Lépanges-sur-Vologne
Lépanges-sur-Vologne | |
Mairie de Lépanges-sur-Vologne | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes Vologne-Durbion |
Maire Mandat |
Virginie Gremillet 2014-2020 |
Code postal | 88600 |
Code commune | 88266 |
Démographie | |
Gentilé | Lépangeois |
Population municipale |
924 hab. (2014) |
Densité | 122 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 10′ 23″ nord, 6° 40′ 19″ est |
Altitude | Min. 394 m Max. 667 m |
Superficie | 7,57 km2 |
Élections | |
Départementales | Bruyères |
Localisation | |
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Lépanges-sur-Vologne est une commune française située dans le département des Vosges en région Lorraine.
Ses habitants sont appelés les Lépangeois.
Lépanges-sur-Vologne a connu une triste notoriété en France, lors du décès de Grégory Villemin le 16 octobre 1984.
Géographie
Petit village vosgien du nord-est de la France au cœur du Piémont et de la vallée de la Vologne, Lépanges-sur-Vologne rayonne sur un ensemble de petits villages environnant. Situé à l'est d'Épinal, au nord de Remiremont et au sud-ouest de Saint-Dié-des-Vosges, le village profite d'une situation avantageuse au carrefour entre ces différents axes, et reste un passage vers les crêtes vosgiennes situées à l'est.
Lépanges-sur-Vologne s'est développé sur trois faciès distincts : le premier correspond à la vallée de la Vologne où affleurent des alluvions sablo-graveleuses, le granit d'Épinal constituant le socle, le second correspond à l'adret avec la Beure et le dernier est l'ubac avec Palhieu où affleurent le grès vosgien et le conglomérat principal, couches du Secondaire, plus spécifiquement du Trias.
Malgré sa présence sur le Piémont vosgien, Lépanges-sur-Vologne profite déjà de l'originalité des paysages vosgiens, résultant des orogenèses hercynienne (dès le Dévonien inférieur au Permien) et alpine (du Trias, ère Secondaire, à nos jours), ainsi que des glaciations quaternaires. L'influence périglaciaire a laissé de nombreux dépôts sur les plateaux, les versants et les fonds de vallée.
La vallée s'est développée autour de l'activité textile, des services dont dispose le village (médecin, poste, bureau de tabac…), des axes de communication (voie ferrée, RD44, canal…).
Les versants quant à eux diffèrent par leur exposition : l'adret profite d'un développement de l'habitat grandissant par l'attrait des citadins de Bruyères ou d'Épinal et l'ubac est plutôt agricole.
Toponymie
Le toponyme de Lépanges (Lasperange) est attesté au moins au XIe ou au XIIe siècle.
Histoire
Lépanges appartenait au bailliage de Bruyères. Au spirituel, le village était partagé entre les paroisses de Champ-le-Duc et Charmois-devant-Bruyères, à une autre époque une dépendance de la paroisse de Deycimont.
Avant le 19 vendémiaire an X, Lépanges faisait partie du canton de Docelles.
De 1803 à 1817, les archives nous renseignent de la misère de l'époque, ponctuée de conscriptions et des réquisitions pour l'armée française dans un premier temps, puis pour les armées alliées.
Au début du XIXe siècle, la population était bien maigre, avec quelque 377 habitants (en 1803) regroupés au sein de 72 familles implantées dans des lieux-dits comme Palhieu sur l'ubac, la Bure, les Baraques, actuelle rue de l'Église (construite en 1863), situés sur l'adret. Seuls quelques attelages de bœufs et de chevaux empruntaient ce chemin pour rejoindre les quelques fermes environnantes. L'église paroissiale actuelle – dédiée à sainte Libaire – a été construite en 1866. La mairie et l'école de garçons l'ont été en 1877. L'école de filles fut bâtie en 1860.
Le moulin du comte de Bourcier de Girecourt, ainsi qu'un moulin annexe, restaient les seules activités du village. Lépanges se trouvait sur le chemin du comte de Bourcier lorsqu’il se rendait de Girecourt au château de Saint-Jean-du-Marché. Ainsi, on aurait placé des planches pour faciliter le passage, d'où L’Espange puis L’Épange, Les Panges, Lépanges, pour devenir Lépanges-sur-Vologne en 1965. Cette étymologie est cependant discutée.
Le premier pont était constitué de planches et de poutres. Son entretien engendra des dépenses très importantes, mettant les forêts à dure épreuve…
Au cours de la seconde guerre mondiale, le 21 ou 22 juin 1940, à 10 heures du matin, le 23e Bataillon de chasseurs alpins a été encerclé et capturé par les Allemands, à l'alentour de Lépanges et Deycimont.
La principale activité économique du village était l'entreprise Decouvelaere. Créée à Tourcoing en 1946 et implantée à Lépanges-sur-Vologne depuis 1964, la société évoluait dans trois métiers : tissage, teinturerie et transformation de tissus. Le tissage Decouvelaere a fermé ses portes en automne 2008.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[2],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 924 habitants, en diminution de −0,54 % par rapport à 2009 (Vosges : −1,78 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Des chemins de randonnées balisés et des circuits VTT permettent de se promener sur les hauteurs du villages. À découvrir également : un arboretum, la roche de Palhieu, l'église dédiée à Sainte-Libaire et la possibilité de pêcher ou de voguer en canoë sur la Vologne pour rejoindre la Moselle. Un marché aux puces est organisé le deuxième dimanche de septembre.
Personnalités liées à la commune
- Lépanges-sur-Vologne s'est trouvée sous les feux de l'actualité lors de l'affaire Grégory dans les années 1980.
- Rachid Taha, auteur interprète algérien né en 1958, a passé son enfance à Lépanges-sur-Vologne.
- Muriel Gremillet, journaliste et femme de communication, y est née en 1974
Pour approfondir
Bibliographie
Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 357 à 359
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .