Peine de mort au Guatemala

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La peine de mort au Guatemala est une peine légale, et est exécutée par injection létale et, dans une moindre mesure, par le peloton d'exécution. Elle n'existe que dans les codes de justice militaires, et a été abolie pour les infractions civiles en [1].

En , cinq exécutions avaient eu lieu depuis 1983 ; toutes ont été retransmises en direct à la télévision. Les dernières exécutions ont eu lieu le , lorsque les kidnappeurs et meurtriers Amilcar Cetino Perez et Tomas Cerrate Hernandez ont été exécutés par injection létale en direct à la télévision.

De 2005 à 2012, les peines des 54 condamnés à mort ont été commuées en peines de prison à vie. Il n'y a actuellement aucun détenu dans le couloir de la mort au Guatemala.

Le Guatemala a voté en faveur du moratoire des Nations unies sur la peine de mort (en) en 2007, 2010, 2012, 2014 et 2016. Le pays s'est abstenu de voter en 2008.

En 2017, le Guatemala a aboli la peine de mort pour les crimes civils. Actuellement, la peine de mort ne peut être appliquée qu'en temps de guerre.

L'actuel président du Guatemala, Alejandro Giammattei, soutient la peine de mort[2]. Jimmy Morales, président de 2015 à 2019, a également exprimé son soutien à la peine de mort[3].

Exécutions depuis 1983[modifier | modifier le code]

Personne exécutée Date d'exécution Crime Méthode Sous la présidence
1 Pedro Castillo (en) Enlèvement, viol et meurtre d'une fillette de 4 ans peloton d'exécution Álvaro Arzú
2 Roberto Girón (en)
3 Manuel Martínez Coronado (en) Meurtre de sept membres d'une même famille injection létale
4 Amilcar Cetino Perez (en) Enlèvement et meurtre de la femme d'affaires Isabel de Botra Alfonso Portillo
5 Tomas Cerrate Hernandez (en)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Capital punishment in Guatemala » (voir la liste des auteurs).
  1. « Guatemala high court abolishes death penalty in civil cases » [archive du ], sur ABC News, (consulté le )
  2. (es) « Alejandro Giammattei: La educación es el mejor anticonceptivo – Prensa Libre » (consulté le )
  3. Louisa Reynolds, « In Guatemala, anti-establishment presidential candidate benefits from corruption scandals », The Tico Times,‎ (lire en ligne)