1104 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1101 1102 1103 1104 1105 1106 1107 Décennies : 1070 1080 1090 1100 1110 1120 1130 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1101 - 1102 - 1103 - 1104 - 1105 - 1106 - 1107 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1070 - 1080 - 1090 - 1100 - 1110 - 1120 - 1130 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1104 en santé et médecine.
Fondations
[modifier | modifier le code]- Bernard III, comte d'Armagnac, « fonde un hôpital ou ladrerie à Nogaro », en Gascogne[1].
- Gaston IV et Talèse d'Aragon, vicomte et vicomtesse de Béarn, refondent par une importante donation l'hôpital Sainte-Christine, au col du Somport, dans l'intention d'en faire la maison-mère d'un réseau d'établissements placés sur la via Tolosana du pèlerinage de Compostelle[2],[3].
- Sous Baudouin Ier, roi de Jérusalem, les frères de l'hôpital Saint-Jean-Baptiste, futurs hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean, reçoivent du pape Pascal II la charge de faire assurer par les armes la sécurité des pèlerins[4].
- Par un acte qui peut être tenu pour fondateur de la congrégation des dames hospitalières de Saint-Jean de Jérusalem, Agnès, abbesse de l'hôpital Sainte-Marie-Madeleine de Jérusalem, adopte avec ses sœurs la règle suivie par le frère Gérard[5],[6].
- En Chine, au Hebei, sous les Song, l'empereur Huizong crée l'ensemble de cimetières pour les pauvres qui, avec le réseau des hospices et des hôpitaux, doit former « un service de santé publique financé et géré par le gouvernement[7] ».
Divers
[modifier | modifier le code]- Avant juillet : Géraud de Villaceses, abbé de Saint-Augustin de Limoges, meurt « frappé de la lèpre à la fin de ses jours[8] ».
- « Les plus anciens règlements sanitaires, qui contrôlent la propreté des rues, la vente de diverses denrées alimentaires et la construction de bâtiments résidentiels, sont introduits à Augsbourg[9] », en Allemagne.
- 1104-1105 : une épidémie de variole « ravag[e] l'ensemble du Proche-Orient[10] ».
Références
[modifier | modifier le code]- Jean-Justin Monlezun, Histoire de la Gascogne depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, t. 2, Auch, J. A. Portes, , 500 p. (lire en ligne), p. 104.
- Denise Péricard-Méa, « L'Hôpital d'Ordios », Le Bourdon, no 6, nouvelle série, , p. 22 (lire en ligne).
- Pierre Tucoo-Chala et Christian Desplat, Principatus Benearnia. La Principauté de Béarn, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales et de diffusion, (lire en ligne), p. 57.
- Nicolas-Sylvestre Bergier, Dictionnaire de théologie, t. 6, Besançon, Outhenin Chalandre et Charles Deis, , 2e éd., 472-XXIV p. (lire en ligne), « Ordre militaire », p. 115.
- Jacques Juillet, Templiers et hospitaliers en Quercy : Commanderies et prieurés sur le chemin de Notre-Dame de Rocamadour, Grenoble, Le Mercure dauphinois, , 3e éd. (1re éd. 1975), 332 p. (ISBN 978-2-35662-023-1, lire en ligne), « Les Dames de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ».
- Bernardo Giustiniani, Filippo Buonanni et al., Histoire des ordres militaires ou des chevaliers, des milices séculières et régulières de l'un et de l'autre sexe [etc.], t. 2, Amsterdam, Pierre Brunel, , 442 p. (lire en ligne), chap. 24 : « Les Dames chevalières de Saint-Jean de Jérusalem et de Malte : An de J.-C. 1104 », p. 250 et suiv.
- (en) Asaf Goldschmidt, The Evolution of Chinese Medicine : Song Dynasty, 960-1200, Oxon et New York, Routledge, coll. « Needham Reserach Institute Series », , 272 p. (ISBN 978-0-415-42655-8, lire en ligne), « The Hospital in Time and Space », p. 34.
- Congrégation de Saint-Maur, Histoire littéraire de la France, t. 9 : Qui comprend le commencement du XIIe siècle de l'Église, Paris, Huart et Morteau, , 628 p. (lire en ligne), p. 280.
- « The oldest sanitary regulations, which controlled street cleanliness, the sale of various foodstuffs, and the construction of residential buildings, were introduced in Augsburg in 1104. » (en) Tamara Alebic et Helena Markovic, « Development of Health Care in Dubrovnik from 14th to 16th Century : Specific Features of Ragusan Medicine », Collegium Antropologicum Journal, vol. 41, no 4, , « Sanitary Conditions in Medieval Dubrovnik », p. 392 (lire en ligne).
- Abbès Zouache, « La Mort qui rôde : Épidémie, sociétés et guerre au Proche-Orient (VIe/XIIe siècle) », dans François Clément (dir.), Épidémies, épizooties : Des représentations anciennes aux approches actuelles, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-75358506-5, lire en ligne), p. 93-120 (§ 20 en ligne).