Service des bibliothèques du Nouveau-Brunswick

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Dans la province canadienne du Nouveau-Brunswick, les bibliothèques publiques et bibliobus sont gérées par le service des bibliothèques du Nouveau-Brunswick, un organisme dépendant du Ministère de l'éducation post-secondaire, de la formation et du travail, en partenariat avec les municipalités.

Description[modifier | modifier le code]

Le réseau des bibliothèques publiques du Nouveau-Brunswick a été fondé en 1954 et est financé à 70 % par le gouvernement provincial[1]. Le 30 % restant est assumé par les municipalités.

Un bureau provincial, se trouvant à Fredericton, s’occupe de faire appliquer la Loi sur les bibliothèques publiques du Nouveau-Brunswick. Il s’occupe aussi de la gestion de budget et de la création des normes, politiques et directives de l’ensemble du réseau.

Des bureaux régionaux assurent une homogénéité des services offerts dans les bibliothèques de leur territoire[2].

Localisation des bureaux régionaux :

Services[modifier | modifier le code]

La carte de membre est gratuite pour tous les résidents de la province, et permet d'emprunter des documents dans toutes les bibliothèques. Elle peut être obtenue sur place ou en ligne. Les visiteurs peuvent obtenir une carte temporaire, moyennant des frais de 20$.

En novembre 2015, les frais de retards pour les jeunes de moins de 12 ans ont été abolis dans toutes les bibliothèques du réseau[3]. En date du mois d’, l’abolition des frais de retards pour tous les usagers est à l’étude[4].

Services numériques[modifier | modifier le code]

Le catalogue permet de chercher en ligne toute la collection des bibliothèques.

Partenariat avec la Bibliothèque et Archives nationales du Québec[modifier | modifier le code]

Depuis 2008, les Néo-Brunswickois peuvent se prévaloir de certains services de Bibliothèque et Archives nationales du Québec grâce à un partenariat avec celle-ci[5]. Ce partenariat inclut un service de prêt de livres adaptés en langue française dont le projet pilote a été lancé le [6].

Livres numériques[modifier | modifier le code]

En 2010, le service des bibliothèques publiques s’abonne à la plateforme Overdrive pour offrir à ses usagers, le service de prêt de livres numérique. Ce dernier se veut bilingue, mais est majoritairement anglais jusqu’en 2014 où un abonnement à la plateforme pretnumerique.ca est ajouté pour bonifier leur offre de 4 000 livres francophones. C’est la deuxième province canadienne à s’abonner à cette plateforme[7].

Portail des auteurs du Nouveau-Brunswick[modifier | modifier le code]

En 2013, le service crée le portail des auteurs du Nouveau-Brunswick. Ce portail recense des informations sur des auteurs, morts ou vivants, habitant ou ayant habité au Nouveau-Brunswick qui ont publié au moins un livre[8].

Bibliobus[modifier | modifier le code]

Le , un service de bibliobus est offert dans les régions rurales. Celui-ci passe toutes les trois semaines dans les villages ne possédant pas de bibliothèque, dans les régions Albert-Westmorland-Kent, Chaleur, Haut-Saint-Jean et York et de Fundy[9].

Trois autobus permettaient au Néo-Brunswickois de 123 collectivités ne possédant pas une bibliothèque publique dans leur secteur de recevoir les services de prêt et consultation de livres[10].

En raison de retard de service et de coûts élevés d’entretien des autobus, le service Bibliobus est remplacé par le service de prêt de livre par la poste en 2015[10].

Partenariat avec le réseau santé Horizon[modifier | modifier le code]

En 2018, un partenariat avec le réseau de la santé Horizon permet au réseau d’acquérir 1 300 documents sur la santé mentale. Cette collection est disponible à la succursale des services de bibliothèque par la poste[11].

Autochtonisation[modifier | modifier le code]

Le service s’est engagé à donner plus de place aux autochtones dans les bibliothèques. Des collections d’œuvres écrites par des auteurs et créateurs autochtones sont disponibles dans chaque bibliothèque du réseau. Plusieurs de ces œuvres, ainsi qu’une partie de la signalisation, sont écrites en langues mi’kmaq et peskotomuhkati-wolastoqey[12].

Fondation[modifier | modifier le code]

Fondée en 1997 par le gouvernement de la province[13], la fondation des bibliothèques publiques du Nouveau-Brunswick est un organisme à but non lucratif récoltant des fonds pour l'achat de nouvelles collections et l’optimisation des services des bibliothèques. La fondation est dirigée par un comité composé de 10 membres et est soutenue par la Commission des bibliothèques publiques du Nouveau-Brunswick[14].

Prix[modifier | modifier le code]

Le prix littéraire Hackmatack est remis chaque année aux meilleurs romans jeunesse, votés par les enfants de la 4e à la 6e année du Canada atlantique.

Régions et bibliothèques[modifier | modifier le code]

La province compte 64 bibliothèques.

Albert-Westmorland-Kent[modifier | modifier le code]

Chaleur[modifier | modifier le code]

Fundy[modifier | modifier le code]

Haut-Saint-Jean[modifier | modifier le code]

York[modifier | modifier le code]

  • Chipman (Bibliothèque publique de Chipman)
  • Doaktown (Bibliothèque communautaire-scolaire de Doaktown)
  • Fredericton (Bibliothèque des métiers d’art et de design du Nouveau-Brunswick; Bibliothèque Dre-Marguerite-Michaud; Bibliothèque publique de Fredericton (en); Bibliothèque publique de Fredericton – Nashwaaksis)
  • Harvey (Bibliothèque communautaire de Harvey)
  • McAdam (Bibliothèque publique de McAdam)
  • Minto (Bibliothèque publique de Minto)
  • Miramichi (Bibliothèque publique Père-Louis-Lamontagne; Bibliothèque publique de Chatham; Bibliothèque publique de Newcastle)
  • New Bandon (Bibliothèque communautaire d'Upper Miramichi)
  • Oromocto (Bibliothèque publique Fay-Tidd)
  • Stanley (Bibliothèque communautaire de Stanley)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Cauchy, Clairandrée, « Des citoyens inégaux devant les bibliothèques », Le Devoir,‎ , A1 (ISSN 0319-0722, lire en ligne)
  2. Service des bibliothèques publiques du Nouveau-Brunswick, Rapport annuel 2016-2017, 53 p., p. 8
  3. V. P., « Les enfants ne paient plus d'amendes dans les bibliothèques du N.-B. », Acadie-Nouvelle,‎ , p. 8 (ISSN 0829-1667)
  4. (en) CBC News, « Library late fines may be eliminated, say province's acting executive director », sur CBC.ca, (consulté le ).
  5. Québec (Province). Conseil exécutif., Rapport annuel de gestion 2008-2009, Québec, Ministère du Conseil exécutif, , 119 p. (ISBN 978-2-550-57123-0, 2-550-57123-1 et 978-2-550-57124-7, OCLC 696617936, lire en ligne), p. 57
  6. Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Rapport annuel 2010-2011, Québec, [Montréal :la Bibliothèque], 118 p. (ISSN 1923-7510, lire en ligne), p. 30
  7. A. N., « 4000 livres numériques en français maintenant disponibles », Acadie Nouvelle,‎ , p. 11 (ISSN 0829-1667)
  8. A. N., « Un nouveau portail des auteurs du N.-B. », Acadie-Nouvelle,‎ , p. 25 (ISSN 0829-1667)
  9. J. M. P., « Services accrus pour les bibliobus », L'acadie Nouvelle,‎ , p. 6 (ISSN 0829-1667)
  10. a et b « L'époque des bibliobus au Nouveau-Brunswick est terminée », sur ici.radio-canada.ca, Moncton, Nouveau-Brunswick, Canada, (consulté le ).
  11. Simon Delattre, « Santé mentale: lire pour guérir », Acadie-Nouvelle,‎ , p. 8 (ISSN 0829-1667)
  12. Service des bibliothèques publiques du Nouveau-Brunswick, Plan stratégique relatif aux Services de bibliothèque aux Autochtones 2019-2022, 8 p.
  13. Fondation des bibliothèques publiques du Nouveau-Brunswick, « L'emploi que vous recherchez! Directeur ou directrice général(e) », Le soleil,‎ , p. 17 (ISSN 0319-0730, lire en ligne)
  14. Service des bibliothèques publiques du Nouveau-Brunswick, Rapport annuel des statistiques 2016-2017, 53 p. (lire en ligne), p. 9

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]