Bifurcation de Chagny

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Bifurcation de Chagny-Corpeau
Paris - Marseille
Ligne de Corpeau (PK 363) à Chagny (sud) - Nevers (ouest)
via Montchanin, Le Creusot, Decize, Imphy
Voir la carte de la ligne.
Carte de la ligne
Voir l'illustration.
Pays Drapeau de la France France
Caractéristiques techniques
Longueur km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 1500 V continu
Nombre de voies Double voie
Signalisation BAPR
Trafic
Propriétaire RFF
Exploitant(s) SNCF
Trafic TER, Corail, Fret

La bifurcation de Chagny-Corpeau est une infrastructure ferroviaire à cheval sur deux départements, Côte-d'Or au nord, Saône-et-Loire au sud.

Faits[modifier | modifier le code]

L'agglomération de Chagny-Corpeau, bien que de taille modeste[1], est un important nœud de communication. À la fonction routière[2], s'ajoute l'intense trafic de la ligne classique Paris-Marseille (ex-PLM) et, plus marginalement, la desserte vers Nevers (Nièvre).

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

La déviation permet aux convois fret et voyageurs de rejoindre cette dernière sans passer par la gare de Chagny centre. Elle décrit autour de la ville une sorte d'arc de cercle par l'ouest, en traversant le petit triage de la ZI des Creusottes. Elle se scinde ensuite en deux branches : l'une rejoint la gare de Chagny et l'artère impériale[3], l'autre file vers le bassin creusotin[4] en longeant le canal du Centre. C'est donc l'amorce d'une liaison vallées de Saône-Loire.

Bien que la caténaire ait deux fils de contact[5], on remarque qu'elle n'a pas l'aspect habituel d'une installation de traction à courant continu. En plusieurs endroits, elle n'est d'ailleurs pas à hauteur réglementaire[6].

La vitesse est limitée à 90 km/h sur ce tronçon, qui comporte plusieurs passages à niveaux, notamment vers Corpeau. À l'extrémité nord, les trains assurant la relation Dijon-Nevers (sens impair) quittent l'artère principale par un saut-de-mouton.

À Corpeau s'embranchait aussi une artère vers l'est, qui prit plusieurs dénominations au fil du temps[7]. Bien que son importance stratégique fût très tôt reconnue par l'armée[7], le trafic ne décolla jamais vraiment, si bien qu'elle est abandonnée dans les années 1950 avant d'être progressivement déferrée[7].

Devenir[modifier | modifier le code]

L'axe Nevers-Chagny étant un des maillons possibles de la transversale Nantes-Lyon, contournant le Massif central par le nord, RFF envisage à terme de l'électrifier, avec les conséquences que cela implique sur le trafic. Le projet semble cependant sans cesse remis en question[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Environ 6 500 habitants.
  2. Axes nord-sud RN6 Paris-Lyon-Italie et N74/D974 Bourgogne-Allemagne.
  3. Surnom donné à la ligne Paris-Lyon-Marseille.
  4. Montchanin, Le Creusot...
  5. En raison de la très forte intensité circulant dans les câbles (de l'ordre de 50 A).
  6. 5 m minimum, signalisation par portiques.
  7. a b et c Ligne Chagny-Dole
  8. http://www.lejdc.fr/editions_locales/nevers/l_electrification_de_la_ligne_nevers_chagny_ecartee@CARGNjFdJSsGERsHBhU-.html
Le triage des Creusottes

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]