1602 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1599 1600 1601 1602 1603 1604 1605 Décennies : 1570 1580 1590 1600 1610 1620 1630 Siècles : XVe XVIe XVIIe XVIIIe XIXe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Architecture, Arts plastiques (Dessin, Gravure, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature (), Musique (Classique) et Théâtre |
Années de la santé et de la médecine : 1599 - 1600 - 1601 - 1602 - 1603 - 1604 - 1605 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1570 - 1580 - 1590 - 1600 - 1610 - 1620 - 1630 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1602 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- : fondation, à Liège, de la maison de la Miséricorde chrétienne, bientôt connue comme hôpital de Bavière, du nom de son fondateur, le prince-évêque Ernest de Bavière[1],[2].
- En installant à Paris, rue des Petits-Augustins, des frères de l'ordre de Saint-Jean-de-Dieu qui doivent, « suivant leurs réglements, être chirurgiens et pharmaciens et soigner eux-mêmes les malades », Marie de Médicis fonde l'établissement qui est à l'origine de l'hôpital de la Charité[3].
- Théophraste Renaudot (1586-1653) « « monte » à Paris pour y suivre des cours de chirurgie [et] il contracte des écrouelles qui lui laisseront des cicatrices à vie sur le visage[4] ».
- William Harvey (1578-1657) « est reçu docteur en médecine à la célèbre université de Padoue[5] ».
Publications
[modifier | modifier le code]- 1602 : première édition du Theatrum chemicum, recueil d'écrits alchimiques européens[6].
- 1602- : Félix Platter (-) publie les trois volumes de sa Praxis medica où, pour la première fois, les maladies sont classées en fonction de leurs symptômes[7].
Décès
[modifier | modifier le code]- 28 juillet[8] : Peder Sørensen (en latin Petrus Severinus, né vers 1540), médecin et alchimiste danois, disciple de Paracelse (1493-1541), auteur de Idea medicinæ philosophicæ (1571) sur la présence d’agents invisibles, cause des maladies.
- 25 septembre : Caspar Peucer (né en 1525), médecin, mathématicien et philosophe allemand.
- Václav Lavín (né vers ), alchimiste silésien, « paracelsien résolu », auquel Claude Aubery dédie son traité De concordia medicorum[6].
Références
[modifier | modifier le code]- « Hôpital de Bavière ou Maison de la Miséricorde (Liège) », dans Belgique. Archives de l'État de Liège, portail européen des archives (lire en ligne).
- Geneviève Xhayet, « L'Hôpital de Bavière sous l'Ancien Régime », Culture, université de Liège, (lire en ligne).
- Jacques Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale de Paris, depuis les premiers temps historiques, vol. 9, Paris, Guillaume, (lire en ligne), p. 16.
- « Théophraste Renaudot reçoit le bonnet rouge de médecin », Le Généraliste, (lire en ligne).
- Guy Durand, Andrée Duplantie, Yvon Laroche et Danielle Laudy, « Chapitre 4 : Le Début des temps modernes (XVIIe et XVIIIe siècles) », dans Histoire de l'éthique médicale et infirmière : Contexte socioculturel et scientifique, Presses de l'Université de Montréal, (ISBN 979-10-365-1363-3, lire en ligne), p. 137-179.
- Didier Kahn (de), Alchimie et paracelsisme en France à la fin de la Renaissance (1567-1625), librairie Droz, coll. « Cahiers d'humanisme et Renaissance », , 806 p. (ISBN 978-2-600-00688-0, lire en ligne), « La Publication du Theatrum chemicum (1602-1622) », p. 115 et suiv.
- Félix Platter et Édouard Fick (trad. et préf.), Mémoires de Félix Platter, Genève, impr. de Jules-Guillaume Fick, , XV-148 p. (lire en ligne), p. VIII et X.
- Niels Matthias Petersen, Bidrag til den danske literaturs historie : Det lærde tidsrum 1560-1710, vol. 3, Brødrene Berling, (présentation en ligne).