Diversité linguistique du Cameroun

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Langues au Cameroun
Image illustrative de l’article Diversité linguistique du Cameroun

Langues officielles Français et anglais[1]
Langues principales Langue parlée à la maison (%, 2021)[2] :
  21
  19
  36

Population des régions à majorité
francophone / anglophone (%, 2015)
[3] :

  68
  32

Langues parlées (%, 2021)[4] :

  59
  41

Alphabétisation (%, 2005)[5] :

  58
  25

Radio (%)[6] :

  69
  31

Principales langues des sites
en .cm (%, 01/2021)[7] :

  50
  36

Principales langues de consultation
de Wikipédia (%, 03/2015)
[8] :

  70
  28
Langues d'interface d'Avast! (%, 2015)[9],[N 1] :
  78
  21
Autres
  2

Langues d'interface de Google Cameroun[10],[N 2] :
1. Français,
2. Anglais

Langues nationales 60 langues chamito-sémitiques, 2 langues nilo-sahariennes, 215 langues nigéro-congolaises[11]

La diversité linguistique du Cameroun est un aspect essentiel de l'identité nationale de ce pays d'Afrique centrale.

En effet, le Cameroun abrite une multitude de langues, reflétant la richesse culturelle et ethnique de sa population. Avec plus de 260 langues recensées, il est considéré comme l'un des pays les plus linguistiquement diversifiés du monde[12].

Cette diversité linguistique découle de la présence de multiples groupes ethniques et tribus qui coexistent pacifiquement dans le pays. Les deux principales familles linguistiques présentes au Cameroun sont les langues bantoues et les langues nilo-sahariennes, mais on trouve également des langues appartenant à d'autres familles, telles que les langues adamawa-oubanguiennes[13].

Chaque langues au Cameroun porte avec elle l'héritage culturel, historique, et les traditions spécifiques de sa communauté linguistique[14].

Malgré cette richesse linguistique, certaines langues sont menacées de disparition en raison de divers facteurs tels que la dominance des langues officielles (français et anglais), les migrations, l'évolution socioculturelle et l'urbanisation croissante.

Le gouvernement camerounais reconnaît l'importance de la diversité linguistique et a mis en place des mesures pour la promouvoir et la préserver. L'éducation bilingue, la valorisation des langues maternelles, ainsi que la création de programmes de recherche et de documentation linguistiques font partie des initiatives déployées pour préserver ce patrimoine linguistique.

La diversité linguistique du Cameroun témoigne de la pluralité culturelle et de l'héritage riche de ce pays.

Elle représente un véritable atout pour l'identité nationale et contribue à la cohésion sociale et à la reconnaissance des différents groupes ethniques qui composent la société camerounaise.

L'allemand, langue du premier colonisateur de 1884 jusqu'en 1916, a gravement perdu de son influence face aux deux successeurs, mais est enseigné comme langue étrangère dans le système éducatif, avec une certaine popularité par comparaison avec la p

Langues officielles et langues nationales[modifier | modifier le code]

Les langues officielles et les langues nationales du Cameroun reflètent la diversité linguistique et culturelle du pays. Le Cameroun reconnaît deux langues officielles, à savoir le français et l'anglais. Ces langues ont un statut officiel dans les domaines de l'administration, de l'éducation, de la justice et des médias.

Langues officielles[modifier | modifier le code]

Français[modifier | modifier le code]

Le français est largement utilisé dans les institutions gouvernementales, le système éducatif, les médias et les milieux d'affaires au Cameroun. Il a été hérité de l'époque coloniale française. En tant que langue officielle, le français joue un rôle important dans la communication officielle et les interactions entre les différentes régions du pays.

Anglais[modifier | modifier le code]

L'anglais est principalement utilisé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, anciennement sous colonisation britannique. Dans ces régions, l'anglais est utilisé dans l'administration, l'éducation et les médias.

Langues nationales[modifier | modifier le code]

Le Cameroun étant un pays linguistiquement diversifié, il reconnaît aussi ses langues nationales, qui sont des langues locales parlées par différentes communautés ethniques à travers le pays. Il existe plus de 250 langues nationales recensées au Cameroun, appartenant à différentes familles linguistiques.

Quelques-unes des langues nationales importantes incluent :

- Le fulfulde, parlé principalement par les communautés Peuls.

- L'ewondo, une langue bantoue utilisée par les populations Beti et Ewondo.

- Le douala, langue des populations Douala et Sawa.

- Les Langues des Grassfields, qui se décline en différentes variantes et est parlé par le peuple Bamiléké[15].

Ces langues nationales ont une importance culturelle significative pour les communautés qui les utilisent. Elles sont souvent utilisées dans la vie quotidienne, les interactions communautaires, la musique, la danse, les traditions et autres aspects de la culture locale.

Selon le recensement de la population et de l'habitat de 2005, il a été déterminé que 85 langues nationales avaient été mentionnées par les personnes recensées en tant que langues dans lesquelles elles avaient alphabétisé. Cela représentait 5,6 % de la population de 12 ans et plus, soit 624 254 personnes[16]. Toutefois, aucune de ces langues ne dépassait 1 % de la population totale du pays[17]. L'analyse de l'évolution de l'alphabétisation en langues nationales depuis 1987 révèle que le taux d'alphabétisation dans ces langues n'a pas beaucoup évolué. En effet, le taux d'alphabétisation en langues nationales était de 2,1 % en 1987, comparé à 5,6 % en 2005[17].

Groupes linguistiques[modifier | modifier le code]

Langues bantoues[modifier | modifier le code]

Les langues bantoues, également connues sous le nom de langues cafres, sont parlées dans une grande partie de l'Afrique subsaharienne, avec plus de 250 langues identifiées. Au Cameroun, on retrouve les langues Bantoues du Nord-Oeust [18].

Regroupements

géographiques

Zones

de Guthrie

Langues
Bantou

du Nord-Ouest

A
Bafia

Langues du Sud-Ouest du Cameroun

Bafia (Bekpak, Rikpa’, Ripey; 60 000 locuteurs).

Lefa (Balom, Fak; 10 000 locuteurs).

Tibea (Djanti, Ngayaba, Nyabea, Zangnte; 1400 locuteurs).

Hijuk (400 locuteurs).

Dimbong (Bape, Bumbong, Kaalong, Lambong, Mbong, Palong; 140 locuteurs).

Basaa

Langues du Sud-Ouest du Cameroun

Basaa (Bicek, Bikyek, Mbele, Mee, Mbene septentrional, Tupen; 230 000 locuteurs; une douzaine de dialectes).

Bakoko (Basoo; 50 000 locuteurs).

Bakon (Abaw, Abo, Bo, Bon; 12 000 locuteurs).

Barombi (Lambi, Lombe; 3000 locuteurs).

Bube-Benga

Langues parlées principalement en Guinée Equatoriale.

Bube (Adeeyah, Adija, Bobe, Boombe, Bubi, Ediya, Fernandien; 51 000 locuteurs sur l'île de Bioko).

Batanga (Banoho, Banoo, Noho; 9 000 locuteurs en Guinée Equatoriale; également parlé au Cameroun).

Kombe (Ngumbi; près de 10 000 locuteurs le long de la côte du Rio Muni en Guinée Equatoriale).

Yasa (Bongwe, Iyasa,Maasa; 1500 locuteurs au Cameroun principalement; également parlé en Guinée Equatoriale et au Gabon).

Benga (Boumba, Ndowe; près de 4000 locuteurs en Guinée Equatoriale (Rio Muni) et sur l'île de Corisco principalement, ainsi qu' au Gabon).

Douala

Langues du Cameroun

Douala (Diwala, Duala, Dwala, Sawa; 88 000 locuteurs).

Mokpwe (Bakpwe, Bakwedi, Bakwele, Kwedi, Kweli, Ujuwa, Vakweli, Vambeng; 33 000 locuteurs).

Wumboko (Bamboko, Bambuku, Bomboko, Mboko; 4000 locuteurs).

Malimba (Lemba, Mudima; 2500 locuteurs).

Isu (Bimbia, Isubu, Isuwu, Su, Subu; 800 locuteurs).

Bubia (Bobe, Bota, Ewota, Wovea; 600 locuteurs).

Bakole (Bamusso; 300 locuteurs).

Kako
Kako (Kaka, Mkako; 100 000 locuteurs au Cameroun et environ 20,000 répartis entre la Centrafrique et le Congo-Brazzaville).

Pol (Pomo, Pori; 39 000 locuteurs au Cameroun; 5000 au Congo).

Kwakum (Abakum, Akpwakum, Kpakum, Pakum; 10 000 locuteurs au Cameroun).

Loundu-Balong

Langues parlées au Cameroun

Oroko (Bakundu-Balue; environ 110 000 locuteurs; dialectes : Bima, Ekombe, Bakoko, Lokundu, Lolue, Londo, Lotanga, Mbonge).

Akoose (Bakossi, Nkosi; 100 000 locuteurs; dialectes : Elung, Mwambong, Mwamenam, Ninong, Bakossi septentrional,Bakossi méridional, Bakossi occidental).

Mbo (Sambo; 45 000 locuteurs).

Bakaka (Mbo central; 30 000 locuteurs).

Bafaw-Balong (Ngoe; 8500 locuteurs).

Bassossi (Asobse, Ngen, Nsose, Sosi, Swose; 5000 locuteurs).

Bonkeng (Bonkeng-Pendia; 3000 locuteurs).

Nkongho (Kinkwa, Mbo supérieur, 2200 locuteurs).

Makaa-Njem
Makaa (Makaa du Sud; 80 000 locuteurs au Cameroun; dialectes : Bebende (Bemina, Bewil, Biken), Besep, Mbwaanz, Shekunda).

Mpumpong (Mbombo, Pogpong; 45 000 locuteurs au Cameroun).

Bomali (Bumali, Lino, Sangasanga; 40 000 locuteurs environ, dont 33 000 au Congo-Brazzaville, le reste au Cameroun).

Djimou (Koonzime; 40 000 locuteurs au Cameroun).

Mpiemo (Mbyemo, Mpo; 29 000 locuteurs en Centrafrique (25 000), ainsi qu'au Congo et au Sud-Est du Cameroun).

Ngumba (Kwasio; 22 000 locuteurs au Cameroun et en Guinée Equatoriale).

Mangisa (Mengisa-Njowe; 20 000 locuteurs au Cameroun).

Kol (Bikele-Bikeng; 12 000 locuteurs au Cameroun).

Byep (Moka, Makaa du Nord; 9500 locuteurs au Cameroun).

Swo (Fo, Sso; 9000 locuteurs au Cameroun).

Djem (Niyem, Ndjeme; 7000 locuteurs répartis entre le Cameroun et le Congo).

Gyele (Babinga, Bakola; 4200 locuteurs au Cameroun; également palé en Guinée Equatoriale par quelques dizaines de personnes).

Ukhwejo (Benkonjo; 2000 locuteurs en Centrafrique).

Yaoundé-Fang
Yaoundé (langues parlées au Cameroun) : Boulou (860 000 locuteurs); Eton (52 000 locuteurs); Bebele (Bamvele; 24 000 locuteurs); Mengisa (20 000 locuteurs); Bebil (Bobilis, Gbigbil; 6000 locuteurs).

Fang (Pahouin, Pamue; 1,3 million de locuteurs : 540 000 en Guinée Equatoriale, le reste répartis entre le Cameroun, le Gabon, le Congo-Brazzaville et São Tomé et Príncipe).

B Kele, Mbere, Molengue, Myene, Sira, Teke, Tsogo, Yanzi
C Bangi-Ntomba, Bushong, Kele, Mbosi, Mongo, Ngando, Ngombe, Ngundi, Tetela

Langues les plus parlées[modifier | modifier le code]

Français[modifier | modifier le code]

En 2005, environ 18 % de la population au Cameroun était considérée comme francophone « réelle », tandis que 26,8 % étaient considérés comme francophones « partiels ». Depuis lors, le français a connu une progression constante dans le pays. En 2010, plus de 60 % des Camerounais étaient capables d'écrire en français et plus de 80 % étaient capables de le parler. Dans la plus grande ville, Douala, 99 % de la population parle français[19]. Cette augmentation du nombre de francophones est le résultat des progrès de l'éducation en cours dans le pays. En 2005, approximativement 46 % de la population parlait français, mais ce chiffre est passé à plus de 60 % en 2010, avec une augmentation encore plus marquée dans la capitale économique, Douala, où le pourcentage de francophones est passé de 98 % en 2008 à 99 % en 2010[20].

Anglais[modifier | modifier le code]

L'anglais au Cameroun occupe une position particulière en tant que deuxième langue officielle. Environ 17% de la population vit dans les régions anglophones du pays. Cependant, il est moins couramment utilisé que le français et subit une forte influence de cette dernière langue. Au Cameroun, on observe une compétition entre le français et l'anglais, mais également avec les langues locales identitaires et le pidgin camerounais.

Langues en danger et efforts de préservation[modifier | modifier le code]

Le Cameroun est un pays d'Afrique caractérisé par une riche diversité linguistique et culturelle.

Cependant, cette diversité est menacée par la situation critique de nombreuses langues locales. Sous cette section, nous examinerons les langues en danger au Cameroun ainsi que les initiatives de préservation et de revitalisation linguistique entreprises dans le pays.

Langues en danger[modifier | modifier le code]

Au Cameroun, de nombreuses langues locales sont considérées comme étant en danger d'extinction. Les facteurs qui contribuent à cette situation préoccupante incluent la domination des langues plus largement utilisées, la mondialisation, les migrations, les changements socio-économiques et le manque de transmission intergénérationnelle[21].

L'UNESCO classe les langues en danger en plusieurs catégories, dont les plus critiques sont les langues en danger critique et les langues éteintes. Au Cameroun, plusieurs langues sont désormais classées dans ces catégories, ce qui appelle à des actions urgentes pour préserver ces trésors linguistiques[22].

Initiatives de préservation et revitalisation linguistique[modifier | modifier le code]

Face à la vulnérabilité des langues en danger au Cameroun, diverses initiatives de préservation et de revitalisation ont été mises en place.

  • Documentation linguistique
  • Programmes d'éducation bilingue
  • Soutien communautaire
  • Collaborations internationales

Ces initiatives de préservation et de revitalisation linguistique jouent un rôle crucial dans la sauvegarde de la diversité linguistique du Cameroun. En préservant les langues en danger, on préserve également la richesse culturelle associée à ces langues, y compris les traditions, les savoirs, les histoires et les modes d'expression spécifiques à chaque communauté linguistique.

Perspectives pour la diversité linguistique au Cameroun[modifier | modifier le code]

Les perspectives pour la diversité linguistique au Cameroun sont essentielles pour préserver et promouvoir la richesse linguistique et culturelle du pays. Cette section examine les défis et les enjeux auxquels est confrontée la diversité linguistique au Cameroun, ainsi que les efforts déployés pour valoriser et promouvoir cette diversité. En outre, l'importance continue de la diversité linguistique est mise en évidence[23].

Défis et enjeux[modifier | modifier le code]

Le Cameroun fait face à plusieurs défis et enjeux en ce qui concerne la diversité linguistique. Parmi ceux-ci, on peut citer :

La domination des langues majoritaires[modifier | modifier le code]

La prééminence du français et de l'anglais en tant que langues officielles peut entraîner une marginalisation des langues locales

La transmission intergénérationnelle[modifier | modifier le code]

Le manque de transmission de la langue maternelle aux jeunes générations peut conduire à une diminution de la pratique de ces langues.

L'accès à l'éducation[modifier | modifier le code]

L'accès à une éducation bilingue ou multilingue de qualité dans les langues locales peut être limité, ce qui contribue à leur marginalisation.

Le développement économique[modifier | modifier le code]

Le renforcement de la position économique des langues majoritaires peut exacerber les inégalités linguistiques au sein du pays.

Valorisation et promotion de la diversité linguistique[modifier | modifier le code]

Pour préserver et promouvoir la diversité linguistique au Cameroun, des efforts ont été entrepris. Parmi les actions entreprises figurent :

Politiques linguistiques inclusives[modifier | modifier le code]

Des politiques linguistiques qui reconnaissent, célèbrent et protègent les langues locales sont promues, afin de garantir leur statut et leur utilisation dans divers domaines de la société.

Éducation bilingue et multilingue[modifier | modifier le code]

L'intégration des langues locales dans les systèmes éducatifs est encouragée pour préserver ces langues tout en facilitant l'apprentissage des langues officielles.

Recherche linguistique et documentation[modifier | modifier le code]

La recherche linguistique soutient la documentation et la préservation des langues en danger, ce qui permet de mieux comprendre et de préserver ces langues pour les générations futures.

Importance continue de la diversité linguistique[modifier | modifier le code]

La diversité linguistique est d'une importance capitale pour le Cameroun à plusieurs niveaux :

- Identité culturelle : Les langues locales sont des éléments essentiels de l'identité culturelle des communautés et jouent un rôle dans la préservation des traditions, des connaissances et de l'histoire.

- Inclusion sociale : La promotion de la diversité linguistique permet une plus grande inclusion sociale en donnant à chaque individu la possibilité de s'exprimer dans sa langue maternelle et de participer pleinement à la société.

- Développement durable : La diversité linguistique contribue à la préservation de la biodiversité culturelle, favorisant ainsi le développement durable, l'égalité et le respect des droits culturels.

En reconnaissant et en valorisant la diversité linguistique, le Cameroun démontre son engagement envers la préservation du patrimoine linguistique et culturel du pays, tout en favorisant l'inclusion sociale et le développement durable.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Avast! est le logiciel antivirus ayant le plus d'utilisateurs actifs au monde : en mars 2015, il regroupe 233 millions d'utilisateurs actifs à travers le monde, répartis dans 184 pays ou 222 territoires et est disponible en 46 langues.
  2. Les langues proposées sont en ordre d'importance dans le pays.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Statistiques mondiales : Les chiffres de tous les pays du monde ! », sur Statistiques Mondiales (consulté le ).
  2. « Afrobarometer Round 5 (2010-2012) - Langue parlée à la maison »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. « Troisième RGPH (2005) - Principaux indicateurs - État et Structure ».
  4. « CHAPITRE 4 : DYNAMIQUE DES LANGUES OFFICIELLES AU CAMEROUN > 4.1. Locuteurs des langues officielles. ».
  5. « Troisième RGPH (2005) - Alphabétisation », p. 220.
  6. « L'aménagement linguistique dans le monde : Cameroun - Les médias. ».
  7. « Distribution of content languages among websites that use .cm. ».
  8. « Wikimedia Traffic Analysis Report - Wikipedia Page Views Per Country - Breakdown. ».
  9. « Démographie de l'Utilisateur > Langues parlées par les utilisateurs Avast > Cameroun. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  10. « Google Cameroun », sur google.cm (consulté le ).
  11. (en) Tove Rosendal, « Multilingual Cameroon: Policy, Practice, Problems and Solutions »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur spak.gu.se, (consulté le ), p. 16/65.
  12. « Compendium of Language Management in Canada (CLMC) | Université d'Ottawa », sur Compendium of Language Management in Canada (CLMC) (consulté le ).
  13. Jean Paul Balga, « Place de la culture tupuri dans le français en milieu scolaire nord-camerounais », Multilinguales, no 1,‎ , p. 135–145 (ISSN 2335-1535, DOI 10.4000/multilinguales.3289, lire en ligne, consulté le )
  14. Marie-Madeleine Mbonji-Mouellé, « L’environnement francophone au Cameroun : un parcours différencié et multiculturel », dans Environnement francophone en milieu plurilingue, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Études africaines et créoles »,‎ (ISBN 979-10-300-0671-1, lire en ligne), p. 213–223
  15. Jean Romain Kouesso, « Langues des Grassfields et perspectives d'une société de l'inclusion linguistique au Cameroun » [PDF] (consulté le ), p. 33
  16. « Inventaire des langues nationales d’alphabétisation », p. 35.
  17. a et b « Troisième RGPH (2005) - Alphabétisation », p. 226.
  18. « Les langues bantoues. », sur cosmovisions.com (consulté le ).
  19. La langue française dans le monde, Nathan,
  20. La langue française dans le monde, Nathan, , p. 11 et 66
  21. Dieudonné P. Aroga Bessong, « Le bilinguisme officiel (français-anglais) au Cameroun : un problème d’aménagement efficace », sur google.com (consulté le ), p. 27.
  22. Akira Yamamoto, Matthias Brenzinger et María E. Villalón, « Vitalité et revitalisation des langues: une place pour chacune d'elles », Museum international, vol. LX, nos 3/239,‎ , p. 60-70 (lire en ligne, consulté le ).
  23. Edmond Biloa, « Le partenariat langues officielles et langues identitaires camerounaises : quelques propositions d’aménagement linguistique et didactique », dans Le français et les langues partenaires : convivialité et compétitivité, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Études africaines et créoles », (ISBN 979-10-300-0686-5, lire en ligne), p. 347–364

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Burnett, Principes directeurs pour l’inclusion dans l’éducation, Paris, UNESCO (lire en ligne)
  • Charles Binam Bikoi (dir.), Atlas linguistique du Cameroun (ALCAM), Éditions du CERDOTOLA, Yaoundé, 2012 (nouvelle éd.), 2 vol., tome 1 : Inventaire des langues ; tome 2 : Ébauche d'une bibliographie des langues du Cameroun, des origines à 2008 (ISBN 9789956796069)
  • Georges Echu, Bilinguisme officiel au Cameroun : étude linguistique et sociolinguistique, L'Harmattan, Paris, 2013 (réimpr.), 265 p. (ISBN 978-2-336-00121-0)
  • Edmond Biloa, La langue française au Cameroun. Analyse linguistique et didactique, Peter Lang, 2e éd., 2004, XIII-342 p. (ISBN 978-3-03910-431-4)
  • Dieu, Michel; Renaud, Patrick. 1983. Situation linguistique en Afrique centrale - inventaire préliminaire : le Cameroun. (Atlas linguistique de l'Afrique centrale (ALAC).) In Dieu, Michel and Patrick Renaud (eds.) Paris & Yaoundé: Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT); Centre Régional de Recherche et de Documentation sur les Traditions Orales et pour le Développement des Langues Africaines (CERDOTOLA); Direction Générale de la Recherche Scientifique et Technique (DGRST), Institut des Sciences Humaines. 475pp.
  • Diki-Kidiri, M., Comment assurer la présence d’une langue dans lecyberespace ?, Paris, UNESCO, (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]