Utilisatrice:Victoire F./Brouillon14

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Archives départementales
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  • Cartes postales : [3]

Voies d'Autun *


Articles à créer[modifier | modifier le code]

Au vu de la place accordée par de Fontenay :

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Pas dans Fontenay, mais sur Pasquet et Verpiot :

Autun, la grâce d'une cathédrale : Terreau, Sous-Chantres, Dufraigne, Sainte-Barbe / Champ-de-Mars

Ce qui peut donner :

Voies d'Autun *


Test Voie[modifier | modifier le code]

CPA CDG : [5] [6] [7] [8] [9] [10]

  1. Chercher dans chacun des ouvrages de la Bibliographie ci-dessus
    1. À la fois les notices centrées mais aussi (pour Fontenay) via Books pour trouver d'autres occurrences
    2. Et ici ! :
    Sur le net
    Papier
    • Marcel Dorigny, Autun dans la Révolution française, t. 1 : Économie et sociétés urbaines en 1789, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 268 p. : Chapitre II : « Phsyionime de la ville à la fin de l'Ancien Régime » : nombreuses rues citées, plusieurs pages sur le Champ de Mars
    • André Dulaurens, Un voyage à Autun en 1900 : Une promenade dans le temps à travers les cartes postales, Francis Belchior et André Dulaurens, , 112 p.
    • Bernard Lauvergon et Claudine Hugonnet-Berger (textes) et Jean-Luc Duthu, L'autunois en 1900 : Photographies de Georges André, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Dijon, Association pour la connaissance du patrimoine de Bourgogne, coll. « Images du patrimoine », , 78 p.
    • Denis Grivot, Autun, Lyon, Lescuyer, , 328 p.
    • Gabriel-Etienne-Pierre-Claude Theÿras, Autun vers le XVe siècle, Autun, imprimerie Dejussieu père et fils, , 368 p.
    • Benoît Rivière (dir.), Sylvie Balcon-Berry (dir.), Jacques Madignier (dir.), Christian Sapin (dir.) et André Strasberg (dir.), Autun, la grâce d'une cathédrale, Paris, Éditions Place des Victoires, coll. « La grâce d'une cathédrale », , 441 p. (ISBN 978-2-8099-1882-3).
  2. Chercher sur Books, Scholar, Gallica, Persée et Cairn
  3. Chercher sur... à propos des monuments
  4. Chercher sur Internet : différents noms, monuments
  5. Envoyer !

Place du Terreau
Image illustrative de l’article Victoire F./Brouillon14
La place du terreau, la fontaine Saint-Lazare.
Situation
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Ville Autun
Quartier(s) Quartier de la Cathédrale
Morphologie
Type Place
Fonction(s) urbaine(s) Culturelle
Forme x
Largeur x m
Histoire
Création x
Anciens noms x
Monuments Cathédrale Saint-Lazare
Fontaine Saint-Lazare
Groupe cathédral et canonial
Protection Logo monument historique Classé MH

La place du Terreau est une place de la ville d'Autun, située dans le département de Saône-et-Loire en France. Elle est adjacente à la cathédrale Saint-Lazare et à la place Saint-Louis, avec laquelle il ne faut pas la confondre.

Situation[modifier | modifier le code]

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Édifices remarquables[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Rivière et al. 2020, p. Sylvie Balcon-Berry et Christian Sapin, « Les maisons canoniales », p.  358-359.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Terreau

Grande rue Marchaux[modifier | modifier le code]

  1. Fontenay
  2. ✔️Chevaux Loriot
  3. ✔️Pasquet Verpiot
  4. Par monument :
    1. n°1  : toutes les sources
    2. n°32 : toutes les sources
    3. ✔️statue : toutes les sources
  5. toutes les sources sur toute la rue

Grande rue Marchaux
Image illustrative de l’article Victoire F./Brouillon14
L'immeuble no 1, inscrit aux monuments historiques.
Situation
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Ville Autun
Quartier(s) Quartier Marchaux
Début Rue Guérin
Fin Rue de Paris
Morphologie
Type Rue
Fonction(s) urbaine(s) Commerçante
Histoire
Monuments Maisons aux élements médiévaux
Charcuterie du XXe siècle
Statue de la Vierge à l'enfant

La grande rue Marchaux est une rue de la ville d'Autun, située dans le département de Saône-et-Loire en France. Elle traverse le quartier Marchaux, au nord-est du centre-ville.

Situation[modifier | modifier le code]

La grande rue Marchaux continue la rue Guérin[1] (qui lie le Champ-de-Mars et le quartier Marchaux) depuis le carrefour entre la rue Mazagran, qui devient rue Maître-Georges-Martin, et rejoint la rue de Paris au prochain carrrefour, avec la rue Saint-Nicolas et la rue Bernard-Renault, à l'emplacement de l'ancienne porte de Paris percée au XVIIIe siècle[2],[3]. Elle rencontre la petite rue Marchaux, la rue de la Bondue et la rue de la Vieille-Halle[4].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle tire son nom de la ville basse de Marchaux, qu'elle traverse. Pendant la Révolution, la rue est renomée rue des Sans-Culottes[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Le tracé de la rue correspond aproximativement au cardo maximus de la ville antique d'Augustodunum[3]. À l'époque médiévale, elle traverse la ville basse marchande Marchaux. Entouré par un rempart à partir du XVe siècle, la rue donne sur la porte nord, dite porte de Paris, qui est ouverte en 1777. Il en reste comme seuls vestiges les pied-droits[5].

Édifices remarquables[modifier | modifier le code]

Plusieurs maisons ont conservés des aspects remarquables entre le XVe et le XVIIIe siècle[1],[3]. À la fin du XIXe siècle, l'historien Harold de Fontenay recense sur celle située au numéro 23 une façade du XVIe, celle au numéro 27 plusieurs éléments su XVe au XVIIIe siècle et celle au numéro 29 des fenetres du XVe siècle[1].

Charcuterie au no 1[modifier | modifier le code]

La charcuterie au 1, grande rue Marchaux est une charcuterie située à Autun, en Saône-et-Loire en France, construite au premier quart du XXe siècle. Sa façade Art nouveau est inscrite au titre des monuments historiques en 1995[6].

La façade témoigne de l'esthétique Art nouveau par ses formes arrondies et les lettres qui composent le bandeau, même si la symétrie des vitrines reste classique[7]. Des pilastres sculptés entourent l'inscription et le garde-corps en ferronnerie représente des chardons aux longues tiges qui s'enroulent ou se terminent en motifs coups de fouet. Sa dernière occupation était une boucherie chevaline[8] ; au-dessus de la porte figurait une tête de cheval, qui a été volée depuis 1995[7].

Immeuble no 23[modifier | modifier le code]

La façade du no 23.

Façade du XVIe siècle[1]

La façade est

Il s'agit d'un ancien commerce, que l'on peut distinguer par la porte et la baie du rez-de-chaussée. L'atelier se trouve en arrière-boutique et donne sur la rue de la Vieille-Halle[3].

Malgré une restauration au début du XXe siècle, la façade est remarquable par ses pans de bois, son mur bahut, ses murs par-feu qui protègent des maisons adjaçantes, ses sablières et ses potelets sculptés[3].

Immeuble no 27[modifier | modifier le code]

La maison est remarquable par une grande cheminée du XVe siècle au rez-de-chaussée, une tour d'escalier dans la cour dont des traces subistaient au XIXe siècle d'un portail ornementé sur lequel est gravé l'année 1590[1] et une façade à pan de bois[3],[9] du XVIe réparée en 1741 (année inscrite sur un claveau de l'arcade)[1].

Ancien hotel de Cromey[modifier | modifier le code]

Fontenay 319-320 [10]
https://www.google.fr/books/edition/M%C3%A9moires/qYu9XNUw0vEC?hl=fr&gbpv=1&dq=grande+rue+Marchaux&pg=PA240&printsec=frontcover

Statut de la Vierge à l'Enfant[modifier | modifier le code]

POP fini. Toutes sources faites

Fixée à la façade du 37, grande rue Marchaux, une statue en pierre de la Vierge à l'Enfant est classée avec son socle depuis le au titre de monument historique. Elle est datée du XVIe siècle[11],[12].

Ancienne maison des Colonnes[modifier | modifier le code]

Fontenay 320 [13]


Des représentations sont conservées au musée Rolin[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g de Fontenay 1889, p. 319.
  2. de Fontenay 1889, p. 318.
  3. a b c d e et f Pasquet et Verpiot 2015, p. 112.
  4. https://www.openstreetmap.org/way/250821500
  5. Pasquet et Verpiot 2015, p. 110.
  6. « Immeuble », notice no PA00135234, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. a et b Michaël Vottero, « La protection au titre des monuments historiques des espaces liés à la gastronomie : l'exemple de la Bourgogne », In Situ. Revue des patrimoines, no 41,‎ (lire en ligne).
  8. Pasquet et Verpiot 2015, p. 88.
  9. a et b Chevaux et Loriot 124.
  10. de Fontenay 1889, p. 319-320.
  11. « Maison », notice no PA00113100, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. baron Burthe d'Annelet, « Églises et monuments classés », Bulletin monumental, Société française d'archéologie, t. 92, no 1,‎ (lire en ligne).
  13. de Fontenay 1889, p. 320.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Marchaux grande

Rue de l'Arbalète[modifier | modifier le code]

  1. photos : [11] [12]

Rue de l'Arquebuse[modifier | modifier le code]

  1. photos [13] [14]

Place du Terreau[modifier | modifier le code]

  1. ✔️ Fontenay
  2. 2006 ✔️. reste :
    1. p.27 fontaine (après HF)
  3. ✔️ Pasquet-verpiot
  4. compléter le Lutrin : actualités notamment
  5. St-Lazare par Fontenay
  6. Recherche Fontenay (notamment Maîtrise)
  7. Tout relire

Place du Terreau
Image illustrative de l’article Victoire F./Brouillon14
Partie nord de la place du Terreau, la fontaine Saint-Lazare.
Situation
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Ville Autun
Quartier(s) Quartier de la Cathédrale
Morphologie
Type Place
Fonction(s) urbaine(s) Culturelle
Histoire
Monuments Cathédrale Saint-Lazare
Fontaine Saint-Lazare
Groupe cathédral et canonial
Protection Logo monument historique Classé MH

La place du Terreau est une place de la ville d'Autun, située dans le département de Saône-et-Loire en France. Elle est adjacente à la cathédrale Saint-Lazare et à la place Saint-Louis, avec laquelle il ne faut pas la confondre.

Situation[modifier | modifier le code]

Plan d'Autun vers 1830, détail sur le quartier de la Cathédrale. La place du Terreau est le no 57. La cathédrale et l'ancienne Maîtrise sont en gris [voir en ligne].

La place du Terreau, située dans le quartier de la cathédrale Saint-Lazare dont elle longe la face nord-est, s'étend de la rue des Bancs, de la rue Chanoine-Trinquet et de la place Saint-Louis, au nord, à la place de Sainte-Barbe, la rue Dufraigne et la place du Refitou, au sud[1],[2].

Elle connue le voisinage de cinq églises, dont seule la cathédrale Saint-Lazare a subsisté au temps : la cathédrale Saint-Nazaire, l'église Saint-Jean-de-la-Grotte, l'église Notre-Dame-du-Châtel et l'église Saint-Quentin[3].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

La place du Terreau portait autrefois le nom de « theureault »[2].

Pendant la Révolution, elle prend le nom de place de la Régénération[4].

Historique[modifier | modifier le code]

Lors de la période antique, le lieu est traversé par un aqueduc, dont plusieurs traces ont pu être retrouvées, notamment dans les caves de la maison « le Lutrin » au no 1[5].

Cathédrale Saint-Nazaire[modifier | modifier le code]

La cathédrale Saint-Nazaire s'élevait à l'emplacement de la Maîtrise actuelle. Elle est attestée au VIe siècle, embellie par saint Léger d'Autun puis brûlée par les Sarrasins au VIIIe siècle. Dans son sous-sol est bâtie l'église Saint-Jean-de-la-Grotte. À partir du XIIe siècle, elle coexiste avec la nouvelle cathédrale Saint-Lazare pour laquelle elle disparaît progressivement. En 1699, une partie de la charpente s'écroule[3]. Elle est ensuite désacralisée, puis démolie — avec son église souterraine — en 1778[6].

La place du Terreau y donnait accès par le passage de la Chambre-des-comptes, aujourd'hui au porche no 7[3].

Édifices remarquables[modifier | modifier le code]

Cathédrale Saint-Lazare[modifier | modifier le code]

La place du Terreau longeant la cathédrale.

Elle est bâtie comme église entre 1120 et 1146 et recueille dès lors les reliques de Lazare d'Aix permettant un pèlerinage. Elle devient cocathédrale en 1195, avec la cathédrale Saint-Nazaire dont elle est voisine, une situation qui demeure jusqu'au XVIIIe siècle — la première cathédrale, du Ve siècle, doit être détruite en 1783[7].

La cathédrale est remaniée à plusieurs reprises. À l'origine, elle possède une nef particulièrement longue. Un porche est accolé à la façade nord à la fin du XIIe siècle, des chapelles gothiques et une flèche gothique pour remplacée celle tombée durant un incendie au XVe siècle par la famille Rolin, puis le porche nord est restauré en néo-roman au XIXe siècle par Eugène Viollet-le-Duc[8]. L'architecture intérieure a une unité plus importante[9], avec une nef à sept travées et un chœur à deux, avec des chapelles absidiales[8]. Le tympan, représentant le Jugement dernier, est plâtré en 1766 et restauré soixante-dix ans plus tard ; la sculpture La Tentation d'Ève sera redécouverte dans un pan de mur d'une maison particulière[10].

Ancienne Maîtrise[modifier | modifier le code]

Maisons canoniales longeant la place du Terreau.

Une croix commémorant la mission de Saint-Martin, érigée en 1819 sur la place Saint-Louis, est déplacée dans la cour de Maîtrise en 1830[1].

Le porche du no 11 donne accès à une cour basse où se trouvaient les caves et les greniers du Chapitre[3],[11].

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00113097

Maisons canoniales[modifier | modifier le code]

[12]

Le Lutrin[modifier | modifier le code]

La maison du Lutrin avant rénovation.
La place du Terreau monte sur la droite en direction du Sud.

Située à l'angle de rue Chanoine-Trinquet et de la place du Terreau, la maison no 1, dite « le Lutrin », comporte une partie d'angle construite au XVe siècle, alignée sur la rue des Bancs. Sa face donnant sur la cathédrale a été alignée au XVIIIe siècle avec l'ensemble de la rue. Elle est la propriété de la Ville d'Autun[1].

Comme les maisons du XVIIIe siècle qui la flanquent, elle fut une maison de chanoine[5],[13].

Des restes d'un aqueduc antique sont accessibles via ses caves. Une fouille organisée en 1997 permet l'étude exhaustive d'une des caves et des sondages dans les autres[5].

La maison bénéficie d'une importante rénovation en 2019 grâce au « loto du patrimoine »[14],[15].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Chevaux et Loriot 2006, p. 24.
  2. a et b de Fontenay 1889, p. 389.
  3. a b c et d de Fontenay 1889, p. 390.
  4. de Fontenay 1889, p. 388.
  5. a b et c Benjamin Saint-Jean-Vitus, « Autun (Saône-et-Loire). Maison dite « le Lutrin », 1 place Saint-Louis/1-5 place du Terreau », Archéologie médiévale, t. 28,‎ , p. 182 (lire en ligne).
  6. de Fontenay 1889, p. 391.
  7. Pasquet et Verpiot 2015, p. 138.
  8. a et b Pasquet et Verpiot 2015, p. 140.
  9. Pasquet et Verpiot 2015, p. 141.
  10. Pasquet et Verpiot 2015, p. 143.
  11. Chevaux et Loriot 2006, p. 25.
  12. Rivière et al. 2020, p. Sylvie Balcon-Berry et Christian Sapin, « Les maisons canoniales », p.  357-358.
  13. Stéphane Vénault, « Autun (Saône-et-Loire). no 5 place du Terreau », Archéologie médiévale, t. 28,‎ , p. 182-183 (lire en ligne).
  14. Alice Emorine, « Autun. Maison du Lutrin : les propriétaires « très contents du résultat » grâce au Loto du patrimoine », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  15. « Maison canoniale dite du Lutrin à Autun », sur Fondation du patrimoine, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Terreau

Place du Champ-de-Mars[modifier | modifier le code]

  1. Finir Fontenay : 336-337
  2. Fontenay 1886 (chap. hotel de ville & Maisons particulières)
  3. Recherche Fontenay
  4. Fete de la Saint-Ladre :
    1. Livre Foires et marchés de Bourgogne ✔️
    2. Autun grace cathédrale
    3. JSL et pdf
    4. Besoin d'autres sources ? (pas trop pas trop)
  5. 2006
    1. 89-95
    2. rue GAD : 96-97
  6. Anne Pasquet et Irène Verpiot
    1. 26-27-28-30 ; 48 ; 112 ; 57-58
    2. rue L-d-T : 50
    3. Theatre : 92-93
    4. kiosque ; monument aux morts ; balthus
  7. Mérimée
    1. ✔️ rue LdT : [15] [16]
    2. Terrasse : monument, Balthus
  8. Si des bâtiments manquent ou sont trop incomplets : Fontenay chapitres centrés (éviter)
  9. Tout relire

Place du Champ-de-Mars
Image illustrative de l’article Victoire F./Brouillon14
La place vue depuis le parvis de l'hôtel de ville.
Situation
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Ville Autun
Quartier(s) Centre-ville
Morphologie
Type Place
Histoire
Création XIIe siècle
Anciens noms Champ Saint-Ladre
Monuments Hôtel de ville
Théâtre
Lycée Bonaparte
Église Notre-Dame
Monument aux morts
Couvent des Cordeliers
Protection Logo monument historique Classé MH

La place du Champ-de-Mars est une grande place de la ville d'Autun, située dans le département de Saône-et-Loire en France. Elle est bordée par les rues du Lycée-Bonaparte, du Champ-de-Mars, du Théâtre, de-Lattre-de-Tassigny et du Général-André-Demetz.

Situation[modifier | modifier le code]

La place occupe le centre de la ville et s'élève autour d'elle plusieurs grands édifices : l'hôtel de ville, le théâtre et le lycée Bonaparte[1].

Sa partie haute, face à l'église Notre-Dame, est occupée par une Terrasse surélevée et boisée depuis le XVIIIe siècle[2].

Les rues qui bordent la place sont les suivantes : ... Au début du XIXe siècle, une voie est ouverte sur l'actuelle rue de-Lattre-de-Tassigny, entre les numéros 10 et 11[3], pour mener à l'hôpital, érigé sur des terrains vagues[4].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le premier nom attesté du Champ-de-Mars est champ Saint-Ladre, en latin campus sancti Lazari, au XIIe siècle, d'après le chanoine Gagnare (Histoire de l'Église d'Autun, 1774)[1].

Il prend son nom actuel à la fin du XVIIe siècle, selon le forum martial dont on croyait qu'il occupait l'emplacement[5]. Il conserve sous nom sous la Révolution[6]. pourquoi ? ajouter le livre en biblio ?

Historique[modifier | modifier le code]

Création[modifier | modifier le code]

Lors de la fondation d'Augustodunum sous l'époque augustéenne, le Champ-de-Mars était un espace bâti, en témoigne les nombreuses substructions antiques découvertes en son sol[7].

D'après le chanoine Gagnare, l'espace du champ Saint-Ladre est créé au XIIe siècle par le Chapitre, « à qui il appartenait en grande partie, [qui] en fit une terre labourable après en avoir fait enlever les décombres »[7].

Il devient le lieu des grandes prédications, comme, au début du XVe siècle celle du saint Vincent Ferrier[8].

Premier plan connu[modifier | modifier le code]

Détail de la carte de Saint-Julien de Balleure, telle que publiée en 1581.

La plus ancienne carte d'Autun qui nous ait parvenue, réalisée par Pierre de Saint-Julien de Balleure en 1575, nous montre « le champ Saint-Ladre » avec un gibet au centre, un grand orme à l'emplacement du théâtre actuel, et une croix, un puits à là ou se termine aujourd'hui la rue aux Cordiers, une fontaine en face de l'emplacement de l'actuel lycée et une colonne tronquée à la destination inconnue en face de l'ancienne rue Masoncle[7]. Sur sa face ouest, est représenté l'église Notre-Dame-de-la-Paix jouxtant le couvent des Cordeliers, consacrée au début du siècle[9].

Aménagements modernes[modifier | modifier le code]

Autun sous la neige : place du Champ de Mars, peinture à l'huile d'Albert Montmerot, vers 1930. Musée Rolin[10].
De gauche à droite : le kiosque, la Terrasse, l'église Notre-Dame et le collège.

Les archives municipales permettent de retracer les principaux aménagements qu'à connu le champ Saint-Ladre à partir du XVIIe siècle : en 1654, il est planté de tilleuls ; en 1688, il est nivelé par les particuliers. Le pavage de la place débute durant le même siècle et débute par un terrain au-dessous d'un abreuvoir en 1616, puis par une obligation aux habitants de paver devant leur maison[7]. Ainsi, à la fin du XVIIIe siècle, le pourtour est entièrement pavé et possède deux pavés transversaux, qui partaient de l'extrémité supérieure de la rue de la Halle-au-Blé (actuelle avenue Charles-de-Gaulle) : le pavé Prost menait à la rue aux Cordeliers, et le pavé Fontenay à l'escalier central de la Terrasse. Le reste de la place est pavé depuis 1830[2].

Sur la partie haute du Champ-de-Mars, le long de l'actuelle rue du Général-André-Demetz, est construite une Terrasse surélevée en 1737[2], élargie et alignée en 1762 sur l'église Notre-Dame-de-l'Assomption. Elle permet que les jours des foires, le bétail ne soit pas sous les fenêtres et devant les maisons du haut de la place, dont la mairie[11]. Elle est entourée d'une barrière en bois peint en 1756, remplacée par la suite d'un mur d'un pied de hauteur recouvert de cadettes (petite pierre de taille destinée au pavage). Elle est plantée d'arbres dans les dernières années du XVIIIe siècle[2].

À la Révolution, lorsque les paroisses de la ville sont réduites au nombre de deux, le Champ-de-Mars devient le cœur de celle de ville basse (la ville haute est à la cathédrale Saint-Lazare). D'abord au sein de l'église Notre-Dame-de-la-Paix des Cordeliers, sous le vocable de Saint-Louis, puis de l'autel de la patrie lorsque le culte de la Raison est instauré par la Convention[9]. L'église Notre-Dame-de-l'Assomption devient le siège d'une des deux seules paroisses d'Autun[12].

La construction d'un premier théâtre et de maisons derrière en 1779 puis de l'hôtel de ville en 1832 a pour conséquence de réduire la superficie de la place de 2 hectares et 9 729 m2 à 2 hectares et 1 012 m2[7].

Une promenade des Soupirs est créée en 1803 sur l'actuelle rue Jeannin lors de la destruction de l'autel de la patrie, situé sur l'emplacement de l'hôtel de ville ; elle disparaît lors de la construction de ce dernier[13]. En 1819, le côté oriental de la place est décoré d'une allée de platanes[2]. En 1825, la fontaine dite du Collège est adossée aux bâtiments, ce qui diffère de sa présence plus en avant sur le plan de 1575[7].

La rue du Lycée-Bonaparte est inaugurée en 2013, sur décision du maire Rémy Rebeyrotte[14].

Fonctions[modifier | modifier le code]

Située au centre d'Autun, la place du Champ-de-Mars accueille parmi les plus importants édifices de la ville, comme l'hôtel de ville, le théâtre, le lycée Bonaparte ou le couvent des Cordeliers. Historiquement, elle est le lieu des grandes prédications puis des cérémonies patriotiques sous la Révolution et de festivités comme la Saint-Ladre[15].

Religieuse[modifier | modifier le code]

À la Révolution[modifier | modifier le code]

Ancien lieu appartenant au Chapitre, le Champ-de-Mars voit l'édification d'un autel de la patrie, comme dans chaque commune, dès les mois de juillet et d'. Il est construit sur une butte formée à l'emplacement de l'hôtel de ville actuel. D'après le docteur Guyton, auteur de mémoires manuscrites en 1854[note 1], il fut édifié par « des femmes de tout âge et de toute condition » et, toutes les semaines, un jeune chœur venait y chanter des « hymnes patriotiques ». Il est clos de tilleuls arrachés au petit séminaire de la rue Saint-Antoine et d'une barrière en bois[8]. Les terrains de la butte sont arasés sous Napoléon Bonaparte en 1803 et les arbres sont déplacés le long de la rue Jeannin actuelle pour former une nouvelle promenade[13].

En 1800, les fêtes nationales et décadaires sont organisés depuis l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, qui borde la place, plutôt qu'à la cathédrale[12].

Exécutions[modifier | modifier le code]

Le champ Saint-Ladre est le lieu dédié aux exécutions à Autun. Au XVIe siècle, le gibet se tient au centre de la place. Le nom de plusieurs condamnés : en 1527, Philibert Delneau, curé de Brazey, et Émilian Seguin, curé d'Auxy, pour magie ; en 1541, deux luthériens coupables d'un sacrilège commis en l'église Saint-Jean-de-la-Grotte, sous la cathédrale Saint-Nazaire, en présence du vidame de Chartres ; en 1642, quatre huguenots, accusés d'avoir, le , volé les vases sacrés, rompu, dispersé et foulé aux pieds les hosties de l'église Saint-Martin de Couches : deux sont roués, puis leurs corps brûlés et jetés au vent, les deux autres sont pendus. L'évêque Claude de la Magdelaine convertis trois d'entre eux. En 1656, Dimanche Thomas, laboureur de Barney, est pendu[13].

Le gibet est déplacé au cours du XVIIIe siècle près du puits du champ, à l'angle formé aujourd'hui par la Terrasse et l'allée des platanes. En 1780, un jeune domestique ayant volé son maître y est pendu. La guillotine n'est dressée que deux fois : le est exécuté un Couchois ayant participé à l'assassinat de quatre prêtres de Saint-Sulpice le et le est tué un brigand ayant tiré à deux reprises sur un homme en tentant de voler sa maison[16] — vingt-et-un complices sont condamnés aux travaux forcés à temps et à perpétuité[3].

Fête de la Saint-Ladre[modifier | modifier le code]

Depuis le Moyen Âge, la place du Champ-de-Mars accueille la fête patronale de Saint-Ladre ou Saint-Lazare chaque [17]. Il s'y tenait des jeux militaires, les jours du Chapitre ainsi qu'une importante foire de bétail, organisée jusqu'au XXe siècle[2]. Avant 1914, la place accueillait plus d'un milieu de bœufs et de vaches. Elle disparaît après la Seconde Guerre mondiale[17]. Au cours du XXe siècle, le jour est chômé[18].

Les reliques de Saint-Lazare, conservées dans la cathédrale, qui auraient des vertus thérapeutiques, sont transportées lors d'une procession[17],[19]. La procession des reliques à travers la ville est supprimée en 1958, puis la procession religieuse en 1961[17]. Lazare est honoré seulement dans la cathédrale, jusqu'en 2009, où une courte procession est recréée[19].

Édifices remarquables[modifier | modifier le code]

Rue de l'Hôtel-de-Ville[modifier | modifier le code]

Rue du Lycée-Bonaparte[modifier | modifier le code]

église : 2006p.89

Rue du Champ-de-Mars[modifier | modifier le code]

Rue du Théâtre[modifier | modifier le code]

Rue de-Lattre-de-Tassigny[modifier | modifier le code]

La rue de-Lattre-de-Tassigny au niveau de l'hôtel Dorsenne (au centre). Tout à gauche, l'entrée de l'allée Colette.

La rue de-Lattre-de-Tassigny ...(2006)

Plusieurs immeubles remarquables la longe. Deux d'entre eux sont inscrits au titre des monuments historiques en 1971 et 1972. Le premier, au no 3, est inscrit partiellement pour sa façade et son toit sur rue[20]. Construit au milieu du XVIIIe siècle, il est longtemps occupé par deux banques. À l'étage sont ouvertes six grandes baies à linteau en plein-cintre, ornées d'un œil-de-bœuf sur la partie supérieure[21].

Le second immeuble inscrit est au numéro 12, l'hôtel Dorsenne (ou d'Orsenne), construit en 1769 par l'ancien capitaine de cavalerie et chevalier de Saint-Louis Étienne-Joseph Dorsenne sur l'emplacement du logis des Trois-Rois, détruit la même année[3],[22]. Il y est découvert, lors de rénovations en 1866, des fragments du portail nord de la cathédrale Saint-Lazare, dont La Tentation d'Ève, attribuée à Gislebert au XIIe siècle[3],[23].

La grille du numéro 16 ouvre sur l'ancien couvent des Cordeliers, érigé au XVe siècle avec une église. Sous l'ordre des Frères mineurs de l'Observance, il est fondé en 1840 sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Paix et son église est consacrée en 1501 par l'évêque d'Autun. Elle consistait en une nef longue de 54 mètres et large de 12 mètres, terminée par une abside à trois pans coupés, flanquée de sept chapelles à sa droite et jouxtait le cloître à sa gauche. Il a une population nombreuse, mais, à l'heure de la Révolution, ne compte plus que quatre religieux et l'église est considérablement délabrée. L'église devient tout de même, en 1791, le siège de la nouvelle paroisse de la basse-ville, sous le nouveau vocable de Saint-Louis[9],Sfn Fontenay 1886. Elle ne l'est pas longtemps puisqu'en raison de la déchristianisation révolutionnaire, elle est remplacée par l'autel de la patrie quand dans le même temps, la cathédrale est consacrée au culte de la Raison[24],[25]. Dans le même temps, les cordeliers épousent la Révolution et l'un d'entre se retire du pays[25]. L'église finit par être démolie[24] et le couvent est désaffecté et acquis par les pouvoirs publics avant l'an VIII (1799-1800). Elle est transformée en une caserne gendarmerie vingt-cinq ans plus tard[26], puis en une prison, en un hospice et, enfin, en 2011, en un immeuble d'habitation[27].

À son no 10[3], une grille ouvre sur l'allée Colette, qui mène à la chapelle de l'hôpital Saint-Gabriel, construit à la fin du XVIIe siècle par l'évêque d'Autun Gabriel de Roquette et désaffecté depuis les années 2000[21].

Rue Général-André-Demetz[modifier | modifier le code]

Le premier édifice érigé sur la Terrasse est un kiosque à musique, en 1898 par Hippolyte Riollot[11].

Après la Première Guerre mondiale, un monument aux morts est construit sur l'extrémité E/O de la place[11].

La Terrasse prend le nom de Terrasse de l'Europe en 2004[11].

passage Balthus
ancien hotel de ville : [28]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Louis-Marie Guyton, Mes souvenirs de soixante ans, pour servir à l'histoire d'Autun, manuscrit, .

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b de Fontenay 1889, p. 327.
  2. a b c d e et f de Fontenay 1889, p. 329.
  3. a b c d et e de Fontenay 1889, p. 334.
  4. de Fontenay 1889, p. 508.
  5. Chevaux et Loriot 2006, p. 86.
  6. Marcel Dorigny, Autun dans la Révolution française, t. 2 : L'Événement révolutionnaire, du bastion royaliste à la Montagne du département, 1789-1795, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 246 p. (ISBN 2-86849-089-1), p. 200-206.
  7. a b c d e et f de Fontenay 1889, p. 328.
  8. a et b de Fontenay 1889, p. 330.
  9. a b et c de Fontenay 1889, p. 335.
  10. « Autun sous la neige: place du Champ de Mars », notice no 01610013418, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  11. a b c et d Chevaux et Loriot 2006, p. 87.
  12. a et b de Fontenay 1889, p. 453.
  13. a b et c de Fontenay 1889, p. 331.
  14. E. Bouthray, « Autun. - La rue devant le lycée Bonaparte porte officiellement le nom de… « rue du Lycée-Bonaparte ».. Inauguration d’une rue impériale », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  15. de Fontenay 1889, p. 327-329.
  16. de Fontenay 1889, p. 332.
  17. a b c et d Lucien Taupenot, Foires et marchés de Bourgogne, Précy-sous-Thil, Éditions de l'Armançon, , 141 p. (ISBN 2-906594-87-3), p. 14-16.
  18. Ér. D., « Du temps où le 1er septembre était un jour férié local », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  19. a et b Jacques Madignier et Brigitte Maurice-Chabard, « Un sanctuaire de pèlerinages : XIIe – XXe siècle », dans Benoît Rivière (dir.), Sylvie Balcon-Berry (dir.), Jacques Madignier (dir.), Christian Sapin (dir.) et André Strasberg (dir.), Autun, la grâce d'une cathédrale, Paris, Éditions Place des Victoires, coll. « La grâce d'une cathédrale », , 441 p. (ISBN 978-2-8099-1882-3), p. 327-335.
  20. « Immeuble », notice no PA00113084, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. a et b Pasquet et Verpiot 2015, p. 51.
  22. « Immeuble ou Hôtel d'Orsenne », notice no PA00113085, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. Pasquet et Verpiot 2015, p. 50.
  24. a et b de Fontenay 1889, p. 336.
  25. a et b abbé Paul Muguet, Recherches historiques sur la persécution religieuse dans le département de Saône-et-Loire pendant la Révolution (1789-1803), t. 2 : L'arrondissement d'Autun, Chalon-sur-Saône, (lire en ligne), « Les Cordeliers », p. 490-492.
  26. de Fontenay 1889, p. 510.
  27. « Ancien couvent des cordeliers », sur Observatoire du patrimoine religieux (consulté le ).
  28. Harold de Fontenay, Épigraphie autunoise : inscriptions du moyen âge et des temps modernes, pour servir à l'histoire d'Autun, t. II, Autun, Dejussieu Père et fils, , 415 p. (BNF 34096702, lire en ligne), p. 316-323.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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