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

La densité de population de la commune est de 29 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France (Insee - 2008).

Économie

Agriculture

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[33], il y a 27 exploitations agricoles en 2010 contre 26 en 2000. Cette tendance est à l'inverse de celle constatée dans le département de la Vienne qui voit le nombre d'exploitations agricoles chuter.

Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté de 19 % et sont passées de 1 571 hectares en 2000 à 1 882 hectares en 2010 dont 500 sont irrigables. 49 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 19 % pour les oléagineux (colza et tournesol), moins de 1 % pour les protéagineux, 20 % pour le fourrage et 5 % reste en herbes. En 2000, un hectare (0zéroen 2010) était consacré à la vigne[33].

Huit exploitations en 2010 (contre dix en 2000) abritent un élevage de bovins (710 têtes en 2010 contre 612 têtes en 2000). Six exploitations en 2010 (contre dix en 2000) abritent un petit élevage d'ovins (161 têtes en 2010 contre 588 têtes en 2000). L'élevage de volailles s'est développé au cours de cette décennie : 181 têtes réparties sur six fermes[33].

Sept exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un élevage de caprins (1 573 têtes en 2010 contre 854 têtes en 2000)[33]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44 %[34]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres. Le dynamisme de cet élevage, l’accent porté sur la qualité des produits a permis d’obtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits[35]. C’est un des troupeaux importants de caprins du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[36].

Le village abrite une importante foire aux melons. En effet, selon une étude de la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt publiée en , la surface consacrée à la culture du melon (3 810 hectares) en région Poitou-Charentes est de loin la plus importante de l'Hexagone (Midi-Pyrénées  : 3 211 hectares ; Languedoc-Roussillon : 2 751 hectares ; Paca 2 525 hectares). Le melon est produit par 314 exploitations. Un melon français sur quatre provient de Poitou-Charentes.

Développement durable

La commune accueille l'une des cinq installations de stockage de déchets non dangereux d'une capacité de 50 000 tonnes. La capacité des cinq sites est de 474 000 tonnes en 2011[37].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine civil

  • Le hameau service[38] de Sommières-du-Clain est une structure innovante, unique en Europe, qui accueille en maisons individuelles des adultes handicapés mentaux et leurs parents vieillissants, en leur offrant les services nécessaires au maintien de leur autonomie et à la facilitation de leur vie quotidienne.
  • Le château de Sommières-du-Clain est inscrit comme monument historique depuis 1988, pour sa cour, ses communs, l'ouvrage fortifié, ses fossés, sa grille et le mur de soutènement. Le château domine le village. Il appartient depuis 1722 à la famille de La Broüe de Vareilles-Sommières . Il a été construit entre 1673 et 1687 sur les plans de l'architecte Mansart, et selon la tradition, sur l'ordre de Louis XIV (1638-1715) pour y abriter l'exil de la marquise de Montespan. C'est un bâtiment d'apparence austère, protégé par des fossés secs et précédé de communs de fort belle allure. Les communs sont, aujourd'hui, occupés par une ferme. Le château se caractérise par sa sobriété toute classique et par l'équilibre de ses volumes.

Patrimoine religieux

  • L'abbaye des Moreaux. Elle est située à 2 km, à l'ouest de Sommières-du-Clain. Il reste, de nos jours, peu de chose de cette importante abbaye qui occupait un site admirable près du Clain. Les statues de la façade de l'abbatiale sont actuellement aux États-Unis.
  • L'église est inscrite comme monument historique depuis 1935 pour son élévation. Elle est en partie de style roman. Elle a été remaniée au XVIe siècle.

Patrimoine naturel

Le coteau de la Cueille

Le coteau de la Cueille est situé sur le territoire de deux communes : Champagné-Saint-Hilaire et Sommières-du-Clain. .

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

  1. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
  2. Pierre Rossignol, Bernard Balusseau, Louis Vibrac, Le Horst, une histoire naturelle et humaine., Geste éditions, La Crèche, 2014, 165  p., (ISBN 978-2-36746-262-2).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
  9. « Station Météo-France La Ferrière Airoux_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Orthodromie entre Sommières-du-Clain et La Ferrière-Airoux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France La Ferrière Airoux_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Sommières-du-Clain et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  14. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  15. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  22. « Dieux et déesses d’Aquitaine Ière - Deo Mercurio », sur www.deomercurio.be (consulté le ).
  23. « Résultats des recherches - Persée », sur www.persee.fr (consulté le ).
  24. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Édition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
  25. Tourisme Pays Gencéen
  26. Les Seigneurs de Salvert de 1520 à 1652. - Catégorie : Vienne Publié le lundi 31 mars 2008 - Écrit par Les membres de GE86
  27. Journal historique de M. Demaillasson, conseiller du roi et avocat à Montmorillon 1643-1694, aux Archives de la Vienne - État du Poitou sous Louis IV - Rapport au Roi par Colbert en 1664 - et Discours à Messieurs du Présidial d'Alençon, par dame Gabrielle-Aymerie Hélye de la Roche-Esnard, Bibliothèque Nationale, fonds Clérambault, vol.1104, fol.175
  28. Source : Olivier Robiou du Pont
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. a b c et d Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
  34. Panorama de l’Agriculture en Vienne – Juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
  35. Agreste – Bulletin no 11 de décembre 2005
  36. Agreste – Bulletin no 12 de mai 2013
  37. Rapport de l’AREC – La gestion des déchets ménagers en Vienne – Recueil des données – Année 2011
  38. « Le hameau service », sur Mairie de Sommières du Clain (consulté le ).
  39. Poitou-Charentes Nature, 2000
  40. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes , 2011

Voir aussi

Articles connexes

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