Jammy Schmidt

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Jammy Schmidt
Illustration.
Jammy Schmidt en 1928
Fonctions
Député français

(21 ans et 30 jours)
Réélection 25 mai 1924
29 avril 1928
8 mai 1932
3 mai 1936
Circonscription Oise
Législature XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Coalition Cartel des gauches (1924)
Front populaire (1936)
Conseiller général de Crèvecœur-le-Grand

(27 ans, 5 mois et 27 jours)
Prédécesseur M. Philippet
Successeur Maurice Cottin
Maire de Crèvecœur-le-Grand

(23 ans)
Réélection 7 décembre 1919
10 mai 1925
12 mai 1929
12 mai 1935
Prédécesseur Clovis Petit
Successeur Marceau Beaussang

(3 ans)
Élection 12 mai 1912
Prédécesseur Jules Pouget
Successeur Clovis Petit
Sous-secrétaire d'État aux Finances chargé des Régions libérées

(7 mois et 10 jours)
Président Gaston Doumergue
Président du Conseil Paul Painlevé
Ministre Joseph Caillaux
Gouvernement Painlevé II et III
Prédécesseur Victor Dalbiez (ministre)
Successeur Georges Chauvin
Président du Conseil général de l’Oise

(9 ans)
Prédécesseur Ernest Noël
Successeur Jean Biondi (indirectement)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Crèvecoeur-le-Grand
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Prayssac
Nationalité Française
Parti politique PRRRS
Résidence Oise

Signature de Jammy Schmidt

Benjamin Schmidt, dit Jammy Schmidt, né le à Crèvecœur-le-Grand (Oise) et mort le à Prayssac (Lot), est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un inspecteur du travail déjà impliqué dans la vie locale, qui fut notamment le fondateur et directeur du Bonhomme picard, Jammy Schmidt s'engage en politique au tournant du siècle et devient membre du comité exécutif du parti radical en 1902. Élu maire de Crèvecœur-le-Grand en 1912, il le restera jusqu'en 1940 (à ce titre, il célébra le mariage de Joséphine Baker et Jean Lion, le ). Il entre au Conseil général l'année suivante.

C'est à l'occasion d'une élection partielle, en , qu'il entre au Palais Bourbon, où il siège au sein du groupe radical. Réélu en 1924 sous l'égide du Cartel des gauches, il est cette même année rapporteur du budget du ministère des Régions libérées, ce qui lui vaut d'être remarqué et nommé par le Président du Conseil Paul Painlevé, le , sous-secrétaire d'État au Budget, chargé des Régions Libérées, sous la houlette de Joseph Caillaux, alors ministre des Finances. Il occupe ce poste jusqu'au de la même année.

Réélu député en 1928 et 1932, il est vice-président de la commission d'enquête parlementaire qui travaille sur le , et rapporteur du budget de l'Éducation physique en 1933 et 1934. Il participe aussi au débat sur les Jeux olympiques de Berlin.

En 1931, il est élu président du Conseil général de l'Oise, et le reste jusqu'à la suppression de cette assemblée par le régime de Vichy, en 1940. En 1932, il inaugura la salle du conseil de la préfecture de l'Oise, devenue après la construction d'un hôtel du département dans les années 1980, la « salle de l'hémicycle » où se réunissent de nombreuses commissions et conseils officiels.

En 1936, il est réélu député de l'Oise, sous l'égide du Front populaire et exerce pendant cette législature la fonction de Rapporteur général de la commission des finances.

Embarqué en juin 1940 sur le Massilia, il est arrêté et ne participe pas au vote donnant les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Franc-maçon, Jammy Schmidt fut membre du Conseil de l'ordre du Grand Orient de France.

Publication[modifier | modifier le code]

  • Jammy Schmidt est l'auteur d'un ouvrage, Les grandes thèses radicales : de Condorcet à Édouard Herriot, publié en 1931 aux éditions des Portiques, 346 pages. Le livre est préfacé par Édouard Herriot.

Hommage[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • « Jammy Schmidt », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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