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Julien-François Jeannel

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Julien-François Jeannel
Julien-François Jeannel en 1894.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Française
Activité
Enfant
Autres informations
A travaillé pour

École de médecine de Bordeaux
Hôpital militaire d’instruction de Strasbourg

Hôpital militaire Saint-Martin à Paris
Domaine
Application pratique de la chimie sur les viandes et ballons de communication
Hygiénisme
Botanique, défense des arbres
Membre de

Association des médecins de la Gironde
Associations des médecins de France
Commission des médecins de la Gironde
Conseil d’hygiène et de salubrité du département de la Gironde
Société de médecine de Bordeaux
Société de médecine légale de Paris
Société de pharmacie de Bordeaux

Société des sciences physiques et naturelles de Bordeaux[1]
Distinction
Chevalier de la Légion d'honneur le 21 septembre 1854
Officier de la Légion d'honneur le 11 mars 1868

Julien-François Jeannel ( - ) scientifique, véritable « homme protée[2] », est un pharmacien militaire français, médecin et chercheur, hygiéniste, pionnier du concentré de viande et de la poste aérienne[3], l'un des cofondateurs de l'AGMF, de la Faculté libre de médecine de Lille et de la Société forestière française des amis des arbres[4].

Julien-François, né le à Paris, est le second fils de Charles Jeannel (1780-1841) employé à Paris et de Marie Anne Vasseur (1781-1851). Son frère ainé est Charles Jeannel (1809-1886), professeur de philosophie aux universités de Rennes puis de Montpellier. Julien-François Jeannel épouse en 1846 Anne Renée Ruelle à Bordeaux, deux enfants naissent de cette union : Charles et Maurice Jeannel. Il est également l'aïeul de René Jeannel et trisaïeul de Jean-Marie Galmiche de la famille Galmiche-Jeannel.

Julien François Jeannel suit des études secondaires à Paris. En 1835, il sort pharmacien lauréat de l'Hôpital d'Instruction des Armées du Val de Grâce. Il est affecté, successivement et au gré des besoins du service, à Lille, Colmar, Sarreguemines et Phalsbourg. Cette vie de garnison lui laisse beaucoup de loisirs, il en profite pour faire ses études de médecine et soutient sa thèse de doctorat en médecine devant la faculté de Paris en 1838[5].

Parcours militaire et médical

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Campagne d'Algérie

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Sauvegarde de la garnison de Médéa
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Sa formation de pharmacien militaire l'engage à continuer dans l'armée.

Il participe à la campagne d'Algérie en 1840 et 1841 en tant que pharmacien aide-major. En 1840, Julien Jeannel est affecté au service des ambulances de l'armée du Maréchal Vallée, en Algérie. C'est le début de la guerre de conquête. Les Français prennent Médéa et y laissent une garnison de 1800 hommes. Rapidement encerclés par Abd el-Kader Julien Jeannel va permettre à la garnison de tenir trois mois jusqu'à la délivrance par Changarnier[6].

Gélatines et viandes fumées
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En 1841, alors qu’il est encore en Algérie, il décrit dans un rapport pour les Mémoires de médecine et de pharmacie militaire publié la même année comment il a pu préserver la garnison de la famine pendant les trois mois de siège grâce à sa proposition et réalisation de tablettes de bouillon et viandes fumées issues des 300 bœufs qui mouraient de faim. Il est personnellement félicité par le Duc de Dalmatie (Maréchal Soult) alors Ministre de la guerre.

Comme nombre de ses prédécesseurs en extrait de viande dont Nicolas Appert[7], et faute de tout intérêt lucratif ou commercial, Julien Jeannel ne fait malheureusement pas breveter cet ingénieux procédé. L’année suivante, le chimiste allemand Justus Von Liebig commercialise sous son unique nom les techniques décrites avant lui, dont celle de Julien Jeannel.

En 1842, il rentre en France où il est affecté à Toulouse promu pharmacien major.

Praticien enseignant et chercheur à Bordeaux

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Il n'y reste qu'un an, et en 1843, il rejoint Bordeaux comme pharmacien de l'hôpital militaire. Il y effectue 26 années consécutives pour devenir pharmacien principal en 1852.

Il est nommé Professeur suppléant de physique et chimie et de matière médicale à l'École de Médecine. Il exerce la médecine comme médecin-chef du dispensaire municipal, se consacrant surtout aux vénériens.

Il publie de nombreux travaux sur la médecine du travail, le suicide[8], la prostitution et les maladies vénériennes et rédige un volumineux codex pharmaceutique.

Travaux sur l'anesthésie générale
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Il publie sur l'anesthésie générale à l'éther en 1847, sur la désinfection de l'eau par les troupes en campagne à l'aide d'un filtre aisé à construire, sur la place de l'homme en histoire naturelle.

Pharmacologie le Formulaire Jeannel de 966 pages
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Le Formulaire Jeannel est un recueil de prescriptions et de formules officinales médico-pharmaceutiques, édité par Baillière en 1870 sous le titre Formulaire officinal et magistral international[9] . Il reste le vade-mecum des médecins militaires français jusqu'à la fin de la Guerre de 1914-1918.

Rédigé en collaboration avec son fils, Maurice Jeannel, c'est un volumineux ouvrage de 966 pages qui contient 4000 formules dont un antidote général resté longtemps célèbre[10]. Véritable Codex militaire en français il engendre toutes les prescriptions médicales de l'Armée Française pendant cinquante ans[11].

Traité de la prostitution
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Le Traité de la prostitution parait en 1863, il est édité un grand nombre de fois dont un facsimilé en 2014[12]. C'est un traité de médecine de premier ordre, un volumineux ouvrage de six cents pages complet sur la prostitution. Ce travail énorme récapitule la somme des connaissances internationales sur la question de l'époque, toujours édité au XXI e[12],[13].

Armée d'Orient

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En 1854, il est nommé pharmacien en chef de l'Armée d'Orient qui part pour la Guerre de Crimée, et dont la base sanitaire s'installe à Varna en Bulgarie, sous le commandement du médecin Michel Lévy.

Hygiéniste
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C'est en Crimée qu'il fait ses principales constatations sur la contamination intra hospitalière et relate ses découvertes dans un petit opuscule au titre évocateur sur les bienfaits de l'aération[14].

Dans les vieux hôpitaux de Varna, on entasse les blessés et les malades. La mortalité par pourriture d’hôpital y est très élevée. S’inspirant de l’état lamentable de l’hôpital russe et paradoxalement de leurs bons résultats relatifs, il préconise en accord avec Michel Lévy, l'aération des salles, la dispersion des malades dans les jardins, sous les tentes. La mortalité passe dans la semaine de 125 par jour, à 5 ou 6, tant pour le choléra, que pour la pourriture d'hôpital, il y eut 67000 morts par maladie ou complications de blessures en Crimée sur un contingent de 309000 hommes. Il condamne alors définitivement les hôpitaux de maçonnerie au bénéfice des cabanes, des tentes, voire des huttes. Il vante l'aération intense des salles de malades[15].

L’ouvrage intitulé Hygiène et Médecine, Histoire et actualités des Maladies Nosocomiales de Jean-Marie Galmiche lui est dédié et analyse ses découvertes sur l’hygiène hospitalière lors de la campagne de Crimée[16].

L'exemple de la régénération des vers à soie
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De la régénération des vers à soie par l'éducation en plein air et de l'hygiène des hôpitaux en temps d'épidémie

Dans une conférence publique à la Faculté des Sciences de Bordeaux, en 1869, il revient sur le sujet des infections contractées en milieu hospitalier par un mode détourné lors d’une conférence intitulée : De la régénération des vers à soie. Le document édité après la conférence est très court 25 pages, mais fondamental. Il a élevé des vers à soie, chez lui, en amateur pour divertir ses deux garçons. Au lieu de les entasser dans des chambres fermées, il les installe en plein air et tout va bien, même ceux qui étaient atteints de pébrine, de morflat ou de muscardine guérissent et se reproduisent. Il dit qu'un certain Monsieur Pasteur[17] chimiste, vient de montrer que les maladies des vers à soie sont dues à des micro-organismes et ne sont pas héréditaires. Il constate une relation directe entre l'hygiène et la pathologie comme l'a montré l'expérience comparative de Varna[18] et de Iéni-Kalé[19]. Il conclut quant à la contagion intra hospitalière et à la façon d'y remédier. Ces maladies sont dues à l'entassement, à l'élevage concentrationnaire, où la maladie des uns devient la cause de la maladie des autres par contagion. Il faut veiller à la pureté de l'air, il faut de l'espace. Le plein air évite les maladies et régénère les vers malades, d'où le titre de son exposé[20].

Pharmacien en chef de la Garde impériale

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Armée du Rhin à Metz
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En 1869, Julien Jeannel est promu comme pharmacien Chef de l’hôpital Saint-Martin à Paris et part rapidement comme pharmacien en chef de la Garde impériale rejoindre le quartier général de Metz et le Maréchal Bazaine dès le début de la Guerre de 70.

Créateur de la première poste aérienne
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La ville est rapidement coupée du reste du pays. C'est alors que Julien Jeannel imagine de confier des courriers légers à de petits ballons gonflés à l’hydrogène. Avec son collègue le Dr Papillon, ils confectionnent de petits ballons de 1 m3 pouvant porter 1 200 g, et tenir l’air 5 heures. C'est ainsi, qu’en 1870, environ 3000 lettres, connues sous le nom de papillons de Metz, sont expédiées vers la France libre[21]. Les papillons sont attachés à la nacelle du ballon avec les indications à suivre pour la remise du courrier[22]. Une cérémonie commémorative a lieu pour l'anniversaire des 110 ans des papillons de Metz en présence de la municipalité messine, de la NASA, des rédacteurs de la revue Icare et du Musée de la Poste[23].

Julien Jeannel entreprend d'utiliser les célèbres fables de La Fontaine classées savamment par groupe d'intérêt, comme ouvrage de pédagogie morale pour la jeunesse. Il passe sa retraite à la villa bleue de Villefranche — voir galerie ci-dessous — et meurt âgé de 82 ans le .

Novateur médical

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Association Générale des Médecins de France

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En 1857-1858, il initie avec Pierre Rayer[24] la création de l'Association Générale des Médecins de France (AGMF) qui tient lieu à la fois d'Amicale, d'Ordre et de Syndicat. Cette AGMF, maintenant strictement médicale, existe toujours.

Faculté de Médecine et Pharmacie de Lille

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En 1881, on commence à bâtir à Lille ce qui sera la Faculté de Médecine et de Pharmacie. Julien Jeannel et Papillon sont du nombre des promoteurs et cofondateurs et proposèrent le temps plein pour les professeurs avec un siècle d'avance ainsi que la conservation de l'enseignement de la Physique et de la Chimie qu'ils déclarent Sciences Fondamentales. Et la Faculté vit le jour. Il occupe la chaire de thérapeutique et matière médicale jusqu'en 1884 et organise également le fonctionnement des dispensaires de la faculté catholique. En 1884, Jeannel a 70 ans. Professeur honoraire, il quitte Lille[25].

Novateur environnemental

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Botanique à Bordeaux

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En 1863-1864, Julien Jeannel utilise un vaste domaine du centre de Bordeaux pour en faire un parc promenade avec jardin d'acclimatation qui existe toujours, il est en même temps un Centre Culturel naturaliste.

Société des Amis des Arbres

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En 1891, il fonde la « Société des Amis des Arbres », dont il est le premier président et qui de nos jours encore reste très active.

Publications

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Julien-François Jeannel a beaucoup publié sur ces innovations et mise en pratique pharmaceutiques mais aussi sur la botanique voire la littérature avec les Fables de La Fontaine. Rédacteur en chef du Journal de Médecine de Bordeaux, il a collaboré à de nombreux autres journaux :

  • Annales de Chimie et Pharmacie
  • Annales d'Hygiène
  • Bulletin Société d'Acclimatation 
  • Journal des Sciences Médicales de Lille
  • L'Union Médicale
  • Dictionnaire médical de Jaccoud en 40 volumes
  • Bulletin de la Société pour l'Avancement, des Sciences.

Liste non exhaustive (voir aussi ouvrages dans notes et références)

  • Julien-François Jeannel, De la prostitution sans les grandes villes au dix-neuvième siècle et de l'extinction des maladies vénériennes, Paris, Nabu Press, , 436 p. (ISBN 978-1-295-85642-8)
  • Extrait du rapport adressé à MM. les Officiers de Santé en Chef de l'Armée d’Afrique par M. Jeannel, pharmacien aide-major, sur les fabriques de gélatine et de viande fumée improvisées à Médéa dans le courant du mois de . Mém. Méd. Pharm. Milit., 1841, 263-289.
  • Mémoire sur la plantation des arbres dans l'intérieur des villes, principalement au point de vue de l'hygiène publique. Bordeaux, E. Grugy, 1848.
  • Excursion en Circasie. Bordeaux, Grugy, 1856, 85p.
  • Mémoire sur la prostitution publique et parallèle complet de la prostitution romaine et de la prostitution contemporaine, suivis d'une étude sur le dispensaire de salubrité de Bordeaux, d'une statistique des vénériens dans la garnison de Bordeaux et d'un essai de statistique de l'infection vénérienne dans les garnisons de l'Empire français. Paris, Germer-Baillière, 1862, 241 p. Rééditions : 1863 - 1868 - 1874.
  • Formulaire officinal et magistral international comprenant environ 4000 formules tirées des pharmacopées légales de la France et de l'étranger ou empruntée à la pratique des  thérapeutistes et des pharmacologistes. Paris, J.-B. Baillière, 1876,  972 pages, 2e éd,  in 8°.
  • La Société des Amis des Arbres. Bull. Trav. Soc. Pharm. Bordeaux, 1891, 31,85-88.
  • Du déboisement considéré comme cause de la détérioration des climats, de la misère et de la dépopulation. Union Pharm., 1891, 409-410.
  • Note sur la poste aérostatique de Metz en . Union Pharm., 1894, 460 (voir aussi sur ce sujet l'Union Médicale de Paris du ).
  • Les Fables de La Fontaine commentées et classées au point de vue littéraire, pédagogique et moral. Par le Dr J. Jeannel, Officier de la Légion d’Honneur, Professeur honoraire, Correspondant de plusieurs Sociétés savantes. Paul Sevin Éditeur-Libraire, Paris 1896, 2e édition, 428 pages, in 8°.

Notes et références

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  1. Jeannel, Julien François. Titres, services et travaux scientifiques, Paris, Impr. de E. Martinet, 1870.
  2. Labrude Pierre, « Jeannel, pharmacien, médecin, inventif et désintéressé : Jean-Marie Galmiche, Julien François Jeannel (1814-1896) », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 87, no 321,‎ 1999. (lire en ligne, consulté le )
  3. Julien-François Jeannel : inventeur de la poste aérienne, Amicale philatélique et marcophile colmarienne
  4. « Société française des amis des arbres - Organisation - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le )
  5. Jean-Marie Rouillard, « Le docteur Julien François JEANNEL (1814-1896) Pharmacien en chef de la garde impériale, réalisateur de la première poste aérienne. Metz 1870 », A. N. M. 1976-77,‎ (lire en ligne)
  6. Pierre Dusserre et Ch Nelly Mersey Dusserre, Chroniques du service de santé en Algérie, 1830-1900, Paris, LBM, , 356 p. (ISBN 978-2-915347-65-4, lire en ligne)
  7. Nicolas Appert, Le Livre de tous les ménages ou l'art de conserver pendant plusieurs années les substances animales et végétales, Paris, Barrois l’aîné, , 4e éd., 304 p.
  8. Julien-François Jeannel, Répression légale du suicide proposition consacrer aux études anatomiques les cadavres des suicidés : présentée au Congrès de médecine légale le 10 août 1878, Paris, Hachette Livre BNF, , 28 p. (ISBN 978-2-01-190682-3)
  9. Montpellier médical, 1872. (lire en ligne)
  10. Julien-François Jeannel et Maurice Jeannel, Formulaire officinal et magistral international : comprenant environ quatre mille formules (4e éd.) : par le Dr J. Jeannel,... le Dr M. Jeannel,..., J.-B. Baillière et fils, 1886. (lire en ligne)
  11. M. Gautier et F. Renault, Nouveau formulaire des spécialités pharmaceutiques pour 1903 : composition, indications thérapeutiques, mode d'emploi et doses a l'usage des médecins, J.-B. Baillière, 1903. (lire en ligne)
  12. a et b Julien-François Jeannel, De la prostitution dans les grandes villes au dix-neuvième siècle et de l'extinction des maladies vénériennes, Paris, J.B. Baillière et Fils, (lire en ligne)
  13. Raymond Hudon, Villes, régions et universités : recherches, innovations et territoires : compte rendu de la deuxième édition des Rencontres Champlain-Montaigne, Bordeaux, 2-4 octobre 2002, Presses Université Laval, 2005., 420 p. (ISBN 978-2-7637-8206-5, lire en ligne)
  14. Antoine (1845-1927) Balland, Travaux scientifiques des pharmaciens militaires français, par A. Balland,... : Julien-François Jeannel De la régénération des vers à soie par l'éducation en plein air et de l'hygiène des hôpitaux en temps d'épidémie. Paris, J.-B. Baillière, 1869, 28 p., Paris, Asselin, 1882. (lire en ligne)
  15. Mémoires de l'Académie nationale de Metz ; Académie nationale de Metz, Société des lettres, sciences et arts, et agriculture de Metz, Académie royale de Metz, Académie impériale de Metz, Éditions le Lorrain, 1975.
  16. Jean-Marie Galmiche, Hygiène et Médecine, Histoire et actualités des Maladies Nosocomiales, Paris, Louis Pariente éditeur, , 510 p. (ISBN 2-84059-040-9), P9 ; 246 ; 251

    « Je dédie cet ouvrage à trois hygiénistes novateurs méconnus *Louis-Bernard Guyton de Morveau* Alexandre Moreau de Jonnès* Julien-François Jeannel. »

  17. Louis (1822-1895) Pasteur, Études sur la maladie des vers à soie... : par M. L. Pasteur,..., Gauthier-Villars, 1870. (lire en ligne)
  18. julien-François Jeannel, De la régénération des vers à soie par l'éducation en plein air et de l'hygiène des hôpitaux en temps d'épidémie, Paris, JB Baillière, (lire en ligne), p. 18 -Laissez-moi d'abord vous raconter un fait dont j'ai été témoin. C'était à Varna (Bulgarie, en août 1854 ; une épidémie de choléra des plus meurtrières décimait l'armée. On avait converti en hôpital une vaste caserne turque qui contenait cinq cents lits. Cet hôpital était devenu un foyer cholérique si terrible, qu'il y mourait cent vingt-cinq malades par jour…/…
  19. Julien-François Jeannel, Excursion en Circasie, Bordeaux, Crugy, (lire en ligne), p. 17 -Visitant l'hôpital de Iéni-Kalé (Yéni-Kalé en Crimée) qui était tenu par les Russes avant la reddition de la ville, il écrit dans Excursion en Circasie, publié en 1856* : « J'insiste sur un détail qui m'a paru particulièrement intéressant : c'est que, dans cet hôpital, il n'existait pas de grandes salles ; les malades étaient distribués par chambres de 10 à 12 lits… »
  20. Jean-Marie Galmiche, « Julien François Jeannel (1814-1896) "homme protée" ou l'histoire d'un pharmacien militaire hors du commun », Histoire des sciences médicales, vol. XXXII n°3,‎ , p. 254 (lire en ligne) :

    « Jeannel : "Ne craignez pas que je m'étende sur la description minutieuses de ces maladies, je me bornerai à vous dire qu'elles reconnaissent toutes les mêmes causes : l'éducation domestique, l'encombrement, l'infection de l'air, la mauvaise alimentation, enfin tout ce qui affaiblit l'organisme du ver à soie. Ces maladies, on les détermine à coup sûr par de mauvaises conditions hygiéniques, comme chez l'homme on fait naître à coup sûr les scrofules, le rachitisme, la pourriture d'hôpital, l'érysipèle nosocomial, l'infection purulente, le typhus. Elles résultent donc manifestement des conditions anormales dans lesquelles l'insecte a été contraint de vivre; de plus, elles sont contagieuses, c'est-à-dire qu'après avoir été des effets, elles deviennent elles-mêmes des causes; elles se propagent des individus malades aux individus sains". »

  21. Académie nationale de Metz, Mémoires de l'Académie nationale de Metz, Éditions le Lorrain, 1992. (lire en ligne)
  22. Paris Auteur du texte Ligue nationale aérienne, La Revue aérienne : directeur Émile Mousset, s.n., (lire en ligne)
  23. Jean-Marie Galmiche, « Julien François Jeannel (1814-1896) "homme protée" ou l'histoire d'un pharmacien militaire hors du commun », Histoire des sciences médicales, vol. XXXII n°3,‎ , p. 254 (lire en ligne) :

    « Une plaque apposée en 1951 dans une rue du Sablon à Metz dit, en effet, que la poste aérienne a été inventée par l'anglais Georges T. Robinson journaliste correspondant de guerre du Manchester Guardian. Or, celui-ci s'intéressa, comme descripteur seulement, aux seuls ballons du génie. C'est pourquoi, une grande cérémonie commémorative officielle, avec participation de la Municipalité de Metz, de la NASA qui s'était beaucoup intéressée à l'affaire, des rédacteurs de la revue Icare et du Musée de la Poste qui émit à cette occasion une marque spéciale, eut lieu à Metz le 25 octobre 1980 pour le 110e anniversaire des premiers ballons. »

  24. Pierre Rayer qui avec Casimir Davaine découvrit le premier bacille : Bacillus anthracis du charbon du mouton en 1850).
  25. L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, Benj. Duprat, Libraire de l'Institut, 1918. (lire en ligne)

Liens externes

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