1356 en santé et médecine

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Années de la santé et de la médecine :
1353 - 1354 - 1355 - 1356 - 1357 - 1358 - 1359
Décennies de la santé et de la médecine :
1320 - 1330 - 1340 - 1350 - 1360 - 1370 - 1380

Cet article présente les faits marquants de l'année 1356 en santé et médecine.

Événements[modifier | modifier le code]

  • 25 février : les chirurgiens jurés du roi, au Châtelet, s'accordent avec le prévôt des chirurgiens de Paris pour que l'exercice de leur métier soit dorénavant soumis à examen[1].
  • 27 août : fondation de l'hôpital Saint-Julien, à Bruxelles dans le Brabant[2].
  • Fondation par Jean Rose à Meaux, en Brie, de l'hôpital de la Passion, « établissement permettant l’accueil de vingt-cinq aveugles et de douze pauvres[3] ».
  • Première mention de l'hôpital Saint-Georges de Gand en Flandre, fondé par la guilde des arbalétriers pour donner asile aux pauvres et aux vieillards, non pas seulement de leur propre confrérie, mais de tous les habitants de la ville[4].
  • Avant 1356 : fondation de l'hospice Sainte-Trinité à Bruxelles dans le Brabant[2].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Décès[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. René de Lespinasse, Les Métiers et Corporations de la ville de Paris, vol. 3 : XIVe – XVIIIe siècles : Tissus, étoffes, vêtement, cuirs et peaux, métiers divers, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 629.
  2. a et b Thibault Jacobs, « Des hôpitaux de métiers à Bruxelles ? : Nouvelles perspectives sur la charité et la bienfaisance en milieu urbain à la fin du Moyen Âge », Revue belge de philosophie et d'histoire, vol. 91, no 2 « Histoire médiévale, moderne et contemporaine »,‎ , p. 215-216 (lire en ligne).
  3. Mickaël Wilmart, « Les Fondations pieuses et la Construction de la mémoire : Le Cas de Jean Rose, bourgeois de Meaux du XIVe siècle », Questes : Revue pluridisciplinaire d'études médiévales, no 2 « Paysages de la mémoire »,‎ , § 4 (lire en ligne).
  4. (en) Laura Crombie, Archery and Crossbow Guilds in Medieval Flanders : 1300-1500, Woodbridge, The Boydell Press, , 259 p. (ISBN 978-1-78327-104-7, lire en ligne), p. 120-121.
  5. a b c d e f et g Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Gratien », p. 211, « Dominique de Martiniaco de Clavaxio », p. 121, « Étienne Degat », p. 138, « Gilles de Senneville », p. 200, « Bérenger de Rocilione », p. 69, « Gilles d'Éméville », p. 198, « Gilles Petit », p. 199.
  6. Danielle Jacquart, La Médecine médiévale dans le cadre parisien, Paris, librairie Arthème Fayard, coll. « Penser la médecine », , 592 p. (ISBN 978-2-213-66030-1, lire en ligne).
  7. Auguste Pelzer, « Barthélemy de Bruges : Philosophe et médecin du XIVe siècle († 1356) », Revue néo-scolastique de philosophie, vol. 36, no 41,‎ , p. 459-474 (lire en ligne).