Project Arts Centre

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Project Arts Centre
Description de l'image Project Arts Centre, Temple Bar.JPG.
Type Théâtre et galerie
Lieu 39 East Essex Street,
Temple Bar
Coordonnées 53° 20′ 42″ nord, 6° 15′ 58″ ouest
Architecte Shay Cleary Architects
Nb. de salles 2 auditoriums, 1 galerie d'art, 1 bar
Capacité Auditorium 200 places assises
Cube 80 places assises
Site web www.projectartscentre.ie

Carte

Zoom sur des affiches de spectacles programmés en 2015.

Project Arts Centre est un centre d'art multidisciplinaire situé dans le quartier animé de Temple Bar dans le centre de Dublin, qui accueille les arts visuels, le théâtre, la danse, la musique et des performances[1],[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Project Arts Centre a été fondé par Jim FitzGerald et Colm O'Briain en 1967, après un festival de trois semaines organisé au Gate Theatre en 1966. C'est le premier centre artistique de ce genre en Irlande[3]. Le centre comprenait plusieurs bâtiments avant d'ouvrir ses portes en 1975 dans une usine reconvertie située East Essex Street[1], après de nombreuses questions concernant le financement du projet[4]. Ce bâtiment a été démoli en 1998 et un nouvel espace spécialement construit comprenant deux auditoriums, une galerie et un bar a été inauguré en 2000 sur le même site[5], dans le cadre de la deuxième phase de la régénération de Temple Bar[6]. La présence du Centre, avec un certain nombre d'autres institutions culturelles à Temple Bar telles que l'"Irish Film Institute", la "Temple Bar Gallery and Studios", les "Black Church Print Studios", la galerie de photographie, et le "Temple Bar Music Center" (devenu depuis la "Button Factory"), a fait que ce quartier, en plus d'être toujours animé et festif, est devenu un quartier culturel[7],[8],[9].

Le 25 mai 1978, sur une suggestion du journaliste du magazine Hot Press Bill Graham, Paul McGuinness assiste pour la première fois à un concert de U2 au Projects Art Centre. Fasciné, il décide illico de devenir leur manager[10]. Le 18 septembre de cette même année, U2 partage l'affiche avec les Virgin Prunes au Projects Art Centre. Le centre était alors dirigé par Jim Sheridan, qui deviendra plus tard réalisateur de cinéma (Au nom du père, …).

Le Projects Art Centre[modifier | modifier le code]

Le Projects Art Centre a accueilli de nombreux festivals d'arts de la scène, notamment le Dublin Dance Festival, le Dublin Writers Festival, le Dublin Fringe Festival et le Dublin Theatre Festival. Depuis la récession irlandaise, l'accent a été mis sur les productions interculturelles[11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b e-flux, « Project Arts Centre », sur e-flux (consulté le )
  2. Playography Ireland, « PROJECT ARTS CENTRE », sur Playography Ireland (consulté le )
  3. Ciarán Benson, « Towards a Cultural Democracy », Studies: An Irish Quarterly Review, vol. 81, no 321,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Peter Sheridan, « The Theatre and Politics », The Crane Bag, vol. 1, no 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Project Arts Centre, « About Us », sur Project Arts Centre (consulté le )
  6. John McCarthy, « Encouraging Culture-led Regeneration » [archive du ], (consulté le )
  7. Philip Cooke, Creative Cities, Cultural Clusters and Local Economic Development, Cheltenham, Edward Elgar Publishing, , « Culture, clusters, districts and quarters: some reflections on the scale question », p. 36
  8. John Montgomery, Cityedge : Case Studies in Contemporary Urbanism, Oxford, Routledge, , 244 p. (ISBN 978-0-7506-6353-3, lire en ligne), « Dublin, Sheffield, Manchester and Adelaide: Cultural quarters as mechanisms for urban regeneration », p. 86
  9. Darrin Bayliss, « Creative planning in Ireland: the role of culture‐led development in Irish planning », European Planning Studies, vol. 12, no 4,‎ , p. 497–515 (DOI 10.1080/0965431042000212759, lire en ligne, consulté le )
  10. Stokes (1996), p. 140; McCormick (2006), pages 53–56
  11. Charlotte McIvor, « Staging the "New Irish": Interculturalism and the Future of the Post–Celtic Tiger Irish Theatre », Modern Drama, vol. 54, no 3,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]