Patrick Salameh

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Patrick Salameh
Tueur en série
Image illustrative de l’article Patrick Salameh
Information
Nom de naissance Patrick Salameh
Naissance (67 ans)
Fréjus (Var)
Surnom Jack l'éventreur de Marseille
Antoine
Condamnation


Sentence Réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans
Actions criminelles Enlèvements, séquestrations, viols, meurtres
Affaires L'affaire de l'éventreur de Marseille
Victimes au moins 4
Période -
Pays France
Régions Bouches-du-Rhône
Ville Marseille
Arrestation

Patrick Salameh, né le à Fréjus (Var), est un tueur en série et braqueur français. Il fut surnommé « Jack l'éventreur de Marseille ».

Entre mai et , dans la cité phocéenne de nombreuses femmes disparaissent sans laisser de trace. Malgré les efforts fournis par les scientifiques, aucun corps n'est retrouvé. Une témoin-clé va venir relancer l'enquête en affirmant que Patrick Salameh est l'auteur de ces disparitions. Lorsque Patrick Salameh se retrouve mêlé à ces disparitions, les enquêteurs vont découvrir son lourd passé judiciaire, l'accablant directement.

Il sera condamné, en et (en première instance) puis en (en appel), à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans pour enlèvement, séquestration, et viol entraînant la mort.

Biographie

Origine

Patrick Salameh est né le à Fréjus dans le Var. Il est issu d'une grande famille d'origine libano-syrienne, composée de 9 frères et sœurs. Lorsque Patrick est enfant, les Salameh déménagent dans la région de Marseille. L'enfance de Patrick Salameh se déroule, selon ses propos, comme étant un « un paradis peuplé de sauterelles et de papillons »[1].

Au début des années 1980, alors qu'il a à peine 25 ans, Patrick Salameh devient gérant d'un restaurant, le « Rock Opéra Burger », situé au cœur des quartiers sensibles de Marseille.

En 1983, Patrick Salameh se marie et devient père de deux enfants. La vie adulte de Salameh se résume également comme étant paradisiaque, du fait qu'il gagne bien sa vie et que son entreprise lui rapporte du bénéfice durant plusieurs années.

En 1988, cependant, Patrick Salameh voit brutalement ses revenus diminuer et son restaurant mener à la faillite. Ayant « toujours été dans la réussite jusque là », Salameh ne supporte aucunement son approche de la faillite. Il devient alors irritable, au point d'être rapidement mené par la délinquance.

Série d'attaques à main armée

Entre et , Patrick Salameh et une bande d'amis réalisent de nombreux cambriolages et braquages. Ils sévissent dans la région varoise. Ils s'introduisent chez des particuliers, les agressent et volent leur fortune. Ils seront surnommés « La Horde Sauvage » dans la presse et dans les médias. Lors des braquages du gang, Patrick Salameh est surnommé « Antoine ». Cette série d'attaques à main armée est composée de cinq braquages, dont deux d'entre eux sont composés de violences aggravées[2], qui vaudront au gang des circonstances aggravantes :

  • Le , lors de la troisième attaque à main armée commise par « La Horde Sauvage », le mari est roué de coups tandis que son épouse subit des sévices physiques imposés par Patrick Salameh et par ses comparses[2].
  • Le , lors du cinquième et dernier braquage du gang, Patrick Salameh et ses comparses séquestrent un proche de la famille Zampa, ancienne figure du milieu marseillais, et lui volent une somme importante d'argent. Cette attaque est alors très médiatisée, car de nombreux policiers sont mobilisés et permettent d'identifier les auteurs[2].

Détention préventive et tentatives d'évasion

Début , Patrick Salameh et ses comparses sont arrêtés et incarcérés à la prison des Baumettes. En prison préventive, Patrick Salameh est accusé par ses complices d'être l'auteur des violences, mais Salameh réfute avoir commis ces infractions. Il perd son restaurant et tous ses revenus ; entraînant ainsi une liquidation judiciaire et une envie de « se venger de la société »[2].

Dans la nuit du 26 au , Patrick Salameh tente de s'évader de prison, en donnant des somnifères à son codétenu. Ensuite, il appâte l'un de ses gardiens en promettant de donner 15 000 francs, sous la condition que ce dernier « ferme les yeux ». N'ayant aucune crainte en Salameh, le gardien l'écoute et Salameh cours vers la fenêtre de sa cellule, en tentant de scier les barreaux. Salameh tente, par la suite, d'escalader le mur d'enceinte avec une corde d'alpiniste, longue de 26 mètres et lestée avec un sac de mastic. Surpris, il chute et se fracture une jambe. Salameh est alors transféré vers l'hôpital de la Conception et se remet de ses blessures[2].

En , alors que Patrick Salameh entame une deuxième tentative d'évasion de la prison des Baumettes, une fouille dans sa chambre du centre hospitalier conduit à la découverte d'une lime cachée dans une baguette et d'un drap tressé de 2,50 m. La détention préventive de Patrick Salameh et de ses comparses dure plus de quatre ans, avant l'ouverture du procès de « La Horde Sauvage »[2].

Procès, condamnation, détention et libération

Le , débute le procès de « La Horde Sauvage » devant la cour d'assises de Draguignan. Âgé de 36 ans, Patrick Salameh comparaît accompagné de ses trois comparses. À l'issue d'une semaine de procès, les jurés délibèrent pendant quatre heures afin de déterminer les peines des quatre accusés. Lors des réquisitions, l'avocat général requiert 20 ans de réclusion criminelle à l'encontre de Patrick Salameh.

Le , Patrick Salameh est condamné à 20 ans de réclusion criminelle, pour vol à main armée, séquestration, torture et attentat à la pudeur. Condamné à la peine maximale, Salameh amplifie ses projets de vengeance vis-à-vis de la société, qui l'a décrit comme étant « d'une extrême dangerosité ». Durant ses années d'incarcération, Patrick Salameh va écrire et notamment peindre, révélant un réel talent. Il peint des toiles qui seront exposées dans plusieurs galeries. Les oeuvres de Salameh sont révélatrices d'un personnage torturé[3].

Libérable à compter de , ses premières demandes de libération lui sont refusées entre 1999 et 2004.

En , Patrick Salameh est libéré de prison, après plus de 16 ans de détention. Libéré en fin de peine, sa vie reprend alors son cours. Il retrouve sa famille, expose ses œuvres et travaille également comme chef de chantier[3].

L'affaire de l'éventreur de Marseille

Les victimes

En 2008, dans la cité phocéenne de mystérieuses disparitions[4] vont avoir lieu. L'enquête sur la première disparition s'estompe au fil des mois, quand, en l'espace de trente-trois jours, 3 prostituées vont être portées disparues.

  • Le , Fatima Saiah, une étudiante de 20 ans disparaît sans laisser de trace ni de signe de vie.
  • Le Iryna Sytnyk, une prostituée ukrainienne de 42 ans, disparaît durant la soirée[5].
  • Le , Cristina Bahulea[6] une jeune prostituée de 23 ans, originaire de Roumanie, se volatilise à son tour sans laisser de trace.
  • Le au soir, Zineb Chebout[7], une prostituée algérienne de 28 ans, sort de chez elle pour faire une course et ne rentrera jamais.

Une témoin-clé

La première piste des enquêteurs fait référence à un tueur en série[8] qui sévit à Marseille. Il enlève et tue des femmes du même profil, des prostituées étrangères. Les enquêteurs n'ont pas d'indice et n'ont pas de potentiel suspect.

Cependant, une révélation va venir bouleverser le cours de l'enquête. Une prostituée marocaine, Soumia El Kandadi[9] va donner aux enquêteurs le nom d'un homme qui peut être le coupable. Il s'agit de Patrick Salameh, qui dans la nuit du 5 au , la séquestre et la viole. Lorsque son calvaire prend fin, elle remarque qu'un corps inerte gît dans la baignoire de son agresseur. Ce dernier lui aurait précisé : « voilà le sort que je réserve aux femmes qui ne m'obéissent pas. »

Les déclarations de Soumia mettent les enquêteurs sur la piste de Patrick Salameh. Une autre piste va les conforter dans leur suspicion. Le téléphone de l'une des prostituées continue d'émettre un signal après sa disparition. Les services de police localisent ce dernier et le retrouvent dans un quartier de Marseille. C'est un enfant qui a récupéré la carte SIM, qui lui a été remise par un certain Patrick Salameh. Patrick Salameh s'est emparé des cartes SIM de ses victimes et les a données. Cette technique permet de faire croire aux policiers que les disparues sont toujours en vie, puisque leur numéro de téléphone continue d'émettre un signal localisable.

Les indices

Les enquêteurs vont chercher le corps des disparues au domicile de Patrick Salameh, dans les quartiers Nord de Marseille, à Saint-Mitre.

Soumia, la jeune femme qui a subi les sévices de Patrick Salameh et qui a pu s'en échapper, va aider les enquêteurs. Elle les guide sur le lieu où elle aurait aperçu le cadavre d'une femme, lieu où Patrick emmenait également les prostituées avec qui il passait la nuit. Il s'agit de sa garçonnière, petit studio adjacent à son domicile principal. La garçonnière va être passée au peigne fin. Les enquêteurs ne vont pas trouver de corps, mais de nombreux indices comme par exemple, les ADN des 3 femmes disparues, ainsi que certains de leurs effets personnels comme des bijoux et des sous-vêtements. Les prostituées ont bien fréquenté la garçonnière de Patrick Salameh, en revanche aucune trace de sang ne sera découverte.

Durant ses auditions, Patrick Salameh niera les meurtres des prostituées et gardera le silence. Les corps n'ont jamais été retrouvés.

Lien avec une autre affaire

Les enquêteurs élargissent leurs recherches et se demandent si Cristina, Zineb et Iryna sont les seules victimes de Patrick Salameh. Ils font alors le lien avec Fatima Saiah[10]. C'est une jeune étudiante de 20 ans, qui a disparu à Marseille quelques mois plus tôt avant la disparition des prostituées.

Fatima publie une annonce pour proposer ses services de baby-sitting. Un homme divorcé la contacte pour garder ses enfants, durant l'après midi du samedi . L'homme donne rendez-vous à Fatima à 15h au Métro Malpassé. Il ne lui indique pas son nom. Il lui précise que c'est sa femme qui viendra la chercher au volant d'une Volkswagen grise à la sortie du métro. Ce dernier se situe non loin de la garçonnière de Patrick Salameh. Ce jour-là, le petit ami de Fatima l'accompagne sur les lieux, puis ils se quittent peu avant le rendez-vous. Ils conviennent ensemble de se rappeler dans quelques heures. Deux heures plus tard, son petit ami reçoit un étrange texto spécifiant : « j'ai rencontré une ancienne amie, je serai de retour ce week-end. » Ne reconnaissant pas le comportement de sa copine, il s'inquiète aussitôt et tente de la joindre. Il n'y parvient pas car le téléphone de Fatima est éteint et il le restera pour toujours.

Le lendemain, sa famille et son petit ami, inquiets de ne pas avoir de nouvelles, se rendent au commissariat pour signaler la disparition de la jeune fille.

Les enquêteurs vont retracer l'appel téléphonique que Fatima a reçu pour le babysitting. L'appel a été émis depuis une cabine à la gare Saint-Charles de Marseille. Ce sera le seul élément dont la police disposera pour résoudre l'enquête.

Une personne sans domicile fixe ayant pour habitude d'utiliser la cabine téléphonique de la gare va être interrogée et va formellement reconnaître Patrick Salameh.

Son arrestation

Le soir du , les enquêteurs arrêtent Patrick Salameh, leur seul suspect. Après son arrestation, plus aucune disparition inquiétante ne sera signalée à Marseille. Il retourne alors en prison, pour les meurtres de trois prostituées, bien que peu d'éléments permettent d'établir une culpabilité certaine à son égard.

Le passé de Patrick Salameh ne va pas jouer en sa faveur puisqu'il s'agit d'un repris de justice. En , lorsqu'il est arrêté, Patrick vient tout juste de sortir de prison. Il purgeait une peine de 20 ans, condamné pour vol avec port d'armes et séquestrations accompagnés de tortures corporelles.

Le , une reconstitution a lieu, mais Patrick Salameh, niant les faits qui lui sont reprochés, refuse de collaborer. À la suite de cette reconstitution infructueuse, Salameh retourne en prison[11].

Le , Patrick Salameh, déjà inculpé des trois meurtres de prostituées, est de nouveau inculpé pour le meurtre présumé de Fatima Saiah, dont le corps n'a également pas été retrouvé[12].

Le , Patrick Salameh est renvoyé devant la cour d'assises d'Aix-en-Provence, pour les meurtres d'Iryna Sytnyk, de Cristina Bahulea et de Zineb Chebout (perpétrés entre octobre et )[13]. Il fait également l'objet d'un renvoi devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, pour le meurtre de Fatima Saiah, trois semaines avant son premier procès, le [14]

Procès et condamnations

Le premier procès[15] de Patrick Salameh débute le , à la cour d'assises d'Aix-en-Provence.

Le , Patrick Salameh est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans. Il est reconnu coupable d'enlèvement, de séquestration, de viol suivis de mort sur la personne d'Iryna Sytnyk, de Cristina Bahulea et de Zineb Chebout. Il est également jugé pour la séquestration et le viol de Soumia El Kandadi, la principale témoin dont le témoignage avait conduit à l'arrestation de Patrick Salameh. Il fait appel de cette décision.

C'est en qu'a lieu son deuxième procès[16] à la cour d'assises des Bouches-du-Rhône. Patrick Salameh est jugé pour l'enlèvement suivi de la mort de Fatima Saiah, jeune lycéenne, dont le corps n'a jamais été retrouvé.

Le , Patrick Salameh est également condamné à la réclusion criminelle à perpétuité[17], assortie d'une période de sûreté de 22 ans. Il fait également appel de cette décision. Les deux procès de Salameh étant extrêmement rapprochés, l'appel des deux condamnations se joindra, par la suite, en un seul procès.

Le , Patrick Salameh est jugé en appel, devant la cour d'assises du Var. Il est alors âgé de 59 ans. Incarcéré depuis 7 ans et 5 mois, Patrick Salameh nie toujours les quatre assassinats qui lui sont reprochés, dont les corps n'ont jamais été retrouvés. Là encore, Salameh est décrit comme « dangereux » et « difficilement curable », avec un risque de récidive très élevé[18].

Le , Patrick Salameh est de nouveau reconnu coupable des meurtres de Fatima Saiah, Iryna Sytnyk, Cristina Bahulea et Zineb Chebout (dont les corps n'ont pas été retrouvés) ainsi que du viol de Soumia (les cinq faits ayant été commis entre mai et novembre 2008). À la suite des délibérations, Salameh est de nouveau condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans[19].

Partick Salameh et ses avocats forment un pourvoi en cassation, mais le pourvoi est rejeté le [20].

Notes et références

  1. Violette Lazard, « Client «pigeon» ou Barbe bleue du trottoir ? », sur Libération (consulté le )
  2. a b c d e et f Par Le 16 novembre 2008 à 07h00, « L'inquiétant profil du ravisseur des prostituées », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  3. a et b La Marseillaise, « Troublant Patrick Salameh », sur www.lamarseillaise.fr (consulté le )
  4. Florence Nicol, Karl Zéro, « L'éventreur de Marseille », sur le replay d'Orange, rediffusion de Crime District, chaîne de télévision luxembourgeoise, Enquête exclusive : Les faits Karl Zéro, (consulté le ).
  5. « La condamnation à perpétuité de Patrick Salameh confirmée en appel », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  6. Le 17 avril 2009 à 07h00, « Le ravisseur présumé de prostituées encore mis en examen », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  7. Le 5 janvier 2013 à 07h00, « La justice l'accuse d'avoir enlevé trois prostituées », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  8. « L'inquiétant profil de Patrick Salameh jugé pour un crime sans cadavre », sur LCI (consulté le ).
  9. « Disparition de prostituées: "Si tu cries, je te tuerai", menaçait Salameh », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  10. « Perpétuité requise à l'encontre du tueur en série Patrick Salameh », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  11. « Le dangereux criminel a-t-il menacé l'avocat de la partie civile ? », sur LaProvence.com, (consulté le ).
  12. « Marseille : Patrick Salameh mis en examen », sur Europe 1 (consulté le ).
  13. « Le tueur en série présumé Patrick Salameh renvoyé aux assises », sur BFMTV (consulté le ).
  14. Paris Match, « Patrick Salameh renvoyé devant les assises - Une nouvelle affaire pour le "tueur en série de Marseille" », sur parismatch.com (consulté le ).
  15. « Patrick Salameh, "le tueur en série de Marseille", de retour devant la justice », sur Europe 1 (consulté le ).
  16. Simon Henry, « Meurtre d'une lycéenne: Patrick Salameh condamné à la perpétuité », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  17. « Patrick Salameh : perpétuité confirmée », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
  18. « Le tueur en série Patrick Salameh rejugé lundi pour le meurtre de quatre femmes », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  19. Par Le 20 mai 2016 à 14h14, « Var : réclusion à perpétuité en appel pour le tueur en série Patrick Salameh », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  20. Cour de cassation (N° de pourvoi : 16-84.387), Cour de cassation, criminelle, Chambre criminelle, 11 juillet 2017, 16-84.387, Inédit, Var, Chambre criminelle, , 1 p. (lire en ligne), p. 1.

Voir aussi

Documentaires télévisés

  • « L'éventreur de Marseille, le mystérieux Patrick Salameh » dans Les faits Karl Zéro.
  • « Jack l'éventreur à Marseille » (deuxième reportage) dans « ... à Marseille » le dans Crimes sur NRJ 12.
  • « Patrick Salameh, Le Jack l'Ėventreur de Marseille » dans Faites entrer l'accusé sur RMC Story le .

Émission radiophonique

Bibliographie

  • Patrick Salameh, Disparitions à Marseille - Recherche 3 Prostituées, Auto-Edition, Marseille, 2015 (1230000499958).
  • Patrick Salameh, Disparitions à Marseille - Recherche Fatima, Auto-Edition, Marseille, 2015 (1230000643757).
  • Stéphane Bourgoin, Tueurs - Les meurtriers qui ont marqué l'histoire, Points, Paris, 2012 (275782810X).
  • Véronique Chalmet, Dans la tête des tueurs. Portraits de profilers, Point, Paris, 2015 (2757856316).

Articles connexes

Liens externes