Aller au contenu

« Culture de Saqqaq » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Ruyblas13 (discuter | contributions)
Ruyblas13 (discuter | contributions)
Origine : complément, ref reformul
Ligne 60 : Ligne 60 :


== Origine ==
== Origine ==
On a d'abord pensé que la culture ''paléo-eskimaude'' de [[Saqqaq]] avait été fondée dans l'ouest du Groenland par des populations [[Amérindiens|amérindiennes]] venues du [[Canada]] aux alentours du {{XXVIe siècle av. J.-C.}}.
Depuis la découverte du Saqqaquien dans les années 1950, les chercheurs ont pendant longtemps estimé que cette culture ''paléo-eskimaude'' avait été développée dans l'ouest du Groenland par des populations [[Amérindiens|amérindiennes]] venues du [[Canada]] aux alentours du {{XXVIe siècle av. J.-C.}}<ref name="Rasmussen-Li-Willerslev"/>.


Des travaux plus récents conduits par des danois et d'autres équipes européennes<ref name="Gilbert">{{article | langue = en | auteur1 = Gilbert MT | auteur2 = Kivisild T | auteur3 = Grønnow B | et al. = oui | titre = Paleo-Eskimo mtDNA genome reveals matrilineal discontinuity in Greenland | périodique = [[Science (revue)|Science]] | date = 27 juin 2008 | volume = 320 | numéro = 5884 | pages = 1787-9 | format = pdf | doi = 10.1126/science.1159750 | consulté le = 16 avril 2018 | lire en ligne = https://www.researchgate.net/profile/Paula_Campos/publication/5338624_Paleo-Eskimo_mtDNA_Genome_Reveals_Matrilineal_Discontinuity_in_Greenland/links/09e415115375fda951000000/Paleo-Eskimo-mtDNA-Genome-Reveals-Matrilineal-Discontinuity-in-Greenland.pdf?origin=publication_detail}}.</ref>, grâce à une boule de cheveux contenant un ADN bien conservé, ont montré que les Saqqaq ont un patrimoine génétique différent de celui des Inuits et qu'ils n'avaient pas des Amérindiens comme ancêtres, mais des [[Tchouktches]] (peuple paléosibérien venant de la péninsule située à l'extrême Est de la [[Russie]]).
Des travaux plus récents, conduits en 2008 par des danois et d'autres équipes européennes<ref name="Gilbert">{{article | langue = en | auteur1 = Gilbert MT | auteur2 = Kivisild T | auteur3 = Grønnow B | et al. = oui | titre = Paleo-Eskimo mtDNA genome reveals matrilineal discontinuity in Greenland | périodique = [[Science (revue)|Science]] | date = 27 juin 2008 | volume = 320 | numéro = 5884 | pages = 1787-9 | format = pdf | doi = 10.1126/science.1159750 | consulté le = 16 avril 2018 | lire en ligne = https://www.researchgate.net/profile/Paula_Campos/publication/5338624_Paleo-Eskimo_mtDNA_Genome_Reveals_Matrilineal_Discontinuity_in_Greenland/links/09e415115375fda951000000/Paleo-Eskimo-mtDNA-Genome-Reveals-Matrilineal-Discontinuity-in-Greenland.pdf?origin=publication_detail}}.</ref>, grâce à une boule de cheveux datée d'environ {{unité|4000|ans}} [[avant le présent|AP]] et contenant une [[Séquence (acide nucléique)|séquence]] d'[[Acide désoxyribonucléique|ADN]] bien conservé, ont montré que le peuple de Saqqaq possédait un [[patrimoine génétique]] très proche des populations les [[Koriaks]] [[Nganassanes]], les [[Tchouktches]] (peuple paléosibérien venant de la péninsule située à l'extrême Est de la [[Russie]]). De facto, les [[Analyse génétique|analyses]] de ces restes pilleux [[fossile|fossilisés]], mis en évidence sur le site archéologique de Qeqertasussuk, au sein d'une couche sédimentaire gelée par le [[Pergélisol|permafrost]], ont permis d'établir que le peuple de Saqqaq avait un patrimoine génétique différent de celui des Inuits et qu'ils n'avaient probablement pas pour ancêtres des peuples d'origine amérindienne, mais des populations issues du centre et de l'est sibérien et ayant traverser le détroit de Béring il y a environ {{unité|5500|ans}} AP<ref name="Rasmussen-Li-Willerslev">{{article | langue = en | auteur1 = Morten Rasmussen | auteur2 = Yingrui Li | auteur3 = Eske Willerslev | et al. = oui | titre = Ancient human genome sequence of an extinct Palaeo-Eskimo | périodique = [[Nature (revue)|Nature]] | volume = 463 | pages = 757–762 | date = 11 février 2010 | doi = 10.1038/nature08835 | format électronique = pdf | consulté le = 15 avril 2018 | lire en ligne = https://www.nature.com/articles/nature08835.pdf}}.</ref>.


== Époques ==
== Époques ==

Version du 17 avril 2018 à 13:22

Culture de Saqqaq
Description de cette image, également commentée ci-après
Site archéologique saqqaquien de Semermiut dans la baie de Disko.
Définition
Autres noms Saqqaquien
Lieu éponyme Saqqaq
Auteur Jørgen Meldgaard[1],[2]
Caractéristiques
Répartition géographique Groenland (côtes ouest, sud-ouest, sud, sud-est et est jusqu'au fjord de Scoresby Sund)[3],[4],[5],[1]
Péninsule de Bache (île d'Ellesmere)[6],[7],[8]
Période Préhistoire du Groenland
Chronologie De 2 500 à 800 av. J.-C.[9],[1],[10],[2]
Type humain associé Paléoesquimaux[11]
Tendance climatique Polaire

Subdivisions

Saqqaq ancien ; Saqqaq tardif

Objets typiques

Bifaces ; tête de harpon triangulaire ; industrie microlithique ; burins ; pointes en silex ; artefacts confectionnés en killiaq ; couteau à fente transversale ; lampe à huile fabriquée en stéatite[12],[13],[14],[15],[16]

La culture de Saqqaq, ou Saqqaquien[17],[18],[19], est une culture préhistorique du Groenland. Elle s'est développée sur période comprise entre 2 500 et 800 ans av. J.-C. Avec celle de l'Indépendance I (2 400 - 1 300 ans av. J.-C.[20]), le Saqqaquien est l'une des deux plus anciennes cultures archéologiques connues au Groenland[2].

Elle doit son nom à l'établissement de Saqqaq — situé au nord la ville d'Ilulissat, sur la rive est du détroit de Sulorssuaq, dans la partie nord de la baie de Disko[Note 1],[21] —, lieu de nombreuses découvertes et fouilles archéologiques.

La culture de Saqqaq a été définie dans les années 1950 par l'archéologue Jørgen Meldgaard.

Historique

Premières fouilles et découvertes au XIXe siècle

Les premières investigations archéologiques au sein la baie de Disko — en danois, Disko Bugt et en groenlandais, Qeqertarsuup Tunua[22],[21] — sont entreprises au cours du XIXe siècle. Cette zone géographique se révèle être « l'espace-clé » de l'histoire des recherches archéologiques concernant la préhistoire du Groenland[23]. Les fouilles réalisées dans la baie de Disko débutent au début du XIXe siècle, avec celles de la Société royale des antiquaires du Nord (en), dont les membres mettent en évidence des pièces lithiques[23]. Les recherches reprennent au cours du deuxième quart du XIXe siècle avec les excavations réalisées par un médecin danois (le Dr Pfaff) résident à Ilulissat. Le médecin met au jour plusieurs artefacts à Sermermiut et Qeqertaq[23]. Les pièces recueillies par Pfaff sont ensuite confiées au museum d'ethnographie (en) de Stockholm et sont ultérieurement identifiées, en 1907, comme étant de possibles objets préhistoriques groenlandais[23]. En 1870, lors d'une expédition conduite par l'explorateur norvégien Nils A. E. Nordenskiöld , Carl Fleischer, également établi dans le district d'Ilulissat, organise des investigations sur le site de Qajaa[23]. Les fouilles sont alors menées par le botaniste Berggren et le zoologiste Øberg[23].

Fouilles et découvertes au début du XXe siècle

En 1909, l'archéologue et conservateur du musée national du Danemark Thomas Thomsen[24],[25], pratique des sondages sur le site de Sermermiut[23]. Ces excavations sont suivies par des fouilles réalisées sur ce même site entre 1912 et 1918 par Morten Porsild et Hother Ostermann[26] qui creusent une tranchée mesurant une longueur de plus de 50 m et disposée en bordure d'un escarpement rocheux[23]. Néanmoins, les couches stratigraphiques du site ayant été perturbées, les fouilleurs ne parviennent pas à distinguer les gisements de période paléo-esquimaude des dépôts et éléments matériels d'époque plus récente. Les investigations de Porsild et d'Ostermann ne permettent dès lors pas de définir et d'établir avec certitude un horizon culturel spécifique à l'« âge de pierre » groenlandais[23],[27]. Au début des années 1930, dans la région de Disko, l'archéologue et anthropologiste Therkel Mathiassen met au jour des gisements préhistoriques non-perturbés et des structures d'habitats construites avec de la tourbe, notamment à Qeqertap Qarsorsaa, un site localisé dans la partie sud-ouest de l'île de Qeqertaq[23].

Découverte du site de Saqqaq Niaqornaarsuk

Le site archéologique de Saqqaq Niaqornaarsuk est découvert en 1948 par Hans Mosegaard, un archéologue amateur. Sur le site, qui recouvre une surface de 12 m2 et un gisement stratigraphique d'une épaisseur de 30 cm, Mosegaard met en évidence un mobilier composé d'un total 182 outils lithiques associés à 304 éclats. Les analyses effectuées ultérieurement par l'archéologue danois Jørgen Meldgaard, montrent que parmi les pièces de débitage recueillies (les éclats), 164 sont faites de killiaq — l'équivalent, en langue groenlandaise, de la cornéenne[28] —, 64 constituées de calcédoine, et 67 composées de quartz[16],[29],[30],[31].

Découverte et définition de la culture de Saqqaq

En 1953, Meldgaard entreprend des fouilles sur le site de Saqqaq. Ces prospections révèlent alors que la stratigraphie archéologique du site a été fortement perturbée, essentiellement en raison de l'exploitation de la tourbe. Les opérations d'excavation permettent d'exhumer 228 pièces d'outillage et 252 éclats — dont 234 faits de killiaq et 14 composés de quartz ou de chalcédoine —. Pour Tinna Møbjerg, compte tenu de l'importance du mobilier qui y a été collecté, le site de Saqqaq Niaqornaarsuk était, lors de son occupation, un très probable camp de base. C'est après les investigations conduites la même année par Meldgaard et Helge Larsen sur le site de Sermermiut, localisé dans la baie de Disko, qu'une « phase de Saqqaq » est définie[16],[29],[30],[31]. Cinq ans plus tard, en 1958, une culture de Saqqaq est établie par Larsen et Meldgaard[9],[32]. Sermermiut, localisé à l'extrémité du galcier de Jakobshavn Isbræ, est le premier site ayant permis d'établir l'« existence de cultures palaesquimaudes en contexte stratigraphique »[23].

Caractéristiques

Le faciès de la culture de Saqqaq est caractérisé par la présence de Bifaces ; de têtes de harpon en os affecté d'une forme triangulaire ; une industrie microlithique ; des burins ; des pointes en silex de forme longue et effilée ; des artefacts confectionnés en killiaq ; des couteaux à fente transversale ; ainsi que des lampes à huile fabriquée en stéatite[12],[13],[14],[15],[16],[3].

Les structures domestiques saqqaquiennes, construites au moyen de tourbe, présentent un plan au sol de forme ronde ou ovale et sont munies d'un accès régulièrement disposé au centre de la façade[3].

Pour Meldgaard, dans une publication parue dans les années 1970[31], les peuples de la culture de Saqqaq, contemporains de ceux de l'Indépendance I, ont très probablement des ancêtres communs avec d'anciennes tribus d'Alaska et du Canada et conçoivent les mêmes types d'armes et d'outils. Selon l'archéologue, les cultures préhistoriques mises en évidence sur la zone qui englobe les territoires allant du détroit de Béring jusqu'à la partie est du Groenland présentent une « continuité » et une « homogénéïté »[3]. Compte tenu du faciès et des chaînes opératoires de matériel paléoesquimau pré-thuléen lithique retrouvé à Saqqaq — en particulier la technologie des microlames (en) en obsidienne —, la culture de Saqqaq pourrait être très probablement mise en relation avec la culture de Denbigh Flint tardive mise en évidence par l'archéologue américain James Louis Giddings (en) dans le complexe de Denbigh Flint (en), à Iyatayet, localisé au sein du Cap Denbigh[33],[32],[30],[29],[34],[35], une culture archéologique datée d'environ 5 000 ans AP[36],[37].

Répartition géographique et principaux sites d'établissements

Littoral du Groenland

La culture de Saqqaq est répartie sur les zones côtières ouest, sud-ouest, sud, sud-est et du Groenland[3],[4],[5],[1]. Pour Tinna Møbjerg, la distribution géographique du Saqqaquien est « complémentaire à celle de l'Indépendance I ». Sur le littoral ouest du Groenland, des traces de la culture de Saqqaq ont été identifiées d'Upernavik au nord, jusqu'à Qaqortoq, au sud[38],[3]. À l'est, le saqqaqquien est essentiellement représenté dans l'ancien district d'Ammassalik — dont sur l'île d'Ammassalik et au sein du fjord de Sermilik —, à Ikaasap Ittiva (ancien établissement localisé sur l'île de Kulusuk (en)) et à Uunarteq, dans le fjord du Scoresby Sund[39],[15].

Au Groenland, bien que l'aire de distribution de culture de Saqqaq recouvre un peu plus de la moitié sud du littoral, les établissements qui présentent ce type de faciès archéologique ce concentrent principalement dans zone ouest, au sein de la baie de Disko et sur la côte située au sud. Dans cette zone, les sites identifiés comme ayant une phase saqqaquienne sont, du nord au sud : Qaarsuit ; Sermermuit (en) ; Qajaa ; Qeqertasussuk ; Nipisat ; Angujaartorfik ; et Itinnera (it)[39],[36],[38].

Île d'Ellesmere

Aux établissements saqqaquiens du Groenland, s'ajoutent également ceux identifiés sur la péninsule de Bache, dans la partie centro-orientale de l'île d'Ellesmere, dans le Nunavut, au Canada[6],[7],[8]. Les datations au 14C ont permis d'établir que ces quatre sites ont été utilisés sur une période allant d'environ 2 500 à 1 500-1 400 ans av. J.-C. Les fouilles opérées sur les 4 sites canadiens ont permis de révéler un mobilier composé d'artefacts lithiques et associé à un assemblage faunique[6],[8]. Le site d'Ellesmere répertorié « F1 » et « F2 » ont chacun délivré un os de bœuf musqué respectivement datés entre 2 180 à 1 880 années av. J.-C. et de 2 460 à 2 200 ans av. J.-C. Sur les sites inventoriés « Topo Site » et « Beacon Site », des ossements de Lagopède des saules ont été exhumés, les uns datés de 1 870- 1 630 ans av. J.-C. et les autres entre 1 495 et 1 400 ans av. J.-C.[6].

Sites présentant un faciès archéologique proche du saqqaquien

D'autres lieux, fouillés dans la seconde moitié du XXe siècle, présentent un faciès archéologique ayant d'importantes similitudes avec celui de la culture de Saqqaq. Le Icebreaker Beach Complex, situé sur l'île Devon ; le site archéologique d'Igloulik, dans l'île de Baffin ; et un ancien établissement localisé sur en bordure du littoral nord de Nunavik, ont révélé des mobiliers lithiques proches du saqqaquien ancien[40],[8]. Les établissements du Icebreaker Beach Complex, comme ceux de Port Refuge (localisé dans la partie sud-ouest de la péninsule de Grinnell[41],[42]), de Nitisat et de Qajaa (deux sites présentant des phases saqqaqiennes), a fourni des têtes harpons de type « Qr-B », un artefact de 47 × 9 mm et présentant des barbelures latérales. Ce type de pièce, dont la typologie a été établie sur le site saqqaquien de Qerqertasussuk, est datée de 2 200 ans av. J.-C.[43],[8]

Origine

Depuis la découverte du Saqqaquien dans les années 1950, les chercheurs ont pendant longtemps estimé que cette culture paléo-eskimaude avait été développée dans l'ouest du Groenland par des populations amérindiennes venues du Canada aux alentours du XXVIe siècle av. J.-C.[44].

Des travaux plus récents, conduits en 2008 par des danois et d'autres équipes européennes[45], grâce à une boule de cheveux datée d'environ 4 000 ans AP et contenant une séquence d'ADN bien conservé, ont montré que le peuple de Saqqaq possédait un patrimoine génétique très proche des populations les Koriaks Nganassanes, les Tchouktches (peuple paléosibérien venant de la péninsule située à l'extrême Est de la Russie). De facto, les analyses de ces restes pilleux fossilisés, mis en évidence sur le site archéologique de Qeqertasussuk, au sein d'une couche sédimentaire gelée par le permafrost, ont permis d'établir que le peuple de Saqqaq avait un patrimoine génétique différent de celui des Inuits et qu'ils n'avaient probablement pas pour ancêtres des peuples d'origine amérindienne, mais des populations issues du centre et de l'est sibérien et ayant traverser le détroit de Béring il y a environ 5 500 ans AP[44].

Époques

La culture Saqqaq est ensuite attestée dans l'ouest et le sud-est du Groenland et finit par disparaître vers le IXe siècle av. J.-C. dans des conditions encore mal élucidées (peut-être liées à un refroidissement du climat).

La culture de Saqqaq coexista avec la culture Indépendance I (qui se développa dans le nord du Groenland vers le XXVe siècle av. J.-C. et y subsista jusqu'à XIVe siècle av. J.-C.).

Après la disparition de la culture de Saqqaq, d'autres cultures se développèrent au Groenland à partir du IXe siècle av. J.-C., notamment la culture Indépendance II, au nord, et la culture de Dorset, à l'ouest.

Témoignages du passé

On peut visiter d'anciens sites de la culture de Saqqaq dans la région de Sisimiut.

Notes et références

Notes

  1. Les coordonnées géographiques de Saqqaq sont les suivantes : 70° 01′ N, 51° 57′ O[21].

Références

  1. a b c et d (en) « Independence I and Saqqaq : The first Greenlanders », dans T. Max Friesen et Owen K. Mason, The Oxford Handbook of the Prehistoric Arctic, Oxford University Press, , 988 p. (lire en ligne), page 714 à fin chapitre.
  2. a b et c (en) Anker Weidick et Ole Bennicke, « Quaternary glaciation history and glaciology of Jakobshavn Isbræ and the Disko Bugt region, West Greenland : A review », Bulletin du Geological Survey of Denmark and Greenland, vol. 14,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  3. a b c d e et f (en) Jørgen Meldgaard, « The Prehistoric Cultures in Greenland : Discontinuities in a Marginal Area. », dans Kylstra, Hans P. (directeur d'ouvrage) et al., Continuity and Discontinuity in the Inuit Culture of Greenland., Arctic Centre, Université de Groningue, (lire en ligne [PDF]), pages 19 à 52.
  4. a et b (en) O Bennke et al., « Archaeology : B - Saqqaq », dans Hans Melfot, O. Bennke et al., High-Arctic Ecosystem Dynamics in a Changing Climate, vol. 40, Academic Press, coll. « Advances in ecological research », , 596 p. (lire en ligne).
  5. a et b (en) Spencer Apollonio, « 1 - The Pionneers : The Discovery from the West », dans Spencer Apollonio, Lands that Hold One Spellbound : A Story of East Greenland, University of Calgary Press, , 322 p. (lire en ligne), pages 3 à 6.
  6. a b c et d (en) Bjarne Grønnow et Mikkel Sørensen, « Palaeo-Eskimo Migrations into Greenland : The Canadian Connection », dans Arneborg Jette, Grønnow Bjarne et al., Dynamics of Northern Societies. Proceedings of the SILA/NABO Conference on Arctic and North Atlantic Archaeology, Copenhagen, May 10th–14th, 2004., (lire en ligne [PDF]).
  7. a et b (en) Bo Elberling, Henning Matthiesen et Christian Juncher Jørgensen, « Paleo-Eskimo kitchen midden preservation in permafrost under future climateconditions at Qajaa, West Greenland », Journal of Archaeological Science, vol. 38,‎ , p. 1131-1139 (lire en ligne, consulté le ).
  8. a b c d et e (en) James W. Helmer, « The Palaeo-Eskimo Prehistory of the North Devon Lowlands », Arctic, vol. 44, no 4,‎ , p. 301-317 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  9. a et b (en) Tina Møbjerg, « New adaptive strategies in the Saqqaq culture of Greenland, c. 1600–1400 BC », World Archaeology, vol. 30, no 3 (Arctic Archaeology),‎ , p. 452-465 (lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) Pierre M. Desrosiers, « Eastern Arctic Under Pressure From Paleoeskimo to Inuit Culture Canada and Greenland : A case study from Greenland », dans Pierre M. Desrosiers, The Emergence of Pressure Blade Making : From Origin to Modern Experimentation, Springer Science & Business Media, , 536 p. (lire en ligne).
  11. (en) David J. Meltzer, First Peoples in a New World : Colonizing Ice Age America, University of California Press, , 464 p. (lire en ligne), pages 212 à 216.
  12. a et b (en) Bjarne Grønnow, « Saqqaq material culture », dans Bjarne Grønnow, The Frozen Saqqaq Sites of Disko Bay, West Greenland - Qeqertasussuk and Qajaa (2400-900 BC) : Studies of Saqqaq Material Culture, vol. 47, Museum Tusculanum Press - Man & Society, coll. « Meddelelser om Grønland », , 492 pages (lire en ligne).
  13. a et b (en) Anne Birgitte Gotfredsen et Tinna Møbjerg, « Technology », dans Nipisat - a Saqqaq Culture Site in Sisimiut, Central West Greenland, vol. 31, Museum Tusculanum Press - Man & Society, coll. « Meddelelser om Grønland », , 243 p..
  14. a et b (en + fr) Bjarne Grønnow, « An archaeological reconstruction of Saqqaq bows, darts, harpoons, and lances », Études/Inuit/Studies, vol. 36, no 1,‎ , p. 23–48 (dossier : Les peuples de l’Arctique et le bois) (lire en ligne, consulté le ).
  15. a b et c (da) Tinna Møbjerg, « Ammassalik - i 4000 år », Tidsskriftet Grønland, no 4,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  16. a b c et d (en) Jens Fog Jensen, « Catalogue of Pala-eskimo sites of Qeqertarsuup Tunua », dans Stone Age of Qeqertarsuup Tunua (Disko Bugt) : A Regional Analysis of the Saqqaq and Dorest Cultures of Central West Greenland, vol. 32, Museum Tusculanum Press - Man & Society, coll. « Meddelelser om Grønland », , 272 p. (lire en ligne).
  17. (en + fr) Claus Andreasen, « Palaeoeskimo dwellings in Greenland : A survey », revue Études/Inuit/Studies, Érudit,‎ , p. 283–306 (dossier : Architecture paléoesquimaude) (DOI 10.7202/010805ar, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  18. André Leroi-Gourhan et José Garanger, « Le Paléoesquimau oriental », dans André Leroi-Gourhan et José Garanger, La préhistoire dans le monde, Presses Universitaires de France, , 848 p. (lire en ligne).
  19. Gilles Tassé, « Lexique - Interprétation : Saqqaquien (Saqqaq Culture) », dans Gilles Tassé, L'archéologie au Québec : mots, techniques, objets, Éditions Fides, , 148 p. (lire en ligne), pages 114 à 117.
  20. (en) « Independence I », sur le site du musée national du Danemark (consulté le ).
  21. a b et c (en) Collectif - National Geospatial-Intelligence Agency, « Sector 4. Greenland—West Coast—Disko Bugt to the Svartenhuk Peninsula », dans Collectif, Sailing Directions Greenland and Iceland, Springfield, Virginia National, National Geospatial-Intelligence Agency - Gouvernement fédéral des États-Unis, , 13e éd. (lire en ligne [PDF]), pages 43 à fin chapitre.
  22. (en) Collectif - National Geospatial-Intelligence Agency, « Sector 3. Greenland—West Coast—Nuuk (Godthab) to Disko Bugt (Qeqertarsuup Tunua) », dans Collectif, Sailing Directions Greenland and Iceland, Springfield, Virginia National, National Geospatial-Intelligence Agency - Gouvernement fédéral des États-Unis, , 13e éd. (lire en ligne [PDF]), pages 31 à fin chapitre.
  23. a b c d e f g h i j et k (en) Jens Fog Jensen, « 4 - History of Research », dans Stone Age of Qeqertarsuup Tunua (Disko Bugt) : A Regional Analysis of the Saqqaq and Dorest Cultures of Central West Greenland, vol. 32, Museum Tusculanum Press - Man & Society, coll. « Meddelelser om Grønland », , 272 p. (lire en ligne).
  24. (da) Poul Kjærum et Kaj Birket-Smith, « Thomas Thomsen », dans Svend Cedergreen Bech, Dansk Biografisk Leksikon, vol. 15, Gyldendal, 1979-1984, 3e éd. (lire en ligne).
  25. (da) « Thomas Thomsen », sur le site de la Dansk biografisk leksikon (consulté le ).
  26. (da) Mads Lidegaard et Hans Knudsen, « H. Ostermann », dans Svend Cedergreen Bech, Dansk Biografisk Leksikon, vol. 10, Gyldendal, 1979-84, 3e éd. (lire en ligne).
  27. (en) V.M. Kotlyakov (dir.), A. A. Velichko (dir.) et S. A. Vasil'ev (dir.), « 5 - First people in Greenland », dans V.M. Kotlyakov, A. A. Velichko et S. A. Vasil'ev, Human Colonization of the Arctic : The Interaction Between Early Migration and the Paleoenvironment, Academic Press, , 650 p. (lire en ligne), pages 360 à 410.
  28. (en) Jens Fog Jensen, « Landscape, Seascape and Icescape », dans Stone Age of Qeqertarsuup Tunua (Disko Bugt) : A Regional Analysis of the Saqqaq and Dorest Cultures of Central West Greenland, vol. 32, Museum Tusculanum Press - Man & Society, coll. « Meddelelser om Grønland », , 272 p. (lire en ligne).
  29. a b et c (en) Igor Krupnik, « The revival of the Paleo-Eskimo and Neo-Eskimo Cultures in Danish Arctic Archaeology », dans Igor Krupnik, Early Inuit Studies : Themes and Transitions, 1850s-1980s, Smithsonian Institution, , 592 p. (lire en ligne), pages 294 à 310.
  30. a b et c (en) Martin Appelt, Bjarne Grønnow et Hans Christian Gulløv, « Jørgen Meldgaard (1927–2007) », Arctic, vol. 60, no 2,‎ , p. 215–216 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  31. a b et c (en) « Saqqaq culture chronology », sur le site du Musée national du Danemark (consulté le ).
  32. a et b (en + fr) Dan Odess, « An Early Arctic Small Tool tradition structure from interior Northwestern Alaska », Études/Inuit/Studies, vol. 27, nos 1-2,‎ , p. 13-27 (DOI 10.7202/010794ar, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  33. (en) Peter Schledermann, « Archaelogy of Arctic : Canada and Greenland », dans Mark Nutall, Encyclopedia of the Arctic, vol. 1, 2 et 3, Routledge, , 2380 p. (lire en ligne), pages 100 à 104.
  34. (en) Douglas D. Anderson, « Iyatayet », dans Guy E. Gibbon et Kenneth M. Ames, Archaeology of Prehistoric Native America : An Encyclopedia, Taylor & Francis, , 941 p. (lire en ligne), page 396.
  35. (en) P. M. Desrosiers et M. Sorensen, « The Origins of Pressure Microblade productions », dans Pierre M. Desrosiers, The Emergence of Pressure Blade Making : From Origin to Modern Experimentation, Springer Science & Business Media, , 536 p. (lire en ligne), pages 379 à fin chapitre.
  36. a et b (de) Hans-Peter Kosack, « 24 - Die Polar Volker », dans Hans-Peter Kosack, Die Polarforschung : Ein Datenbuch über die Natur-, Kultur-, Wirtschaftsverhältnisse und die Erforschungsgeschichte der Polarregionen, Springer-Verlag, , 471 p. (lire en ligne), pages 60 à 63.
  37. (en) F. A. Milan, « Man and the nothern circumpolar régions - a perspective », dans F. A. Milan, The Human Biology of Circumpolar Populations, vol. 21, Cambridge University Press - International Biological Program, , 381 p. (lire en ligne).
  38. a et b Tinna Møbjerg, « Préhistoire du Groenland », L'Anthropologie, Paris, Elsevier, vol. 92, no 3,‎ , pages 947 à 956 (lire en ligne, consulté le ).
  39. a et b (da) Hans Christian Gulløv, « De første mennesker i Vestgrønland : Saqqarkulturens land », dans Hans Christian Gulløv, Grønlands forhistorie, Gyldendal A/S, , 434 p. (lire en ligne), pages 65 à 70.
  40. (en) Anne Birgitte Gotfredsen et Tinna Møbjerg, « Cultural position of the Nipisiat Site », dans Anne Birgitte Gotfredsen et Tinna Møbjerg, Nipisat - a Saqqaq Culture Site in Sisimiut, Central West Greenland, vol. 31, Museum Tusculanum Press - Man & Society, coll. « Meddelelser om Grønland », , 243 p. (lire en ligne).
  41. « Lieu historique national du Canada de Port Refuge », sur le site des parcs nationaux du Canada, Gouvernement du Canada (consulté le ).
  42. (en) Robert MacGhee (en), « The Palaeoeskimo occupations at Port Refuge », sur le site eRAF Archaeology, Université de Yale, (consulté le ).
  43. (en) Anne Birgitte Gotfredsen et Tinna Møbjerg, « Description of the Tools inventory », dans Anne Birgitte Gotfredsen et Tinna Møbjerg, Nipisat - a Saqqaq Culture Site in Sisimiut, Central West Greenland, vol. 31, Museum Tusculanum Press - Man & Society, coll. « Meddelelser om Grønland », , 243 p. (lire en ligne).
  44. a et b (en) Morten Rasmussen, Yingrui Li, Eske Willerslev et al., « Ancient human genome sequence of an extinct Palaeo-Eskimo », Nature, vol. 463,‎ , p. 757–762 (DOI 10.1038/nature08835, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  45. (en) Gilbert MT, Kivisild T, Grønnow B et al., « Paleo-Eskimo mtDNA genome reveals matrilineal discontinuity in Greenland », Science, vol. 320, no 5884,‎ , p. 1787-9 (DOI 10.1126/science.1159750, lire en ligne [PDF], consulté le ).

Pour approfondir

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Anne Birgitte Gotfredsen et Tinna Møbjerg, Nipisat - a Saqqaq Culture Site in Sisimiut, Central West Greenland, vol. 31, Museum Tusculanum Press - Man & Society, coll. « Meddelelser om Grønland », , 243 p. (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) « Independence I and Saqqaq : The first Greenlanders », dans T. Max Friesen et Owen K. Mason, The Oxford Handbook of the Prehistoric Arctic, Oxford University Press, , 988 p. (lire en ligne), page 714 à fin chapitre. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Bjarne Grønnow, The Frozen Saqqaq Sites of Disko Bay, West Greenland - Qeqertasussuk and Qajaa (2400-900 BC) : Studies of Saqqaq Material Culture, vol. 47, Museum Tusculanum Press - Man & Society, coll. « Meddelelser om Grønland », , 492 pages (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en + fr) Bjarne Grønnow, « An archaeological reconstruction of Saqqaq bows, darts, harpoons, and lances », Études/Inuit/Studies, vol. 36, no 1 (dossier : Les peuples de l’Arctique et le bois),‎ , p. 23–48 (lire en ligne [PDF], consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Bjarne Grønnow, « The Backbone of the Saqqaq Culture : A Study of the Nonmaterial Dimensions of the Early Arctic Small Tool Tradition », Arctic Anthropology, vol. 49, no 2,‎ , p. 58-71 (DOI 10.1353/arc.2012.0024, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • (da) Hans Christian Gulløv, « De første mennesker i Vestgrønland : Saqqarkulturens land », dans Hans Christian Gulløv, Grønlands forhistorie, Gyldendal A/S, , 434 p. (lire en ligne), pages 65 à 70. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Jens Fog Jensen (dir.), Stone Age of Qeqertarsuup Tunua (Disko Bugt) : A Regional Analysis of the Saqqaq and Dorset Cultures of Central West Greenland, vol. 32, Museum Tusculanum Press - Man & Society, coll. « Meddelelser om Grønland », , 272 p. (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Jørgen Meldgaard, « The Prehistoric Cultures in Greenland : Discontinuities in a Marginal Area. », dans Kylstra, Hans P. (directeur d'ouvrage) et al., Continuity and Discontinuity in the Inuit Culture of Greenland., Arctic Centre, Université de Groningue, (lire en ligne [PDF]), pages 19 à 52. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Morten Meldgaard, Ancient Harp Seal Hunters of Disko Bay : Subsistence and settlement at the Saqqaq culture site Qeqertasussuk (2400-1400 BC), West Greenland, vol. 30, Museum Tusculanum Press - Man & Society, coll. « Meddelelser om Grønland », , 189 p. (ISBN 9788763530675, lire en ligne).
  • (en) Tina Møbjerg, « New adaptive strategies in the Saqqaq culture of Greenland, c. 1600–1400 BC », World Archaeology, vol. 30, no 3 (Arctic Archaeology),‎ , p. 452-465 (lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

Lien externe