Macumba (discothèques)
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Le Macumba est une chaîne de discothèques, fondée par Roger Crochet, comprenant à son apogée 23 établissements, et présente principalement en France mais également dans quelques pays d'Europe et d'Amérique. À ce jour, seul celui de Englos est encore en activité.
Histoire
Ayant fait plusieurs voyages aux États-Unis, Roger Crochet fut fasciné par les fast-foods américains tel que McDonald's. Il eut alors l'idée de ramener le «l'art de vivre à l'américaine» en France. Dans les années 1960, il ouvrira alors le premier fast-food français[1] et quelques laveries automatiques[2]. En parallèle, en 1966 à Montpellier, Henri Souque et Jean Calvo créent un club comprenant restaurant, piscine, tennis et une boîte de nuit. Ils l'appellent Macumba, du nom d'une ancienne petite boîte de nuit rustique d'Oran qu'ils ont connu lorsqu'ils étaient soldats en Algérie[3].
À la fin des années 1960, Roger Crochet rencontre Frank Sinatra qui lui donne l'idée de se lancer dans le business des discothèques et avec qui il s'associe. De retour en France au début des années 1970, Roger Crochet décida d'amener l'ambiance des discothèques américaines en France[2]. En 1973, Henri Souque et Jean Calvo revendent leur club de Montpellier pour créer un nouveau Macumba, à Mérignac, qui n'est plus un club mais une discothèque uniquement.
Inspirés par la réussite du Macumba de Mérignac, Gérard Glemain, Roger Crochet et Serge Gaucher s'associent avec Henri Souque et Jean Calvo pour y ouvrir une deuxième discothèque Macumba à Englos en 1975[3].
Roger Crochet, natif de Haute-Savoie, souhaite ouvrir un Macumba dans son département. Le 25 octobre 1977, le Macumba de Neydens est ouvert, il s'agit de la plus grande discothèque de France avec 6 000 m2. Puis, suivront celles de Madrid, Nantes, Fribourg, La Havane[4], soit 23 en tout[2].
Les Macumba
France
- Macumba de Montpellier, (1966-1970) : club comprenant restaurant, piscine, tennis et une discothèque;
- Macumba de Mérignac (région de Bordeaux), (1973-2013) : établissement comprenant uniquement une discothèque de 1 500 m2, le bâtiment a été rasé en 2018.
- Macumba de Englos (région de Lille), (toujours en activité depuis 1975) : toujours géré par son cofondateur Henri Souque;
- Macumba de Vigneux-de-Bretagne (région de Nantes), (1976-1988) : exploité sous d'autres noms par la suite[N 1],[5],[6], laissé à l'abandon à ce jour dans l'attente d'une transformation en complexe évènementiel[7];
- Macumba de Neydens (région de Saint-Julien-en-Genevois et de Genève), (1977-2015) : la plus grande discothèque de France comprenant 17 salles et une capacité de plus de 8 000 personnes, partiellement détruit par un incendie en 2005[8], laissé à l'abandon à ce jour dans l'attente d'une transformation en centre commercial Migros;
- Macumba de Bartenheim (région de Mulhouse), (?-2013) : exploité sous d'autre nom par la suite[9], laissé à l'abandon à ce jour;
- Macumba de Verneuil-sur-Vienne (région de Limoges) : exploité sous d'autre nom par la suite[N 2], laissé à l'abandon à ce jour;
- Macumba de Lourdes, (2007-2011) : exploité sous d'autres noms par la suite[N 3], laissé à l'abandon à ce jour.
Suisse
Espagne
- Macumba de Madrid, (?-2011) : laissé à l'abandon à ce jour dans l'attente d'une transformation en centre de loisir[11];
Cuba
- Macumba de La Havane, (1996-?).
Dans la culture
- En 1976, le Macumba de Englos fut le lieu de tournage du film Le Corps de mon ennemi réalisé par Henri Verneuil, avec l'acteur Jean-Paul Belmondo;
- En 1985, Jean-Pierre Mader sort la chanson Macumba faisant référence aux discothèques que le chanteur fréquentait souvent[3];
- Des stars tel que Joe Dassin, Carlos, Pascal Sevran, Demis Roussos, Gloria Gaynor, Thierry Le Luron ou encore Charles Aznavour sont venus au Macumba de Neydens[12];
- Johnny Hallyday, Claude Nougaro, Patrick Sébastien ou encore Eddy Mitchell sont venus chanter au Macumba de Neydens[12].
Notes et références
Notes
- Côte Ouest, l’Atlantide, le Palacio, ou encore le Concept ou le King club.
- Le nuit des rois.
- Havana puis Le Mylord.
Références
- Info-plus, No 271, Saint-Julien-en-Genevois : Roger Crochet le fondateur du Macumba a tiré sa révérence au début de l'été", p. 2, 2016
- Christian Lecomte, « Ce que le fondateur du Macumba doit à la nuit », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- La Voix du Nord, « Englos : il y a quarante ans naissait une institution, le Macumba », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Info-plus, No 271, Saint-Julien-en-Genevois : Roger Crochet le fondateur du Macumba a tiré sa révérence au début de l'été", p. 2, 2016
- http://www.presseocean.fr/actualite/a-vigneux-de-bretagne-la-discotheque-rouvre-ses-portes-17-01-2013-56154.
- Thomas HENG, Michel TANNEAU et Emmanuelle VAN CAEMERBEKE., « Près de Nantes. Des folles soirées foot à la piste de danse, souvenirs du Macumba, de l’Atlantide… »
, sur ouest-france.fr, (consulté le )
- « Cabaret, concerts... Près de Nantes, l'ancienne boîte de nuit l'Atlantide en pleine transformation », sur actu.fr (consulté le )
- « France voisine: la discothèque du Macumba ravagée par les flammes - Play RTS » (consulté le )
- « Discothèque Le Macumba à Bartenheim, photos et vidéos », sur jds.fr (consulté le )
- (de-CH) « Die Türen des Macumba sind geschlossen », sur Freiburger Nachrichten, (consulté le )
- (es) elEconomista.es, « La planta de la discoteca Macumba se convierte en un multiespacio de ocio - elEconomista.es », sur www.eleconomista.es (consulté le )
- « On achève bien le Macumba », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
