Musée national étrusque de la villa Giulia

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 6 janvier 2022 à 05:45 et modifiée en dernier par OrlodrimBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Musée national étrusque de la villa Giulia
Façade de la villa Giulia, dessinée par Vignola
Informations générales
Type
Musée national (d), musée archéologique, musée d'art, musée national italien (d), Istituto museale ad autonomia speciale (d), musée du ministère italien de la Culture (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
Surface
35 salles
Visiteurs par an
61 327 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Bâtiment
Architectes
DiversVoir et modifier les données sur Wikidata
Protection
Bien culturel italien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Italie
Commune
Adresse
piazzale di Villa Giulia, 9
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Géolocalisation sur la carte : Latium
(Voir situation sur carte : Latium)
Géolocalisation sur la carte : Rome
(Voir situation sur carte : Rome)

Le Musée national étrusque de la villa Giulia (en italien, Museo Nazionale Etrusco di Villa Giulia) est un musée de Rome consacré aux civilisations étrusque et falisque. C'est le plus grand musée étrusque du monde.

Il se trouve à la villa Giulia, située dans le quartier Pinciano, résidence papale d'été, construite sous le pontificat du pape Jules III. Il rassemble des objets issus de fouilles menées durant près d'un siècle dans l'Étrurie méridionale, parmi lesquels les plus connus sont l'Apollon de Véies, le centaure de Vulci, les lamelles d'or de Pyrgi et un exemplaire du Sarcophage des Époux.

Le musée

Historique

La création du musée se rattache au programme établi par Felice Barnabei à la fin des années 1880 : son idée est d'établir un « profil archéologique » de la région grâce à des fouilles méthodiques reposant sur des études topographiques, ainsi qu'une étude systématique des objets mis au jour et leur présentation au public. Les premiers objets à rejoindre les collections proviennent des fouilles de Civita Castellana, ancienne Falerii, capitale des Falisques.

À l'origine, la villa Giulia n'est censée être qu'un lieu de stockage temporaire des matériaux. En 1889, le Musée national romain est créé. Il est divisé en deux sections : « urbaine » et « extra-urbaine », suivant l'origine du matériel archéologique. La section urbaine est implantée dans les Thermes de Dioclétien, tandis que la seconde est maintenue à la villa Giulia, dont les collections de s'enrichissent des découvertes faites dans le Latium (Gabies, Colli Albani, puis Palestrina), l'Étrurie (Cerveteri et Véies), puis l'Ombrie (Todi, Terni). Alors que le programme de Barnabei prévoyait la présentation d'objets de toutes les civilisations s'étant succédé dans la région de Rome, le musée se consacre finalement à la civilisation étrusque, recevant son nom officiel de « musée national étrusque ».

Collections

Centaure de Vulci
Apollon de Véies
Sarcophage des Époux provenant de la nécropole de Banditaccia (Cerveteri - ancienne Caere)

Les premières salles du musée sont organisées selon un double principe : topographique et chronologique.

Le musée comprend également une section épigraphique (antichambre et salle 11), qui abrite notamment les lamelles d'or de Pyrgi, parmi les plus anciennes inscriptions connues de l'Italie pré-romaine.

La villa Giulia a également reçu des collections privées : celle d'Augusto Castellani, la collection Cima-Pesciotti et le fonds du musée Kircher, fondé en 1651 par le jésuite Athanasius Kircher et « nationalisé » après la proclamation du royaume d'Italie. Parmi les objets les plus connus figurent une série de miroirs en bronze et surtout la ciste Ficoroni, un coffre de mariage en bronze incisé, représentant le concours de boxe organisé par le roi Amycos, un épisode du mythe des Argonautes. Dernièrement, le musée a reçu un célèbre vase de la céramique grecque antique à figures rouges, le cratère d'Euphronios, qui était exposé au Metropolitan Museum of Art de New York jusqu'en 2008.

Dans la nuit du 30 au 31 mars 2013, le musée est victime d'un vol aux fumigènes[1] : y sont dérobés des bijoux étrusques en or de la collection Castellani.

Galerie

Informations pratiques

Raccontastoria

En 2012, dans le but de promouvoir le merchandising culturel de plusieurs musées italiens avec des projets en papier recyclé, les designers Laura Fiaschi et Gabriele Pardi s'inspirent des collections du musée pour créer une série de cahiers – nommée Raccontastoria - en forme de cratères et d'amphores, capables de se transformer en petits objets tridimensionnels, lorsque le cahier est ouvert. Cette série de cahiers est destinée aux visiteurs du musée.

  • Le musée est ouvert jusqu'à 19 h 30, sauf le lundi[2].

Voir aussi

Bibliographie

  • Anna Maria Sgubini Moretti (éd.), The Villa Giulia National Etruscan Museum, L'Erma et Ingegneria per la Cultura, Rome, 2001 (ISBN 88-8265-012-X)

Notes et références

Liens externes