Haïm Ramon

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Haïm Ramon
Illustration.
Fonctions
Vice-Premier ministre israélien

(1 an, 8 mois et 27 jours)
Président Dalia Itzik (intérim)
Shimon Peres
Premier ministre Ehud Olmert
Gouvernement Olmert
Prédécesseur Shimon Peres
Successeur Silvan Shalom et Moshe Ya'alon
Ministre de la Justice

(3 mois et 18 jours)
Président Moshe Katsav
Premier ministre Ehud Olmert
Gouvernement Olmert
Prédécesseur Tzipi Livni
Successeur Méir Chétrit (intérim)<
Ministre sans portefeuille

(10 mois et 13 jours)
Président Moshe Katsav
Premier ministre Ariel Sharon
Gouvernement Sharon II
Ministre de l'Intérieur

(4 mois et 24 jours)
Président Moshe Katsav
Premier ministre Ehud Barak
Gouvernement Barak
Prédécesseur Natan Sharansky
Successeur Eli Yishaï

(6 mois et 27 jours)
Président Ezer Weizman
Premier ministre Shimon Peres
Gouvernement Peres II
Prédécesseur Ehud Barak
Successeur Eliyahu Suissa
Ministre auprès du Cabinet du Premier ministre

(1 an, 8 mois et 1 jour)
Président Ezer Weizman
Avraham Burg (intérim)<br/>Moshe Katsav
Premier ministre Ehud Barak
Gouvernement Barak
Ministre de la Santé

(1 an, 6 mois et 26 jours)
Président Chaim Herzog
Ezer Weizman
Premier ministre Yitzhak Rabin
Gouvernement Rabin II
Prédécesseur Ehud Olmert
Successeur Yitzhak Rabin
Député à la Knesset

(3 ans, 2 mois et 15 jours)
Élection 28 mars 2006
Réélection 10 février 2009
Législature 17e - 18e

(22 ans, 8 mois et 2 jours)
Réélection



17 mai 1999
28 janvier 2003
Législature 10e - 11e - 12e - 13e - 14e - 15e - 16e
Biographie
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Tel Aviv
Nationalité Israélienne
Parti politique Kadima
Diplômé de Université de Tel Aviv
Profession Avocat
Syndicaliste
Religion Judaïsme

Haïm Ramon, né le à Jaffa (Israël), est un homme politique et parlementaire israélien. Il est membre du parti Kadima depuis 2005. Ministre de la Justice du au , il est 1er vice-premier ministre, ministre sans portefeuille du au .

En octobre 2021, son nom est cité dans les Pandora Papers[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Né à Jaffa, Ramon sert dans l'aviation israélienne jusqu'au rang de capitaine, puis étudie le droit à l'Université de Tel Aviv. Il rejoint le Parti travailliste au moment où il quitte l'armée et devient secrétaire de la jeunesse travailliste de 1978 à 1989. Il est élu à la Knesset en 1981.

En 1992, Ramon devient ministre de la Santé du gouvernement d'Yitzhak Rabin. Son différend sur la politique économique de Rabin qu'il juge trop libérale l'amène à démissionner en 1994 et à briguer la direction de la Histadrout avec le soutien d'Amir Peretz. Il revient au gouvernement sous Shimon Peres après l'assassinat de Rabin, en tant que ministre de l'Intérieur de 1995 à la défaite travailliste de 1996.

Au retour des travaillistes dans le gouvernement d'Ehoud Barak en 1999, Ramon prend un poste de supervision des réformes et des relations du gouvernement avec le parlement. Il redevient ministre de l'Intérieur en 2000, jusqu'à la défaite de Barak aux élections anticipées de 2001. Il rejette les propositions de Barak d'intégrer des ministres travaillistes dans le gouvernement de coalition de Ariel Sharon, et ne participe pas à la coalition formée par Sharon et Binyamin Ben-Eliezer, successeur de Barak à la tête des travaillistes. Haïm Ramon perd les élections internes en novembre 2002, face à Amram Mitzna.

En novembre 2005, Haïm Ramon rejoint le nouveau parti de Ariel Sharon, Kadima.

Condamnation pour harcèlement sexuel[modifier | modifier le code]

Le , une jeune soldate de 21 ans, qui fêtait la fin de son service militaire demande au ministre de poser avec elle pour une photo. Il s'exécute, et, à l'issue de la séance de pose, l'embrasse à pleine bouche. La jeune femme porte plainte pour harcèlement sexuel, lui nie et affirme avoir été provoqué.

Le , au centre de cette affaire de harcèlement sexuel, il présente sa démission de son poste de ministre de la Justice, poste qu'il occupait depuis le . Ramon est jugé coupable le . La peine sera prononcée le , il risque jusqu'à 3 ans de prison[2]. L'ancien ministre a d'ores et déjà décidé de faire appel.

L'affaire, qui a été très largement commentée, les rôles respectifs des protagonistes soupesés, met un terme, au moins temporaire, à la carrière de l'homme politique, et met en difficulté le gouvernement d'Ehoud Olmert, déjà fragilisé[3].

Référence[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) T. O. I. staff et Agencies, « Former justice minister, billionaire among Israelis named in ‘Pandora Papers’ », sur www.timesofisrael.com (consulté le )
  2. (en) Olmert ally loses harassment case, BBC News, 31 janvier 2007
  3. « L'ancien ministre israélien de la justice jugé coupable d'"acte indécent" », article de Michel Bôle-Richard, Le Monde du vendredi 2 février 2007

Liens externes[modifier | modifier le code]