Jammy Schmidt
Jammy Schmidt | ||
Jammy Schmidt en 1928 | ||
Fonctions | ||
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Député de l'Oise | ||
– (19 ans) |
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Gouvernement | Troisième République | |
Groupe politique | RRRS | |
Conseiller général de Crèvecœur-le-Grand | ||
– (27 ans) |
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Prédécesseur | M. Philippet | |
Successeur | Maurice Cottin | |
Maire de Crèvecœur-le-Grand | ||
1912-1915 – 1915-1940 | ||
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Crèvecoeur-le-Grand | |
Date de décès | (à 76 ans) | |
Lieu de décès | Prayssac | |
Nationalité | Française | |
Résidence | Oise | |
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Benjamin Schmidt, dit Jammy Schmidt, né le à Crèvecœur-le-Grand (Oise) et mort le à Prayssac (Lot), est un homme politique français.
Biographie
Fils d'un inspecteur du travail déjà impliqué dans la vie locale, qui fut notamment le fondateur et directeur du Bonhomme picard, Jammy Schmidt s'engage en politique au tournant du siècle et devient membre du comité exécutif du parti radical en 1902. Élu maire de Crèvecœur-le-Grand en 1912, il le restera jusqu'en 1940 (à ce titre, il célébra le mariage de Joséphine Baker et Jean Lion, le ). Il entre au Conseil général l'année suivante.
C'est à l'occasion d'une élection partielle, en , qu'il entre au Palais Bourbon, où il siège au sein du groupe radical. Réélu en 1924 sous l'égide du Cartel des gauches, il est cette même année rapporteur du budget du ministère des Régions libérées, ce qui lui vaut d'être remarqué et nommé par le Président du Conseil Paul Painlevé, le , sous-secrétaire d'État au Budget, chargé des Régions Libérées, sous la houlette de Joseph Caillaux, alors ministre des Finances. Il occupe ce poste jusqu'au de la même année.
Réélu député en 1928 et 1932, il est vice-président de la commission d'enquête parlementaire qui travaille sur le , et rapporteur du budget de l'Éducation physique en 1933 et 1934. Il participe aussi au débat sur les Jeux olympiques de Berlin.
En 1931, il est élu président du Conseil général de l'Oise, et le reste jusqu'à la suppression de cette assemblée par le régime de Vichy, en 1940. En 1932, il inaugura la salle du conseil de la préfecture de l'Oise, devenue après la construction d'un hôtel du département dans les années 1980, la « salle de l'hémicycle » où se réunissent de nombreuses commissions et conseils officiels.
En 1936, il est réélu député de l'Oise, sous l'égide du Front populaire et exerce pendant cette législature la fonction de Rapporteur général de la commission des finances.
Embarqué en juin 1940 sur le Massilia, il est arrêté et ne participe pas au vote donnant les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
Franc-maçon, Jammy Schmidt fut membre du Conseil de l'ordre du Grand Orient de France.
Publication
- Jammy Schmidt est l'auteur d'un ouvrage, Les grandes thèses radicales : de Condorcet à Édouard Herriot, publié en 1931 aux éditions des Portiques, 346 pages. Le livre est préfacé par Édouard Herriot.
Hommage
- Une place de Beauvais porte son nom.
Sources
- « Jammy Schmidt », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Ministre de la Troisième République
- Président du conseil général de l'Oise
- Maire de l'Oise
- Député de l'Oise (Troisième République)
- Député de la douzième législature de la Troisième République
- Député de la treizième législature de la Troisième République
- Député de la quatorzième législature de la Troisième République
- Député de la quinzième législature de la Troisième République
- Député de la seizième législature de la Troisième République
- Personnalité du Parti républicain radical et radical-socialiste
- Personnalité de la franc-maçonnerie française
- Naissance en novembre 1872
- Naissance dans l'Oise
- Décès en janvier 1949
- Décès dans le Lot
- Décès à 76 ans
- Sous-secrétaire d'État français