1120 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1117 1118 1119 1120 1121 1122 1123 Décennies : 1090 1100 1110 1120 1130 1140 1150 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1117 - 1118 - 1119 - 1120 - 1121 - 1122 - 1123 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1090 - 1100 - 1110 - 1120 - 1130 - 1140 - 1150 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1120 en santé et médecine.
Fondations
[modifier | modifier le code]- Vers 1120 :
- Fondation à Aubrac, sur le plateau du même nom, dans le Massif central, d'un hôpital pour les pèlerins et les voyageurs[2].
- Fondation abbatiale de deux léproseries, l'une à Péronne en Santerre, l'autre à Saint-Quentin en Vermandois[3].
- Fondation de la léproserie d'Entresaix, à Yenne, en Savoie, par Guigues Ier, prieur de la Grande Chartreuse[4].
- À l'emplacement de l'actuel village de L'Hôpital-Saint-Blaise, sur le chemin de Saint-Jacques, fondation de l'hôpital de la Miséricorde[5].
Divers
[modifier | modifier le code]- Humbaud, archevêque de Lyon, excommunie tous les insectes de son diocèse, leur pullulement étant tenu, comme celui des rats, pour un présage de peste[6].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Fl. Guillaume, médecin laïque, qui assiste au testament de Pierre, seigneur de Chemillé, en Anjou[7].
- Vers 1120 : fl. Robert, médecin, cité dans une charte de Frédéric de Châtillon en faveur du prieuré de Longpont, en Île-de-France[8].
Naissances
[modifier | modifier le code]- Liu Wansu (mort en 1200), médecin chinois, fondateur de l'« école du froid et du frais[9] ».
- 1120, ou : Mkhitar de Her (mort en ), médecin, physiologiste et astronome, généralement considéré comme « le père de la médecine classique en Arménie[10],[11] ».
- Vers 1120 : Matthaeus Platearius (mort en ), médecin de Salerne, auteur d'un De medicinis simplicibus (« Livre des simples médecines ») où il « décrit 273 remèdes, essentiellement issus du monde végétal », et qui est « une date dans l'histoire de la botanique (et de la pharmacie[12]) ».
- Entre 1120 et 1125 : Jayavarman VII (mort en 1218), roi bouddhiste de l'Empire khmer, au cours du règne duquel « de nombreuses stèles de fondation d'hôpital attestent du développement de la médecine ayurveda[13] ».
Références
[modifier | modifier le code]- Portrait de l'auteur montrant une plante devant son livre ouvert : « En ce présent ouvrage, notre propos et intention est de traiter des simples médecines. »
- Denise Péricard-Méa, « Le Fantôme des pèlerins morts sur l'Aubrac », Saint-Jacques info, Fondation David Parou Saint-Jacques, [lire en ligne (page consultée le 24 mars 2020)].
- Françoise Bériac, Histoire des lépreux au Moyen Âge : Une société d'exclus, Paris, Éditions Imago, , 288 p. (ISBN 978-2-902702-41-1, lire en ligne).
- Adolphe Gros (préf. Joseph Désormaux), Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », , 516 p. (ISBN 2-84206-268-X, lire en ligne), p. 174, col. 1.
- Jean-Paul Dugène, « Hôpital-Saint-Blaise (Ospitále Pía) », Patrimoine, [lire en ligne (page consultée le 24 mars 2020)].
- Jean Contant, « Clio en Épidaure [compte rendu, référence : George Barraud (préf. Maxime Laignel-Lavastine), Clio en Épidaure : La Médecine et l'Humanisme chez les anciens, Paris, édit. Sipuco, , 280 p., 24 pl.] », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 42, no 142, , p. 336 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Guillaume », p. 120.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Robert », p. 705.
- Philippe Sionneau, « Histoire succincte de la médecine chinoise : Dynasties Jin (Nord) (1115-1234) et Yuan (1271-1368) », sur le site de l'auteur, 2011, consulté le 20 mai 2016 (lire en ligne).
- (en) Agop Jack Hacikyan (dir.) et al., The Heritage of Armenian Literature, vol. 2 : From the Sixth to the Eighteenth Century, Détroit, Wayne State University Press, , 1108 p. (ISBN 0-8143-3023-1, lire en ligne), p. 427 et suiv..
- Paul Bellier, « Médecine et médecins arméniens entre le XIIe et le XVe siècle », dans L'Arménie et Byzance : Histoire et culture, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Byzantina Sorbonensia » (no 12), , XIV-242-[25] (ISBN 978-2-85944-300-9, lire en ligne), p. 31-36 [§ 4 en ligne].
- Jean C. Baudet, Histoire de la biologie et de la médecine, Louvain, De Boeck Supérieur S. A., , 368 p. (ISBN 978-2-8073-1513-6, lire en ligne), p. 74.
- (en) Guy Mazars (trad. T. K. Gopalan), A Concise Introduction to Indian Medicine [« La Médecine indienne »], New Delhi, Motilal Banarsidhass Publishers, , 120 p. (ISBN 978-81-208-3058-5, lire en ligne), p. 17.