Liste des accidents ferroviaires en France en 1939

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Chronologies
1936 1937 1938  1939  1940 1941 1942
Décennies :
1900 1910 1920  1930  1940 1950 1960
Siècles :
XVIIIe XIXe  XXe  XXIe XXIIe
Millénaires :
-Ier Ier  IIe  IIIe
Chronologies géographiques
Antarctique
Chronologies thématiques
Calendriers

La liste des accidents ferroviaires en France en 1939, est une liste non exhaustive, chronologique par mois.

Mars[modifier | modifier le code]

  • - Sur la ligne électrifiée Paris-Toulouse, à proximité de la Gare de Châteauroux (Indre), l'express Paris-Toulouse percute à 110 km/h le wagon d'un train de messageries déraillé après heurt avec un bœuf échappé d'un wagon de marchandises et divaguant sur les voies. Une voiture de troisième classe en bois est broyée entre le wagon-poste et une voiture métallique. On en tirera 18 morts et une trentaine de blessés[1].

Avril[modifier | modifier le code]

  • - Entre Corbie et Amiens, près de Daours, sur la ligne Paris-Lille, un TAR prend feu à 125 km/h. Malgré l'arrêt rapide de la rame dès la détection de l'incendie, des voyageurs pris de panique resteront coincés derrière une porte d'intercirculation fermée et seront asphyxiés. On dénombrera quatre morts et vingt-cinq blessés. L'origine du sinistre sera attribuée à l'inflammation de la toile matelassée de crin constituant le soufflet d'intercirculation entre les caisses par une cigarette jetée par un voyageur[2].

Mai[modifier | modifier le code]

  • - Vers 22 heures, à la sortie de la gare Montparnasse, dans la gare annexe de l'avenue du Maine, un train en partance pour Versailles prend en écharpe un train venant de Rambouillet, dans lequel on dénombrera un mort et treize blessés[3].

Septembre[modifier | modifier le code]

  • - À 4 heures 25, sur la ligne Paris-Orléans, deux trains évacuant des populations de la région parisienne sont arrêtés à un signal fermé avant la gare des Aubrais lorsqu'un troisième, dont le conducteur n'a pas observé les consignes de marche à vue prudente, les percute, projetant le second sur le premier. Le fourgon de queue et la dernière voiture de chacun des deux trains bondés sont écrasés. Malgré son bilan de trente-cinq morts et soixante-dix-sept blessés, l'accident sera occulté dans l'effervescence du début de la guerre[4].
  • - Sur la ligne de Toul à Neufchateau, à Brancourt (Vosges), deux trains sont arrêtés l'un derrière l'autre à un sémaphore fermé. Le second, transportant des personnes évacuées de la rive gauche du Rhin, est percuté à 22 heures 40 par une rame militaire vide. L'accident, dû à la fois à un défaut de couverture du train tamponné par son conducteur[5] d'arrière et à une erreur du poste sémaphorique, fera seize morts et six blessés[6].

Octobre[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Liste des accidents ferroviaires en France dans les années 1930 » (voir la liste des auteurs).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le Petit Parisien du 14 mars 1939, p. 1 et 5 Le Petit Journal du 15 mars 1939, p. 1 et 5; on trouvera une analyse détaillée des circonstances de l'accident dans les Archives historiques de la SNCF
  2. Voir les Archives historiques de la SNCF (p. 294 du dossier); Le Petit Parisien du 21 avril 1939, p. 1.
  3. Le Petit Parisien du 29 mai 1939, p. 1, 4 et 5.
  4. Voir les Archives historiques de la SNCF (p. 18 du dossier), qui en conservent cependant la trace.
  5. À ne pas confondre avec le mécanicien : il s'agit d'un agent de sécurité imposé par l'article 17 de l'ordonnance du 15 novembre 1846 modifiée par décret du 1er mars 1901 portant règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des chemins de fer, selon lequel « chaque train de voyageurs, de marchandises ou mixte devra être accompagné : - 1° d'un mécanicien et d'un chauffeur par machine (...)- 2° du nombre de conducteurs et de garde-freins qui sera déterminé, suivant le nombre des véhicules, suivant les pentes, et suivant les appareils d'arrêt ou de ralentissement, par le ministre des Travaux publics, sur la proposition de la Compagnie…»
  6. Voir les Archives historiques de la SNCF (p. 46 du dossier)
  7. Le Matin du 26 octobre 1939, p. 3.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]