Humanistes bordelais du XVIe siècle

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Les humanistes bordelais du XVIe siècle, période florissante à Bordeaux, regroupent près de soixante-dix intellectuels qui y trouvent des structures d'accueil et l'émulation favorables au développement de leurs œuvres. Les études portant sur cette période sont dominées par la figure de Michel de Montaigne, laissant dans l'ombre de nombreux auteurs dont l’œuvre est importante, comme le traducteur et pédagogue Élie Vinet, le poète Pierre de Brach ou encore le chroniqueur Gabriel de Lurbe.

Introduction[modifier | modifier le code]

L'épicentre de la Renaissance littéraire, à Bordeaux et sa région, est le Collège de Guyenne que les jurats fondent en 1533[1],[2]. Camille Jullian, dans son Histoire de Bordeaux, indique : « Avec son dévouement à la science, son culte de succès oratoire, sa curiosité des textes anciens, les tendances libérales et parfois hérétiques de ses maîtres, il représentait l'avènement de l'esprit moderne, de la raison pure et la libre recherche »[3]. Le projet « HumanA »[4], conduit au début du XXIe siècle par le centre Montaigne de Bordeaux[5], met en valeur la spécificité d’un humanisme propre à l’Aquitaine en faisant l'inventaire des lettrés, savants et auteurs de toutes disciplines dans la période du début du XVIe au premier tiers du XVIIe siècle.

Tous les lettrés de la région appartiennent à quatre viviers :

  • le Collège de Guyenne qui attire des professeurs de première catégorie, qui, à leur tour, cultivent les talents de leurs élèves ;
  • la Jurade de Bordeaux et le Parlement de Bordeaux (cour de justice) dont les membres sont issus de la haute bourgeoisie régionale ;
  • le Collège de médecine fondé par les Jurats en 1411[6].

Par leurs écrits, ils tissent des liens avec le reste du royaume et s'inscrivent dans le monde humaniste européen.

Le deuxième moteur de cette production littéraire est l’existence, à Bordeaux, d'une imprimerie de grande qualité, celle de Simon Millanges et ses successeurs. Les imprimeurs-libraires bordelais publient des livres à portée locale, les ouvrages des auteurs et savants de la région, ou de lettrés plus éloignés. Le catalogue de Simon Millanges permet d'apprécier la vie intellectuelle bordelaise. Les livres eux-mêmes, par le biais des dédicaces et d'épigraphes, permettent aussi de discerner les réseaux d'amitié et de sociabilité entre les intellectuels locaux[7].

Au XVIe siècle, la région est très marquée par les guerres de Religion, en particulier par la huitième (1585-1598)[8]. À partir de la proclamation de l'édit de Nantes en 1598, on peut voir, par le catalogue de Simon Millanges, que la vivacité humaniste s'estompe et que les livres publiés à Bordeaux concernent principalement des polémiques autour de la Réforme protestante et de la Contre-Réforme catholique.

Enseignement à Bordeaux au XVIe siècle[modifier | modifier le code]

À partir du XVIe siècle, l'enseignement à Bordeaux est assuré par l'université, le Collège de Guyenne et le Collège de la Madeleine fondé par les jésuites[9].

Université de Bordeaux[modifier | modifier le code]

L'Université de Bordeaux, fondée en 1441, ne joue pas un rôle significatif dans la vie intellectuelle du XVIe siècle. Selon Camille Jullian[3] : « Imbue toute entière de l'esprit théologique, presque sans élèves et sans maîtres, en tout cas sans gloire, elle demeurait comme une encombrante épave du Moyen Âge ». Seule la Faculté de médecine a quelques professeurs réputés, comme Pierre Pichot, Guillaume Briet et Étienne Maniald[6],[10]. Ils sont issus du Collège de médecine, fondé par les jurats en 1411, chargé par l'assemblée générale des bourgeois (jurats) d'examiner les capacités de ceux qui se proposent d'exercer la médecine à Bordeaux. Tous les membres de ce collège sont docteurs en médecine, et leur approbation est nécessaire pour l'accès à tout office ordinaire de médecin[11].

Collège de Guyenne[modifier | modifier le code]

À partir de 1533, avec la fondation du Collège de Guyenne par André de Gouvéa sur l'initiative des jurats[12], Bordeaux devient une ville où on peut recevoir une éducation parmi les plus réputées de France[13]. Le collège est un lieu de vie pour les élèves et les professeurs. C'est également un lieu de bouillonnement pédagogique, philosophique et littéraire. Il contribue à la circulation des savoirs et des savants, permettant le séjour à Bordeaux de nombreuses figures intellectuelles venues de France, Portugal, Espagne, Écosse[14], telles que : André de Gouvéa, Jean Gelida, Élie Vinet, Nicolas de Grouchy, George Buchanan, Robert Balfour, Mathurin Cordier, Nicolaus Clenardus, Nicolas de Grouchy, Marc Antoine Muret[15].

Les professeurs forment plusieurs générations de parlementaires bordelais, par exemple : Michel de Montaigne, Étienne de la Boétie, Pierre Charron, Florimond de Raemond.

Collège de la Madeleine[modifier | modifier le code]

Le collège des jésuites, ou Collège de la Madeleine, est fondé en 1572 à l'instigation de l’archevêque de Bordeaux Antoine Prévost de Sansac[16]. Il est installé dans le prieuré Saint-James[17]. Le nom de la Madeleine, attribué au collège, provient d'une chapelle de ce nom détruite en 1548 lors de la révolte de la Gabelle. Malgré les rivalités avec l'Université de Bordeaux et le Collège de Guyenne, le Collège de la Madeleine fonctionne normalement pendant les XVIe et XVIIe siècles, mise à part la période 1589-1603 pendant laquelle les jésuites sont expulsés de Bordeaux. Le collège a une riche bibliothèque dont la majorité des livres sont conservés actuellement à la Bibliothèque municipale de Bordeaux[18].

On trouve parmi les professeurs et prédicateurs : Guillaume de Baile, Fronton du Duc, Louis Richeome, François Remond.

L'imprimerie à Bordeaux[modifier | modifier le code]

Comparativement à d'autres villes, comme Toulouse ou Poitiers, Bordeaux n'a pas une activité d'édition importante dans la première moitié du XVIe siècle[19]. C'est Élie Vinet, régent au Collège de Guyenne, qui donne l'impulsion à son collègue Simon Millanges pour établir une imprimerie de qualité en 1572, avec une typographie en caractères romains et grecs. Il installe ses deux premières presses au 16 rue Saint-James à Bordeaux et inaugure ainsi une activité qui donne aux lettres bordelaises le soutien d'une imprimerie très importante. Pendant presque cinquante ans, il a le quasi-monopole des livres imprimés à Bordeaux[20]. Simon Millanges publie plus de 450 livres. Parmi cette collection se trouve un nombre important de livres pédagogiques destinés à être utilisés en premier lieu au Collège de Guyenne[21].

Dans le catalogue de Millanges, on trouve des œuvres d'auteurs bordelais et des éditions de textes antiques. Y figurent aussi des ouvrages d'érudits du grand sud-ouest comme Pierre Charron, Guillaume de Saluste du Bartas, Gérard-Marie Imbert, Pierre Valet et d'auteurs d'origine plus lointaine comme Laurent Joubert, Jacques Charpentier, Arnaud du Ferrier, Guillaume Rondelet, laissant apparaître un important réseau de relations humanistes[22]. Ces livres et les ouvrages importés par le cercle de familles bordelaises (nobles, avocats, notaires, médecins ou conseillers au parlement) constituent des bibliothèques considérables[23]. Simon Millanges n'est pas simplement un artisan imprimeur mais aussi un fin lettré. Il ajoute ainsi un « Avant propos » à un certain nombre de ses publications[24]. Ses petits textes renferment des renseignements sur les rapports entre l'imprimeur et ses auteurs.

Les parlementaires et jurats[modifier | modifier le code]

Le Parlement de Bordeaux[25] et les jurats jouent un rôle essentiel dans la gouvernance de la cité. Mais leurs membres, souvent magistrats de formation, s’imposent, par goûts personnels, dans la vie littéraire et intellectuelle de Bordeaux. Ce sont souvent eux qui lisent, échangent et réunissent des bibliothèques[26].

Les conseillers au parlement : Scipion Dupleix et son Cours de philosophie ; Jean de Champaignac[Bio 1] et sa Physique françoise ou son Traité de l’immortalité de l’âme ; Florimond de Raemond ; Gabriel de Lurbe et Pierre Trichet témoignent de la diversité de leurs centres d'intérêt.

Les bibliothèques et collections d'antiquités privées[modifier | modifier le code]

L'absence de bibliothèque publique à Bordeaux aux XVIe et XVIIe siècles est en partie compensée par l'existence de riches bibliothèques privées appartenant aux couvents ou à des particuliers. La reconstitution d’un ensemble de bibliothèques de petite ou moyenne taille révèle la culture de la lecture dans la région[23].

La bibliothèque de Michel de Montaigne (plus de mille livres) a été étudiée par des historiens[27]. La bibliothèque de Dominique Reulin contient cinq cents livres, dont trois cents de médecine. Arnaud de Pontac, évêque de Bazas, constitue une grande bibliothèque[28], que son neveu Arnaud continue d'augmenter. Pierre Trichet, avocat au Parlement de Bordeaux, est connu pour sa bibliothèque[29], son cabinet de curiosités et pour un traité sur la musique.

Quant aux antiquités (manuscrits, objets d’art ou objets archéologiques), Florimond de Raemond en établit une collection importante qui sera l'un des fondements du futur musée d'Aquitaine[30].

Les humanistes bordelais du XVIe siècle[modifier | modifier le code]

La liste suivante des humanistes bordelais est incomplète et a des contours perméables. Pour les personnalités qui n'ont pas d'article consacré, des notes biographiques retracent succinctement leur vie et listent leurs œuvres.

  • Mathurin Alamande (1487-1531)[Bio 2].
  • Nicolas Aubespin (15??-16??)[Bio 4].
  • Guillaume Baile (1557-1620)[Bio 5].
  • Robert Breton (Britannus) (c 1510-1553)[Bio 6].
  • Martial Deschamps (15??-15??)[Bio 7].
  • Jean de Gaufreteau (1572-1639)[Bio 8].
  • Maurice de Marcis (c 1509-157?)[Bio 11].
  • Emmanuel du Mirail (c 1550-1582)[Bio 12].
  • André Zébédée (c 1510- 157?)[Bio 17].

Notes biographiques[modifier | modifier le code]

  1. a et b Jean de Champaignac est avocat au Parlement de Bordeaux, puis assesseur au siège présidial de Périgueux. Il est l'auteur de :
      • Physique françoise, explicant vniuersellement la cognoissance de toutes choses naturelles ... Auec vn bref traicté de l'immortalité de l'ame., Bordeaux, Simon Millanges, , 528 p. (lire en ligne).
    • Sommaire des 4 parties de la philosophie, logique, ethique, phisique et metaphisique etc., Paris, Jean Gasselin, , 516 p. (lire en ligne).
  2. Mathurin Alamande est né le 8 juin 1486 à Saint-Jean-d'Angély dans une famille aristocratique. Il fait ses études au Collège Sainte-Barbe (Paris), puis devient principal d'un collège à Saint-Jean d'Angély à l'âge de 23 ans. Après quelques années, il quitte Saint-Jean-d'Angély pour devenir régent itinérant : Poitiers en 1509, Bordeaux en 1517, Lectoure, Toulouse et termine sa vie à Agen sous l'ombre de Jules César Scaliger. Mathurin Alamande meurt en 1531.
    Œuvres
    • (la) Mathurin Alamande, Ode virginales Maturini Almandini Angeriaci Aquitani viri clarissimi ad illustrissimum Francorum regem Franciscum Valesium huiusce nomenclature primum. Quibus addite sunt. XII. alie odae depromptae ex tribus voluminibus divinarum odarum eiusdem Almandini..., Bordeaux, Gaspard Philippe, , exemplaire Bibliothèque municipale de Bordeaux.
    • (la) Mathurin Alamande, Enarratio in Paradoxa M. Ciceronis, Toulouse, Jean Faure, , exemplaire Bibliothèque universitaire de Manchester (U.K.).
    Sources
    • Anatole Claudin, Mathurin Alamande, poète et littérateur de Saint-Jean-d'Angély (1486-1531), Paris, A. Claudin, , 19 p. (lire en ligne).
    • Georges Soubeille, « Un humaniste oublié : Mathurin Alamande de Saint-Jean d'Angély », Albineana, Cahiers d'Aubigné, vol. 9,‎ , p. 47-57 (lire en ligne).
  3. Jean d'Arrérac, seigneur de Pic et de Meyni est conseiller au Parlement de Bordeaux du mois d'avril 1580 au 18 janvier 1616. Il est probablement mort en 1624. Ouvrages
    • Jean d'Arrérac, La Philosophie ciuile et d'estat. Diuisée en l'irenarchie & la polemarchie., Bordeaux, Simon Millanges, , 726 p. (lire en ligne).
    • Jean d'Arrérac, Pandectes ou Digestes du Droit romain et François, Traittant de l'ordre des Magistratures, des Droicts de iurisdiction, tant de la police Romaine, que de nostre droict François., Bordeaux, Simon Millanges, , 721 p..
    • Jean d'Arrérac, Trois divers traictez , par Jean d'Arrerac, conseiller du Roy au parlement de Bourdeaus. Le premier Des jurisdictions et des juges, tant ecclesiastiques que seculieres. Le second Des dignitez et grandeurs, et des offices. Le troisième De diverses antiquitez., Bordeaux, Pierre de la Court, , 5 p. (lire en ligne sur Gallica).
    • Jean d'Arrérac, Panegyricque à la ville de Bourdeaux, Bordeaux, Pierre de la Court, , 5 p. (lire en ligne sur Gallica).
      Source
    • Fleury Vindry, Les parlementaires français au 16e siècle : Parlement de Bordeaux, t. 2, Paris, H. Champion, , 184 p. (disponible sur Internet Archive).
    • Gérard Guyon, L'œuvre d'un parlementaire bordelais du XVIe siècle : Jean d'Arrérac : Revue française d'histoire du livre, t. 5, Droz, , 27-30 p..
    • Gérard D. Guyon, « Les prémisses françaises d’un droit international public au milieu du XVI e siècle. La « philosophie civile et d’Estat » de Jean d’Arrérac », Cuadernos de Historia del Derecho,‎ 2005, 12, p. 23-42 (lire en ligne).
  4. Nicolas Aubespin : Peu de choses sont connues de lui. Il est frère franciscain ; Gardien du petit couvent des Observants de Bordeaux (1598) ; Ministre Provincial d'Aquitaine-Ancienne (1600-1603 ; Gardien du Grand Couvent de Toulouse (1605, 1609, 1612). Entre mai 1614 et juillet 1616 il passe aux Récollets (cf. Archivum franciscanum historicum, vol. 80, , page 88). Ses écrits :
    • Nicola Aubespain sur data.bnf.fr
    • Nicolas Aubespin, L'Apostasie par F. Nicolas Aubespin, religieux de S. François, gardien de la petite observance de Bourdeaus. Item Responce, à un livre de mesme argument, composé par un ministre anonyme, Bordeaux, Simon Millanges, , 506 p. (lire en ligne).
    • Nicolas Aubespin, Le Fouet des apostats : augmente d'une response ou second fouet des mesmes apostats, Toulouse, Vve Jacques Colomiez, , 192 p. (lire en ligne).
    • Nicolas Aubespin, La cordelière ou Trésor des indulgences du cordon St. François, suivant la réformation de nostre S. P. Paul V.. Dédié à la Royne de Navarre Par révérend père Nicolas Aubespin nagueres Provincial d'Aquitaine, Paris, J. Le Bouc, , 550 p..
  5. Guillaume Baile est né à Monistrol-sur-Loire en 1557 et mort à Bordeaux en 1620. Il est prédicateur et membre de la Compagnie de Jésus.
    • Guillaume Baile, Gulielmi Baïllii Societatis Iesu, Libellus De quantitate syllabarum graecarum, Bordeaux, Simon Millanges, , 78 p. (disponible sur Internet Archive).
    • Guillaume Baile, Catéchisme, et abbrégé des controverses de nostre temps, touchant la religion: vérification de quelques passages impugnez de faux par André Rivet et Pierre Vallade, ministres du bas Poictou, Bordeaux, Simon Millanges, , 340 p. (lire en ligne).
    • Guillaume Baile, Catéchisme et abbregé des controverses de nostre temps, touchant la religion. Reveu & augmenté de nouveau, par le P. Guillaume Baile de la Compagnie de Jesus, Bordeaux, Simon Millanges, , 416 p. (lire en ligne).
    • Guillaume Baile, Contre-poison et préservatif contre les erreurs des prétendus reformes, par interrogations et résolutions catéchistiques. Par le P. Guillaume Baile de la compagnie de Jesus, Bordeaux, Simon Millanges, (lire en ligne).
    • Guillaume Baile, Responce aux invectives contenues en un livre intitulé le grand Colisee, basti d'injures contre les Camarades et Compagnons de Jesus Christ, imprimé à Sainct Gervais en Chrestienté en l'an 1611, Saint Gervais, , 78 p. (lire en ligne sur Gallica.).
    Sources
  6. Robert Britannus est originaire d'Arras. Il est régent au Collège de Guyenne entre 1533 et 1539. C'est un écrivain distingué de prose et vers en latin. Il est très apprécié par ses collègues avec qui il entretient des relations épistolaires, qui sont publiées en 1540. Œuvres de Robert Britannus
    • (la) Atrebatis Agriculturae encomium, Paris, Christianum Wechelum, , 74 p. (disponible sur Internet Archive).
    • (la) Roberti Britanni Attrebatensis Orationes quatuor. De parsimonia liber Epistolarum libri tres De Virtute et voluptate colloquium. Eiusdem carminum liber vnus, Tolose, Nicolaum Vieillardum, (présentation en ligne).
    • (la) Roberti Britanni Attrebatensis Orationes duae, Burdigalae quondam ab eodem habitae, altera de Pace, altera de Philosophia, Tolose, Christian Wechel, .
    • (la) Roberti Britanni Atrebatis Epistolarum libri duo, Nicolaum Vieillardum, , 148 p. (lire en ligne).
    • (la) Roberti Britanni,... Carminum liber unus, in quo est certamen Hectoris et Achillis ex Homero et oratio Nestoris ad conciliando Agamennonem, atque Achillem, ex eodem, et lyrici versus et elegeiae et epigrammata, Gulielmi Bossozeli,, , 2 p..
    • (la) Roberti Britanni De optimo statu reipublicae liber : huis adiuncta est versibus scripta Guil. Langei Bellaij comitis, ac legati regij Deploratio, Paris, Christian Wechel, , 41 p. (lire en ligne).
    Sources
    • Ernest Gaullieur, Histoire du collège de Guyenne : d’après un grand nombre de documents inédits, Paris, Sandoz et Fischbacher, , 576 p. (lire en ligne), chapitre V.
    • Marie Madeleine Fragonard, « S'illustrer en publiant ses lettres (XVIe – XVIIe siècles) », Revue de l'Histoire Littéraire de la France, vol. 112, no 4,‎ , p. 793-812.
  7. Martial Deschamps (Martialis Campanus) est médecin ordinaire de la ville de Bordeaux. Il est périgourdin, fait ses études de médecine à Paris et a la réputation d'être un homme de lettres. En 1573 son ami Martial Monnier parle de lui dans un de ses poèmes latins (epi.118) : (la) Martialis Monerii Lemovicis Epigrammata. Elegiae, et odae,, Bordeaux, Simon Millanges, , 107 p. (lire en ligne), lui reprochant d'abandonner la poésie pour la médecine. Martial Deschamps a « femme et enfants », son fils Michel est élève au Collège de Guyenne. Deschamps est l'ami d'Élie Vinet. En 1571 Bordeaux ne possède pas une bonne imprimerie et Martial Deschamps est chargé par Elie Vinet de porter son manuscrit de Pomponius Méla à Paris pour être imprimé (c'est le livre : (la) Pomponius Mela et Élie Vinet (dir.), De situ orbis libri, ad multa nova, veteraque exemplaria emendati per Eliam Vinetum Santonem., Paris, Gabriel Buon, , 61 p.. Vers la fin de 1573, Deschamps fait un nouveau voyage à Paris transportant deux nouveaux manuscrits de Vinet : son Somnium Script. de Ciceron et Figures Spheriques. Les manuscrits de Vinet ne sont pas les seuls documents transportés par Martial Deschamps. Il a choisi d'aider deux dames de sa connaissance contre des adversaires sans scrupules dans un procès à Paris sur une question d'héritage et il porte des pièces juridiques pour elles. Ces adversaires capables de toutes les infamies l'attaquent en route, volent tous les papiers, y compris les manuscrits de Vinet, et tentent de l'assassiner en le laissant pour mort dans un étang. Deschamps publie le récit de cet évènement dans :
    • L'histoire tragique et miraculeuse d'un vol et un assassinat au païs de Berri, Paris, Jean Bienné, , 62 p. (lire en ligne), sur Les bibliothèques virtuelles humanistes.
    Une description est donné par : Henry de la Ville de Mirmont, « L'histoire tragique et miraculeuse de Martial Deschamps », Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde,‎ , p. 362-384 (disponible sur Internet Archive).
    Sur le plan littéraire, Martial Deschamps publie :
    • Explica io philosophica in epigramma decimum Ausonii, Bordeaux, Simon Millanges, .
    Voir aussi : Cardozo de Bethencourt, « Curiosités bibliographiques bordelaises », Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde,‎ , p. 89-91.
  8. Jean de Gaufreteau est né à Budos en 1572 et mort à Bordeaux en 1639. Il est conseiller au Parlement de Bordeaux, après le décès de son épouse il entre dans les ordres et devient le curé de Libourne. Jean de Gaufreteau est l'auteur de Chronique bordeloise, dont le manuscrit est publié par Jules Delpit en 1877 :
    Jean de Gaufreteau compose en 1603 une pièce de vers latins qui remporte le prix d'éloquence au Collège de Guyenne :
    • Jean de Gaufreteau, Luna, Carmen, Bordeaux, Simon Millanges, , 15 p..
    • Jean de Gaufreteau, La Digue, ou le Siège et prinse de La Rochelle, vol. Livre premier, Bordeaux, Pierre de la Court, , 420 p..
    Sources
    • Albert Gaillard, « Jean de Gaufreteau et la Chronique bordeloise », Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde,, vol. 7, no 2,‎ .
  9. William Hegat est né en Écosse à Glasgow vers 1540 et décédé en 1621. Il semble qu'il soit venu en France vers 1563. En 1596, il est professeur au Collège Puygarreau, un des neuf collèges de l'université de Poitiers (sa pièce Gallia victrix a eu une représentation le ). Plus tard il est professeur au Collège de Guyenne à Bordeaux. Thomas Dempster, qui l'a bien connu, le mentionne dans son (la) Historia ecclesiastica gentis Scotarum, Bologne, (lire en ligne), p. 408. Parmi les écrits de William Hegat :
    • (la) William Hegat, Guillielmus Hegatus Scoti Glasgunsis, recidivae Athenae, oratio panegerica, ad nobilissimum, et calriβimum virum Ludoicum Sammarthanum provincia pictauensis prosenescallum habita Pictavij in aula Pygarraea 8. Cal. Novembris, Antoine Mesnier,‎ , 46 p..
    • (la) William Hegat, Gvilielmi Hegati ... Gallia victrix ..., Antoine Mesnier, , 76 p..
    • (la) William Hegat, Philomathes, Paris, .
    • (la) William Hegat, Paedagogiae liber primus et Galliarum Delphini genethliacon, Paris, .
    • (la) William Hegat, De ritu Maiumae orationes duae, Nantes, .
    • (la) William Hegat, De Lampade Burdigalensi: Oratio habita in aula majore aquitanica sexto kalend : oratio habita in aula maiori Aquitanica solemnibus studiorum auspicijs IX kal. Novembris 1616, Bordeaux, Simon Millanges, , 32 p..
    • (la) William Hegat, Ludovico et Annae, clementissimis regibus et Mariæ Reginæ matri gratulatio, sive, amnestia : oratio habita in aula maiori Aquitanica solemnibus studiorum auspicijs IX kal. Novembris 1616, Bordeaux, Simon Millanges, , 25 p..
    Pour plus d'information sur les philosophes écossais en France voir : (en) « The Philological Museum », sur University of Birmingham
  10. Geoffroy de Malvyn est probablement né à Bordeaux vers 1545 et il est mort dans cette même ville en 1617. Il semble avoir fait ses études à Paris et en 1568 il est reçu avocat au Parlement de Bordeaux, où il fait toute sa carrière de magistrat. En 1563 Malvyn publie : (la) Gallia gemens. De Prisca Francorum origine eorumque rebus gestis, a Faramundo... : per Godofridum Maluinum Burdigalensem, Bordeaux, Vve Morpain, , 38 p. (lire en ligne) son seul livre. Une épître de Malvyn ouvre le livre de Gabriel de Lurbe :
    Garumna, Aurigera, Tarnis, Oldus, Durannius, Aturrus et Carantonus. Cum onomastico gallico omnium Aquitaniae urbium, additis è regione latinis nominibus, quae apud antiquos scriptores leguntur, Bordeaux, Simon Millanges, , 62 p. (lire en ligne).
    Malvyn est bien considéré dans le milieu intellectuel bordelais et, par exemple, Florimond de Raemond lui dédie son livre :
    Tertullien (trad. Florimond de Raemond), De la couronne du soldat, traduict du latin de Tertullien par Florimond de Raemound, Bordeaux, Simon Millanges, , 94 p. (lire en ligne).
    Pour plus de détails sur la vie de Geoffroy de Malvyn et pour l'ensemble de ses écrits, voir : Paul Courteault, Geoffroy de Malvyn, magistrat et humaniste bordelais (1545?-1617) : étude biographique et littéraire, suivie de harangues, poésies et lettres inédites, Paris, Honoré Champion, , 248 p. (présentation en ligne, disponible sur Internet Archive).
  11. Maurice de Marcis est né vers 1509 à Bordeaux dans une famille de parlementaires. La date de sa mort est inconnue, mais après 1565. Maurice de Marcis est avocat au parlement de Bordeaux et il est élu jurat en 1534. Il a participé activement au lancement du Collège de Guyenne. Professionnellement il se consacre à son métier d'avocat, mais pour son loisir il fréquente les régents du Collège et les humanistes de Bordeaux et ses environs, compose des vers et épigrammes en latin. Il compose des pièces liminaires pour les ouvrages de ses amis : La Coutume de Bordeaux d'Arnaud de Ferron publié en 1565 ; le Gallia gemens de Geoffroy de Malvyn, etc. Son seul livre est un court recueil d'épigrammes : (la) Mauritii Martii Burdigalensis Epigrammata., Bordeaux, François Morpain, , 16 p..
    Source
    • Paul Courteault, « Poésies de Maurice de Marcis, avocat au Parlement de Bordeaux », Bull. Soc. bibliophiles de Guyenne, vol. 28, nos 69-70,‎ , p. 1-64 (lire en ligne).
  12. Emmanuel du Mirail est né à Bordeaux vers 1550 et mort le 7 avril 1582. Il est conseiller au parlement de Bordeaux. Sa production littéraire, en vers de français, latin et grec, consiste en pièces liminaires dans les livres de ses amis, par exemple :
      • (la) Gallia gemens. De Prisca Francorum origine eorumque rebus gestis, a Faramundo... : per Godofridum Maluinum Burdigalensem, Bordeaux, Vve Morpain, , 38 p. (lire en ligne).
    Emmanuel du Mirail est également l'auteur de l'épitaphe gravée sur le Cénotaphe de Montaigne (cf. J. Lapaume, Le tombeau de Michel Montaigne : étude philologique et archéologique, Rennes, Oberthur, , 105 p. (lire en ligne). )
  13. Martial Mosnier : Né à Limoges en 1538, c'est un poète proche des milieux humanistes bordelais ; élève d'Élie Vinet au collège de Guyenne.
    Recueil de ses œuvres poétiques publié en 1573 :
    • (la) Martial Mosnier Lemovicis, Martialis Monerii Lemovicis Epigrammata. Elegiae, et odae,, Bordeaux, Simon Millanges, , 107 p. (lire en ligne), Bibliothèque municipale de Bordeaux.
    On lui connaît aussi quelques vers de circonstances :
    • La traduction d’une épitaphe grecque en vers latins (parue dans : Ausone (trad. Elie Vinet), Ausonii Burdigalensis, viri consularis, Omnia, quae adhuc in veteribus bibliothecis inveniri potuerunt, Opera, ad varia, vetera, novaque exemplaria, emendata, commentariisque illustrata per Eliam Vinetum Santonem. Item, Symmachi, & Pontii Paulini litterae ad Ausonium scriptae : Ciceronis & aliorum quorundam veterum carmina nonnulla. Quae, omnia, pagina secunda indicabuntur, t. 2, Bordeaux, Simon Millanges, , 394 p. (lire en ligne).
    • Un poème liminaire dans Regulus : Tragédie dressée sur un fait des plus notables, qu’on puisse trouver en toute l’Histoire romaine, Limoges, Hugues Barrow, , 89 p. (lire en ligne sur Gallica) de Jean de Beaubreuil.
    • Un poème liminaire en tête de Burdigalensium rerum, chronicon. Auctore Gab. Lurbeo I. C. Procuratore et Syndico Civitatis Burdigalensis. Editio secunda aucta et recognita, Bordeaux, Simon Millanges, , 60 p. (lire en ligne) de Gabriel de Lurbe.
    Source
  14. Dominique Reulin : médecin et calviniste a exercé d'abord à Paris, puis, à partir de 1559, à Bordeaux. Il est auteur de deux livres :
    La Chirurgie de Dominique Reulin Medecin de Bordeaux : fort utile et necessaire à tout homme exerçant cest art : comprise en cinq livres : le tout deduit par bon ordre, et facile methode. Avec deux Tables, l’une des Chapitres, l’autre des choses principales contenues en cest œuvre, Paris, Léon Cavellat, , 174 p. (lire en ligne).
    Contredicts aux erreurs populaires de L. Ioubert, Medecin du Roi, où sont deduites plusieurs belles questions fort recreatives, & profitables., Montauban, Louis Rabier, , 110 p. (lire en ligne).
    Sa bibliothèque personnelle contenait plus de cinq cent livres. Pour plus de détails voir :
    1. Alexandre-Albert Chabé (préf. Émile Delage et Georges Portmann), La Faculté de médecine de Bordeaux aux XVe et XVIe siècles, Bordeaux, Bière, , 160 p. (présentation en ligne).
    2. Valerie Worth-Stylianou, Les traités d'obstétrique en langue française au seuil de la modernité : bibliographie critique des "Divers travaulx" d'Euchaire Rösslin (1536) à l'"Apologie de Louyse Bourgeois sage femme" (1627), Droz, , 496 p. (ISBN 9782600011341, lire en ligne), pages 135-140.
  15. Jean Rus : Peu de choses sont connues de la vie de ce poète bordelais, précurseur de Pierre de Brach, qui était actif au milieu du XVIe siècle. On sait qu'il est lauréat des jeux floraux de Toulouse en 1540 et 1542 et qu'il a publié un recueil de poèmes :
    Œuvres dictées par Jehan Rus, Bourdeloys ez jeux floraux à Tholoze., Toulouse, Guyon Boudeville, c 1545.
    Sources
    • Jean Rus et Philippe Tamizey de Larroque (dir.), Oeuvres de Jean Rus, poète bordelais de la première moitié du XVIe siècle : publiées d'après l'unique exemplaire qui paraisse subsister, Paris, A. Claudin, coll. « Méridionale », , 98 p. (disponible sur Internet Archive).
    • Pierre Escudé, « Conflits poétiques et politiques au sein des Jeux floraux : pour une histoire de l'humanisme dans le premier XVIe siècle toulousain (1513-1562) », Annales du Midi Année 2002 114-238 pp. 183-199,‎ , p. 183-199 (lire en ligne).
  16. Pierre de Termes, né à Bordeaux vers 1545, est un avocat et devient conseiller au Parlement de Bordeaux le . Il épouse Marie de Lange et meurt le .
    C'est un homme lettré distingué, Jean Dorat lui adresse une épître dans
    (la) Poematia, Paris, Gulielmus Linocerius, (lire en ligne), pages 14-16.
    Pierre de Termes contribue avec des vers ou épigraphes en latin aux œuvres de ses amis, par exemple un texte de 29 hendécasyllabes dans : Blaise de Monluc, Commentaires de messire Blaise de Monluc, mareschal de France, Bordeaux, Simon Millanges, , 276 p. (lire en ligne sur Gallica).
  17. André Zébédée est né dans le Brabant vers 1510. Il a fait ses études à Louvain et à Paris. André Zébédée arrive à Bordeaux en 1533 ou 1534 comme régent (enseignant) au Collège de Guyenne avec un salaire, parmi le plus élevé, de 60 livres par an. Il quitte Bordeaux vers 1538 pour rejoindre Calvin à Genève. Source
    • (en) Michael W. Bruening, Refusing to Kiss the Slipper : Opposition to Calvinism in the Francophone Reformation, Oxford University Press, , 350 p. (ISBN 9780197566978, présentation en ligne), pages 102-108.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Reinhold Dezeimeris, « De la Renaissance des lettres à Bordeaux au XVIe siècle », Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux,‎ , p. 525-585 (lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Guillaume Colletet, Vies des poètes bordelais et périgourdins : publ. d'après le ms. autographe du Louvre avec notes et appendices par Philippe Tamizey de Larroque, Paris, Philippe Tamizey de Larroque, , 110 p. (lire en ligne sur Gallica).
  • Ernest Gaullieur, Histoire du collège de Guyenne : d’après un grand nombre de documents inédits, Paris, Sandoz et Fischbacher, , 576 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Camille Jullian, Histoire de Bordeaux depuis les origines jusqu’en 1895., Bordeaux, Ferret et fils, , 804 p. (lire en ligne).
  • Louis Delaruelle, « Recherches sur l'enseignement des humanités dans le Sud-Ouest de la France pendant le premier tiers du XVIe siècle », Annales du Midi,‎ , p. 249-259 (lire en ligne).
  • Louis Desgraves (dir.), La vie intellectuelle à Bordeaux aux XVIe et XVIIe siècles : Exposition organisée à la Bibliothèque municipale, Bordeaux, Ville de Bordeaux, , 126 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Louis Desgraves, L'Aquitaine aux XVIe – XVIIIe siècles : institutions et culture, Fédération historique du Sud-Ouest, , 524 p..
  • Paul Butel, Vivre à Bordeaux sous l'Ancien Régime, Paris, Perrin, coll. « Vivre sous l'Ancien Régime », , 378 p. (ISBN 2-262-01127-3, lire en ligne).
  • (en) Kevin Gould, Vivre et mourir en la religion ancienne,romaine et catholique : Catholic activism in south-west France,1560-1570., Warwick (U.K.), , 365 p. (lire en ligne), Submitted for the degree of PhD in History, pages 129-126.
  • (en) Marjorie Irene Hopkins, Humanisme as a civic project : The Collège de Guyenne, Guelph (Ontario), , 287 p. (lire en ligne), A Thesis presented to the University of Guelph.
  • (en) Paul White, « The Classical Commentary in Renaissance France: Bilingual, Mixed-Language, and Translated Editions », Renaissance and Reformation, vol. 41, no 2,‎ , p. 7-36 (lire en ligne).
  • Evelien Chayes (dir.) et Violaine Giacomotto-Charra (dir.), Revue française d'histoire du livre, La vie intellectuelle en Aquitaine au temps de Montaigne et au début du XVIIe siècle : vie du livre, bibliothèques et collections privées, Droz (no 142), , 287 p. (ISBN 978-2-600-06331-9, lire en ligne)

Références[modifier | modifier le code]

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  2. « La vie intellectuelle en Aquitaine au temps de Montaigne et au début du XVIIe siècle », sur Centre Montaigne, cycle de journées d'étude 2020-2022.
  3. a et b Camille Jullian, Histoire de Bordeaux : depuis les origines jusqu’en 1895, Bordeaux, Ferret & fils, , 804 p. (lire en ligne), page 350 et suivante.
  4. « HumanA 2021-2023 », sur Centre Montaigne (centre-montaigne.huma-num.fr) (consulté le ).
  5. « Centre Montaigne - Le Centre Montaigne », sur Centre Montaigne (centre-montaigne.huma-num.fr) (consulté le ).
  6. a et b G. Pery, Histoire de la Faculté de médecine de Bordeaux et de l'enseignement médical dans cette ville : 1441-1888, Bordeaux, H. Duthu, , 438 p. (lire en ligne)
  7. Louis Desgraves, Bibliographie bordelaise : Bibliographie des ouvrages imprimés à Bordeaux au XVIe siècle et par Simon Millanges (1572-1623), Baden-Baden, V. Koerner, , 131 p., p. 6, 29-119.
  8. Jacques Dubourg, Les Guerres de religion dans le Sud-Ouest, Bordeaux, Sud-Ouest, , 190 p. (ISBN 9782879010502), p. 106-110.
  9. Louis Desgraves, La Vie intellectuelle à Bordeaux aux XVIe et XVIIe siècles : exposition organisée à la Bibliothèque municipale à l'occasion du 82e Congrès national des Sociétés savantes, Bordeaux, avril-mai 1957, Bordeaux, Bibliothèque de Bordeaux, , 128 p., p. 21-41.
  10. Alexandre-Albert Chabé (préf. Émile Delage et Georges Portmann), La Faculté de médecine de Bordeaux au XVe et XVIe siècles, Bordeaux, Bière, , 160 p. (présentation en ligne).
  11. Ernest Wickersheimer, La Médecine et les Médecins en France à l'époque de la Renaissance, Paris, Maloine, , 575 p. (disponible sur Internet Archive), pages 125-127 sur la Faculté de Bordeaux.
  12. Roger Trinquet, « Nouveaux aperçus sur les débuts du Collège de Guyenne : de Jean de Tartas à André de Gouvéa (1533-1535) », Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, vol. 26, no 3,‎ , p. 510-558 (lire en ligne)
  13. Robert Boutruche, Bordeaux de 1453 à 1715, Bordeaux, Fédération historique du Sud-Ouest, , 562 p., p. 189.
  14. Paul Courteault, « Les Écossais en Gascogne, les Gascons en Écosse », Revue Philomathique de Bordeaux et du Sud-ouest, vol. 12,‎ , p. 193-214 (lire en ligne sur Gallica).
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  16. Pierre Delattre (dir.), Les établissements des jésuites en France depuis quatre siècles, vol. 1, Institut supérieur de théologie, (présentation en ligne).
  17. « Ancien collège de la Madeleine puis Hôtel de Ville, puis caserne des Fossés, actuellement Lycée Montaigne - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur Services du patrimoine et de l'Inventaire de Bordeaux et de Limoges (inventaire.nouvelle-aquitaine.fr) (consulté le ).
  18. Louis Desgraves, La Vie intellectuelle à Bordeaux aux XVIe et XVIIe siècles : exposition organisée à la Bibliothèque municipale à l'occasion du 82e Congrès national des Sociétés savantes, Bordeaux, avril-mai 1957, Bordeaux, Bibliothèque de Bordeaux, , 128 p., p. 33-39
  19. Louis Desgraves, Dictionnaire des imprimeurs, libraires et relieurs de Bordeaux et de la Gironde : XV e - XVIII e siècles, Baden-Baden, V. Koerner, coll. « Bibliotheca bibliographica Aureliana » (no 145), , 131 p..
    Louis Desgraves, La presse à Bordeaux : XVIe- XVIIIe siècles, Bordeaux, Sud-Ouest, , 125 p. (ISBN 978-2879012032).
    Louis Desgraves, Le livre en Aquitaine, XVe- XVIIIe siècles, Biarritz, Atlantica, , 213 p. (ISBN 2-84394-049-4, présentation en ligne).
  20. Robert Boutruche, Bordeaux de 1453 à 171 5, Bordeaux, Fédération historique du Sud-Ouest, , 562 p., p. 194-197.
  21. Louis Desgraves, Les ouvrages pédagogiques imprimés à Bordeaux aux XVIe et XVIIe siècles, Bordeaux, Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts, 1964.
  22. Louis Desgraves, « Les relations entre les imprimeurs et libraires bordelais et allemands du XVe et XVIIe siècles », dans Alain Ruiz, Présence de l'Allemagne à Bordeaux : du siècle de Montaigne à la veille de la Seconde Guerre mondiale, Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, (lire en ligne).
  23. a et b Evelien Chayes, « Bibliothèques bordelaises à l’époque de Montaigne », Revue française d’histoire du livre, vol. 138,‎ , p. 53-77 (lire en ligne).
  24. Louis Desgraves, « "Avant propos" et autres textes de l'imprimeur Simon Millanges », Bulletin de la Société des bibliophiles de Guyenne, no 90,‎ , p. 164-194 (lire en ligne).
  25. « Le Barreau de Bordeaux : plus de 550 années d'histoire », sur Institut des Droits de l'Homme du Barreau de Bordeaux, 2001-2021.
  26. Charles-Bon-François Boscheron Des Portes, Histoire du Parlement de Bordeaux depuis sa création jusqu'à sa suppression (1451-1790), Genève, Mégariotis Reprints, , 516 p., p. 40-41
  27. Alain Legros, « Liste des livres de Montaigne et de La Boétie conservés ou attestés », sur Montaigne à l’œuvre (Université François-Rabelais de Tours), 2019-2021.
  28. Catalogue des livres de la bibliothèque de monseigneur Arnaud de Pontac, Bordeaux, 1662 - Bibliothèque municipale de Bordeaux ms. 830.
  29. Reinhold Dezeimeris, « Pierre Trichet, un bibliophile bordelais au XVIIe siècle », Actes de l’Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux,‎ 1877-1878, p. 510-533 (lire en ligne sur Gallica).
  30. Aurélie Plaut, « L’hôtel particulier et la collection d’antiques de Florimond de Raemond (1540 ?-1601) : un exemple du paraître bordelais à la fin du XVIe siècle. », sur OpenEdition journals : Apparence(s), .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]