Ministre sans portefeuille

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Le ministre sans portefeuille est le ministre d'un gouvernement qui n'est responsable d'aucun ministère. Ce poste, qui est un membre à part entière du Conseil des ministres mais ne supervise aucun ministère spécifique, est courant dans les pays gouvernés par un gouvernement de coalition.

En revanche, il s'agit d'un poste inhabituel dans les systèmes où l'exécutif n'est pas composé d'une coalition de partis et dans les républiques présidentielles, comme les États-Unis.

Ministres sans portefeuille par pays[modifier | modifier le code]

Europe du Nord[modifier | modifier le code]

Aux Pays-Bas, en Finlande ou en Suède, la loi limite le nombre de départements ministériels[1] mais pas le nombre de ministres. Cela conduit à ce que plusieurs ministres partagent la même administration. Ainsi, en Finlande, le ministre de l'intérieur et le ministre des collectivités locales disposent tous deux du ministère de l'intérieur.

Allemagne[modifier | modifier le code]

République de Weimar[modifier | modifier le code]

Cabinet Scheidemann
Cabinet Bauer
Cabinet Müller I
Cabinet Brüning I
Cabinet Brüning II
Cabinet Papen
Cabinet Schleicher

Troisième Reich[modifier | modifier le code]

Cabinet Hitler

République démocratique allemande[modifier | modifier le code]

Cabinet Modrow (1989-1990)

République fédérale d'Allemagne[modifier | modifier le code]

Australie[modifier | modifier le code]

gouvernement Barton (1901-1903)

Le premier gouvernement fédéral australien s'assure que les six États de l'Australie y soient représentés. Ainsi les Tasmaniens Elliott Lewis (1901) puis Philip Fysh (1901-1903) y sont faits successivement ministre sans portefeuille pour représenter leur État.

gouvernement Fisher II (1910-1913)

Canada[modifier | modifier le code]

[réf. souhaitée]

Danemark[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Dans certains gouvernements, un ministre délégué ou un secrétaire d’État peut être nommé sans attributions particulières, dans l’intitulé de son portefeuille ou selon les décrets de ses attributions, mais connaît de « toutes les affaires que lui confie le [ministre], auprès duquel [il] est délégué ». Cette pratique est apparue en 1946 avec André Malraux, puis revient en 2009, et est poursuivie dans les quinquennats suivants.

Inde[modifier | modifier le code]

Irak[modifier | modifier le code]

Iran[modifier | modifier le code]

Irlande[modifier | modifier le code]

Israël[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'une pratique courante en Israël de rémunérer des ministres sans portefeuille à la suite des négociations politiques de coalition. [réf. souhaitée] Tous les cabinets des dernières années avaient plusieurs ministres dans ce cas. [réf. souhaitée] Voici la liste complète des ministres sans portefeuille depuis 1949 : [réf. souhaitée]

Italie[modifier | modifier le code]

Dans le gouvernement italien, les ministres sans portefeuille sont nommés par le président du Conseil des ministres (Premier ministre) et officiellement nommés par le président de la République pour diriger des départements particuliers relevant directement de la présidence (ou du présidium) du Conseil des ministres. Contrairement à la fonction de sous-secrétaire d'État à la présidence, qui remplit des fonctions relevant de la compétence du Premier ministre, les ministres sans portefeuille jouissent du plein statut de ministre mais ne dirigent pas un ministère indépendant. Les départements de l'égalité des chances, des affaires européennes et des relations avec les régions, par exemple, sont généralement dirigés par des ministres sans portefeuille.

Lituanie[modifier | modifier le code]

  • Jokūbas Vygodskis
  • Juozapas Voronko
  • Aleksandras Abišala (1991-1992)
  • Algimantas Matulevičius (1992-1993)
  • Leonas Kadžiulis (1992)
  • Stasys Kropas (1992)
  • Gediminas Šerkšnys (1992)

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Serbie[modifier | modifier le code]

Taïwan[modifier | modifier le code]

Dans la fiction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le système démocratique en Suède | Information om Sverige », sur www.informationsverige.se (consulté le )

Annexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]