Lury-sur-Arnon
Lury-sur-Arnon | |||||
L'église Saint-Paul. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Vierzon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Berry (siège) |
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Maire Mandat |
Chantal Crépat-Virolle 2020-2026 |
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Code postal | 18120 | ||||
Code commune | 18134 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lurois | ||||
Population municipale |
661 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 48 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 07′ 42″ nord, 2° 03′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 103 m Max. 138 m |
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Superficie | 13,84 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Vierzon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mehun-sur-Yèvre | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | lury.fr | ||||
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Lury-sur-Arnon est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Localisation
La commune se trouve sur les rives de l’Arnon, sur la route départementale 918, entre Vierzon et Issoudun.
Hydrographie
- La rivière L'Arnon.
Voies de communication et transports
Lury-sur-Arnon est desservie par la ligne U du Réseau de mobilité interurbaine[1].
Urbanisme
Typologie
Lury-sur-Arnon est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vierzon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), forêts (11 %), zones urbanisées (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Histoire
Habité depuis la préhistoire, le site de Lury-sur-Arnon est ensuite occupé par les colons romains.
Moyen Âge
En 1066, Hugues de Lury participe à la conquête de l’Angleterre avec Guillaume le Conquérant.
Humbaud le Tortu prince de Vierzon (fin du Xe siècle) s’empare du fief de Lury et le donne à son fils Humbaud II, qui le transmet à son neveu Arnaud/Arnoul 1er, fils de son frère Geoffroi (Ier) (1re moitié du XIe siècle).
En 1164, au retour de croisade, Hervé 1er, sire de Vierzon en 1144-1184, déclare libres tous les habitants de Lury.
En 1189, lors de la troisième croisade, les troupes de Richard Cœur de Lion passent par Vierzon et Lury. Alors que Richard est prisonnier, le roi reconquiert les villes du nord de l’Aquitaine, domaine des Plantagenêts depuis 1152. À son retour, Richard fait brûler les villes de Reuilly, Lury et Vierzon.
Au XIIIe siècle, Hervé III, seigneur de Vierzon en 1252-1270, transmet ses biens à sa fille héritière Jeanne († av. 1296), qui épouse en secondes noces en 1277 Godefroy de Brabant († à Courtrai en 1302). Deux de leurs filles font passer Vierzon et Lury dans la maison des comtes de Juliers : Marie de Brabant († vers 1330/1332 ; sans postérité survivante de son union avec Walram de Juliers), puis sa sœur Elisabeth/Isabelle de Brabant († vers 1350/1355 ; femme du frère de Walram, Gérard V de Juliers). En 1378, le petit-fils d'Isabelle et Gérard, Guillaume VI de Juliers, s’étant allié à l’Angleterre et ayant déjà cédé Vierzon à Jean le Bon en 1361, se voit confisquer le château, ainsi que ses rentes et droits féodaux sur Lury par le roi Charles V.
Jean de France, duc de Berry, frère du roi de France, reçoit, en toute propriété, les biens confisqués à la famille Julliers. Il répare le château et l’église romane, détruits en grande partie par les Anglais. Les seigneurs et gens de Lury, fidèles au prince et au roi, bénéficient de la protection du duc et se voient attribuer des fonctions importantes.
Les connétables Bertrand Du Guesclin et Louis de Sancerre, et le sénéchal du Limousin Gaucher de Passac, sont « capitaines de Luri » et de la Grosse Tour de Bourges.
En 1412, le duc Jean donne Lury aux chanoines de la cathédrale de Bourges, qui le conservent jusqu’en 1773.
XVIe-XVIIIe siècles
Pendant les guerres de religion, la ville est pillée par l’armée de Pardaillan et Saint-Cyr.
La communauté de Lury est touchée par la crise démographique du début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 80 feux en 1709 à 67 en 1726[9]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[10].
Aux siècles derniers, d’importants travaux d’aménagements sont entrepris, comme la construction d’une route, d’un pont et d’une nouvelle église.
La commune est un site inscrit depuis 1975.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2021, la commune comptait 661 habitants[Note 3], en évolution de −3,08 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
- La viticulture est l'une des activités de la commune, qui se trouve dans la zone couverte par l'AOC reuilly.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Paul, XIXe siècle, de style gothique.
- Le rond de fées de la justice date de l'époque celtique, au lieu-dit Charasse, où l'on peut voir aussi une source dite sacrée qui ne tarit jamais, abritée par une pierre celtique ou druidique.
- Un puits en pierre, près de la vieille église, date du Moyen Âge.
- Le donjon : entouré par l'eau de l'Arnon, il a été édifié au début du XIe siècle par Arnaud Ier. L'accès au donjon se fait au-dessus de la salle des gardes par une large porte en plein cintre, depuis le rempart de la cité ; le petit pont-levis, relevé, se loge dans l'épaisseur du mur. Les trois étages ont été détruits par les armées anglaises de Richard Cœur de Lion et du Prince Noir.
- Portes fortifiées du XIIe siècle, dans le bourg.
-
Chevet de l'église Saint-Paul.
-
Ancienne porte de ville.
-
La vieille église romane.
-
L'ancienne gare de Chéry - Lury.
Personnalités liées à la commune
- Amalric Walter (1870-1959), y est décédé.
- Eirik Labonne (1888-1971), diplomate, qui possédait une propriété dans la commune[15]
Blasonnement
Les armoiries de Lury-sur-Arnon se blasonnent ainsi : |
Voir aussi
Bibliographie
- Le canton de Lury sur Arnon, par Cédric Gourin. Paru en aux Editions Alan Sutton. Collection Mémoire en images. 126 pages de cartes postales et de photographies commentées sur l'histoire des neuf communes du canton.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Lury-sur-Arnon sur le site de la CC des Vals de Cher et d'Arnon
- Lury-sur-Arnon sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (n° 114), p. 169
- Zeller, op. cit., p. 145 et 153
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Jean Giraudoux, Suzanne Giraudoux, Brett Dawson, Lettres à Suzanne : 1915-1943, Paris, Grasset, , 463 p. (ISBN 2246701716 et 9782246701712, lire en ligne), p. 389.