Charles Lefebvre-Desnouettes
Charles Lefebvre-Desnouettes | ||
Naissance | Paris |
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Décès | (à 49 ans) sur l'Albion au large de Kingsdale (Irlande) |
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Origine | France | |
Allégeance | Royaume de France (1789-1791) Royaume de France République française Empire français Royaume de Westphalie (1807-1808) Empire français Royaume de France Empire français (Cent-Jours) |
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Arme | Cavalerie | |
Grade | général de division | |
Années de service | 1789 – 1815 | |
Conflits | Guerres de la Révolution Guerres napoléoniennes |
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Distinctions | Comte de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 31e colonne"LEFEVRE-DESNte" | |
Autres fonctions | Pair des Cent-Jours | |
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Charles Lefebvre-Desnouettes, ne le à Paris, mort le , général de division français, dans les armées de Napoléon Ier puis président en Alabama de la Vine and Olive Colony.
Biographie
Né d'un père marchand de drap, Charles Lefebvre-Desnouettes (ou Desnoëttes) ne semble guère disposé pour les études et s'engage à trois reprises dans l'armée. Mais à chaque fois ses parents achètent sa libération. Lorsque la Révolution éclate, Lefebvre-Desnouettes saisit sa chance, et en décembre 1789, il s'engage dans la garde nationale de Paris.
Chasseur dans la légion franche allobroge, le 15 septembre 1792, il fit la campagne de cette année à l'armée des Alpes. Sous-lieutenant au 5e régiment de dragons en février 1793, aux Armées Nord, de Sambre et Meuse et de Rhin-et-Moselle entre 1793 et 1797, il s'éleva rapidement par ses talents et par sa bravoure aux premiers rangs de l'armée. Il passe ensuite à l'Armée d'Italie, avant de devenir capitaine et aide de camp du Premier Consul en 1800.
Lefebvre-Desnouettes participe à la bataille de Marengo le 14 juin 1800. Il est nommé chef d'escadron et sert dans l'état-major de la Garde consulaire, puis dans la légion de gendarmerie d'élite.
En 1802, il est chef de brigade, en 1804, écuyer cavalcadour de Napoléon. Le 14 octobre 1805, il est à la bataille d'Elchingen, puis le 2 décembre 1805, à Austerlitz.
Le 19 septembre 1806, Lefebvre-Desnouettes est promu général de brigade, avant de passer au service de Jérôme Bonaparte en novembre 1807 et d'être fait général de division le 28 avril 1808 et grand écuyer de la couronne de Westphalie. En mars 1808, il est créé comte d'Empire.
Lefebvre-Desnouettes gagne ensuite l'Espagne, remporte plusieurs beaux succès en juin 1808, avant d'être blessé devant Saragosse, de revenir en France en convalescence, puis il repart en Espagne pour combattre à Tudela et à Somosierra. Le 29 décembre 1808, il est blessé d'un coup de pistolet, puis fait prisonnier par les Britanniques à Benavente, et emmené au Royaume-Uni. Prisonnier sur parole à Cheltenham, il fréquente la société britannique auprès de laquelle il a du succès, alors que son épouse Stéphanie Rollier, cousine issu-de-germain de Napoléon, l'attend à Paris.
L'appel des armes l'emporte : il s'évade au printemps 1812 et part aussitôt pour la Russie où il reprend le commandement de chasseur à cheval de la Garde. Au cours de la campagne de France, il est à nouveau blessé à Brienne le 29 janvier 1814, de deux coups de baïonnette, mais il se bat encore à La Rothière, Montmirail, Château-Thierry, Vauchamps et Arcis-sur-Aube, et escorte jusqu'à Roanne Napoléon qui gagne l'île d'Elbe.
Les Cent-Jours
Durant les Cent-Jours, le 9 mars 1815, avec son régiment de Cambrai, il se rallie à Napoléon. Fait pair de France, Lefebvre-Desnouettes reçoit le commandement de la cavalerie légère de la Vieille Garde et combat à Fleurus le 15 juin, aux Quatre-Bras le 16. Il charge à Waterloo le 18, et fait ensuite retraite sur la Loire.
La Restauration
Mis en non-activité, lors de la première Restauration, il se déclara l'un des premiers en faveur de Napoléon, lors du retour de l'île d'Elbe. Aussi fut-il compris dans l'article 1er de l'ordonnance du 24 juillet 1815 et condamné à mort par contumace l'année suivante. Proscrit sous la Restauration, il part aux États-Unis, s'installe dans l'Alabama, ou il devient président de la Vine and Olive Colony.
Il était parvenu à se soustraire aux poursuites dirigées contre lui, et vivait depuis plusieurs années aux États-Unis, quand, guidé par l'espoir d'obtenir sa rentrée en France, il s'embarqua pour l'Europe sur le navire l'Albion, qui vint s'échouer sur les côtes de l'Irlande, près du lieu appelé Garret's Town. Il périt dans ce naufrage le , au large de Kingsdale (Irlande).
En 1821, il avait vendu son château des Nouettes situé à Aube (Orne), à la comtesse de Ségur.
Hommages
- Le nom de Lefebvre Des Noëttes figure sur le côté Ouest de l'arc de triomphe de l'Étoile.
- Une rue Desnouettes se trouve dans le 15e arrondissement de Paris.
- Une station de la ligne 3 du tramway d'Île-de-France à Paris porte son nom.
- Pain de Sucre, mausolée élevé par sa veuve à Sainte-Adresse.
Voir aussi
Source partielle
- « Charles Lefebvre-Desnouettes », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition] ;
- « Charles Lefebvre-Desnouettes », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] ;
- Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Cote : 7 Yd 475.
- Cote S.H.A.T., état de services, distinctions sur « web.genealogie.free.fr : Les militaires »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
- Général du Premier Empire promu en 1806
- Général du Royaume de Westphalie
- Naissance en septembre 1773
- Naissance à Paris
- Décès en avril 1822
- Décès à 49 ans
- Comte de l'Empire
- Pair des Cent-Jours
- Personnalité de la Garde nationale
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Histoire de la culture du coton
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Grand-croix de l'ordre de la Réunion
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis