Bernard Hubert

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Bernard Hubert
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Fonctions
Évêque de Saint-Jean-Longueuil
Diocèse de Saint-Jean–Longueuil
-
Évêque de Saint-Jérôme
Diocèse de Saint-Jérôme-Mont-Laurier
-
Biographie
Naissance
Décès
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Nationalité
Activités
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Consécrateurs
Distinction

Bernard Hubert est un homme de clergé catholique, qui fut l'évêque des diocèses de Saint-Jérôme et de Saint-Jean-Longueuil, dans la province de Québec, au Canada.

Biographie[modifier | modifier le code]

à Beloeil[1], dans le diocèse de Saint-Hyacinthe, il étudie au séminaire de Valleyfield. Ordonné prêtre le , il décide de demeurer dans le diocèse de Valleyfield, où il enseigne la chimie pendant les années 1950 et devient directeur des élèves[2]. Guy Bélanger l'adjoignit en vicaire épiscopal.

À la fin des années 1960, il dirige les services aux étudiants de toute la province au centre d'animation, de développement et de recherche (C.A.D.R.E.)[2].

En 1971, il est nommé évêque de Saint-Jérôme par le pape Paul VI. À son arrivée, il succède à Émilien Frenette[2]. Il s'est beaucoup intéressé aux problèmes éducatifs et ouvriers, notamment à la question des expropriations de Mirabel, à celle de Tricofil et à la grève de United Aircraft en 1974-1975[3]. Appelé à servir dans la Montérégie, son successeur est Charles Valois.

Il devient l'évêque coadjuteur du diocèse de Saint-Jean-de-Québec en 1977, ayant été nommé par Jean-Paul II pour poursuivre la tâche de son prédécesseur, Gérard-Marie Coderre, auquel il succède en 1978[1]. Sous son épiscopat, le diocèse change de nom, devenant le diocèse Saint-Jean-Longueuil, et l'église Saint-Antoine-de-Padoue devient la cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue.

Il est le président de la conférence des évêques catholiques du Canada de 1985 à 1987[1], puis président de l'Assemblée des évêques du Québec de 1991 à 1993[1]. S'intéressant aux arts et à la culture, il a porté une critique du téléroman Au nom du père et du fils[4], sans toutefois croire à la censure. Son successeur dans ce diocèse est Jacques Berthelet.

Ayant été reçu Officier de l'Ordre national du Québec en 1994[2], il meurt deux ans plus tard, le d'une crise cardiaque[2].

Son testament, intitulé Il faut que l'Église parle !, paraît en 1997[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Bernard Hubert (1929 – 1996) », sur ordre-national.gouv.qc.ca, Ordre national du Québec (consulté le ).
  2. a b c d et e « Monseigneur Bernard Hubert. Deuxième évêque de Saint-Jérôme 1971-1977 », sur diocesestj.ca (consulté le ).
  3. Frédéric Barriault « La justice sociale en héritage ». En ligne. Consulté le 2022--01-11
  4. Longpré, Paul. Malgré tout, l'espoir : Rencontre avec Bernard Hubert, évêque. Montréal: Fides, 1994, p. 171.
  5. Mgr Bernard Hubert 25e anniversaire de son décès. En ligne. Consulté le 2022-01-11

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]