Claude Imbert (journaliste)
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Claude Arsène Pierre Imbert |
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Claude Imbert est un éditorialiste français né le à Quins dans l'Aveyron[1] et mort le à Paris 16e[2],[3].
Biographie
Jeunesse
Son père travaillait dans l’administration des Finances, sa mère, à la Banque de France. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est élève du Collège de Castres.
Carrière
Après son baccalauréat au lycée Carnot à Paris, des études littéraires, notamment en khâgne au lycée Henri-IV à Paris, Claude Imbert commence en 1950 sa carrière de journaliste à l'Agence France-Presse pour le compte de laquelle il partira plusieurs années pour l'Afrique, notamment à Kinshasa (Congo Belge) où travaille aussi d'ailleurs Joseph-Désiré Mobutu, plus tard Sese Seko, alors journaliste à L'Avenir qu'il rencontre fréquemment. Il y rencontre également Patrice Lumumba que, selon Étienne Gernelle, il emploiera comme pigiste pour le compte de l'AFP.
En 1964, il rejoint la rédaction du journal L'Express de Jean-Jacques Servan-Schreiber, au moment où l'hebdomadaire va devenir, avec son savoir-faire, un news-magazine sur le modèle américain de Time ou de Newsweek. Il sera rédacteur en chef de ce magazine à partir de 1966.
En 1971, lors d'une crise qui entraîne des dissensions entre le patron du journal associé à Françoise Giroud, l'équipe de direction (Olivier Chevrillon) et l'équipe éditoriale qu'il anime, Claude Imbert quitte L'Express avec d'autres rédacteurs importants comme Georges Suffert, Jacques Duquesne, Pierre Billard, Robert Franc, Henri Trinchet, etc. Il entre comme rédacteur en chef à Paris Match.
Le Point
L'année suivante, en 1972, avec les journalistes transfuges de l'Express et Olivier Chevrillon, comme PDG, il fonde le Point dont il est, pendant près de trente années le principal animateur, directeur de la rédaction puis le directeur général. À partir de 1976, il est aussi éditorialiste le samedi matin sur Europe 1, aux côtés de Jean Daniel puis de Serge July. Il cède, en 2000, sa place au Point à Franz-Olivier Giesbert. Mais il continue de livrer un éditorial hebdomadaire à ce magazine.
Claude Imbert a écrit plusieurs livres dans lesquels il développe une philosophie très hellénique, parfois aussi pessimiste[note 1].
Claude Imbert participe pendant plusieurs années à un débat d'actualité hebdomadaire avec Jacques Julliard sur LCI.
Il est membre du club de dirigeants français Le Siècle et du gastronomique et fermé Club des Cent.
Il a été candidat malheureux au fauteuil de son ami et longtemps collaborateur Jean-François Revel à l'Académie française contre l'écrivain Max Gallo lors de l'élection du durant laquelle il n'a recueilli que 5 voix sur 28, contre 15 qui sont allées à son concurrent.
Débat sur l'islamophobie
En 2003, au cours d'un des débats hebdomadaires avec Jacques Julliard sur LCI, Claude Imbert déclare « Il faut être honnête. Moi, je suis un peu islamophobe. Cela ne me gêne pas de le dire[4], » ce qui a déclenché des réactions négatives dans plusieurs organes de presse[5],[6].
Il défend ardemment le vote en faveur du Oui lors du référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Europe, estimant que le Non représentait la « chienlit démagogique », « le déchainement médiocre des intérêts corporatistes »[7].
Ouvrages
- Ce que je crois, chez Grasset.
- Par bonheur, chez Grasset.
- À point nommé, chez Grasset.
- La Droite et la Gauche, avec Jacques Julliard, chez Julliard.
- Le Tombeau d'Aurélien, chez Grasset, 2000, prix Nice-Baie-des-Anges.
- La Pensée unique : le Vrai Procès, ouvrage collectif (avec Jean Foyer, Michel Godet, Jacques Julliard, Philippe Tesson et Jean-Pierre Thiollet), chez Economica (ISBN 2-7178-3745-0).
Prix
- Prix de l'essai 1995.
- Prix Nice-Baie-des-Anges 2000.
- Prix Richelieu 2008.
Notes et références
Notes
- Dont Le Tombeau d'Aurélien, un roman épistolaire : à travers les seize siècles qui les séparent, les deux « amis » Aurélien et Antoine confrontent leurs idées sur la vie, l'amour, la mort, le pouvoir, l'Histoire, la religion chrétienne, l'immigration, le progrès et ses conséquences. Les deux hommes vivent chacun à un moment-clé de la religion chrétienne : l'un à ses débuts, envahissants à son goût et l'autre à son déclin. [Extrait de la présentation sur Babelio]
Références
- Site de l'Aveyron
- « Claude Imbert est mort », sur lepoint.fr, .
- Insee, « Acte de décès de Claude Arsène Pierre Imbert », sur MatchID
- « Claude Imbert, islamophobe déclaré », sur acrimed.org
- « Claude Imbert «islamophobe». », Libération, .
- « Claude Imbert persiste et signe », Le Nouvel Observateur, .
- Olivier Cyran, Mehdi Ba, Almanach critique des médias, Édition des Arènes, , p. 17
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Journaliste français du XXe siècle
- Journaliste français du XXIe siècle
- Romancier français du XXIe siècle
- Éditorialiste français
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- Collaborateur de L'Express
- Collaborateur de Paris Match
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