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Séraphin Gilly

Apelle ou l'art de la peinture (détail), œuvre du sculpteur italien Nino Pisano provenant du Campanile de Giotto (original exposé au musée de l'Œuvre).

Séraphin Louis GILLY est né le 5 février 1909 à Aix en Provence. Orphelin de père à l’âge de 8 ans, il est placé après un séjour à l’école COURBET, comme pupille de la marine, en apprentissage chez un ébéniste de Marseille, sculpteur sur bois qui pressent très vite chez son jeune apprenti des dons exceptionnels et l’initie à la sculpture sur bois.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1925 la famille part pour Paris où tous, mère et enfants, doivent travailler pour subvenir à leurs besoins .Séraphin est employé dans divers métiers d’artisans, Faubourg Saint-Antoine où il trouve l’occasion d’un petit baraquement dans une cour, qui lui tient lieu d’atelier. Il rencontre celle qui va devenir son épouse, Lucienne WOLF en 1934. De cette union naîtront deux fils, Sylvain né en 1942 et Edmond né en 1951. Inscrit à l’Ecole des Beaux Arts dans l’atelier COUTANT- LANDOWSKI, il a la chance d’être remarqué par Maillol et Despiau. A la demande de ses maîtres, il veut se présenter pour le Prix de Rome 1934 mais ne peut le faire, un arrêté administratif interdisant la candidature aux élèves mariés dans l’année. L’opportunité de louer un atelier de sculpteur au 4 rue Joseph Bara, à proximité du jardin du Luxembourg se présente. Cet atelier sera le lieu de travail de Séraphin GILLY toute sa vie durant. En 1935 au cours d’un séjour à Marseille, GILLY sculpte une tête de femme dans un beau bois de noyer ambré. Cette sculpture sera finalement achetée en 1937 par la ville de Paris. Elle valut aussi à GILLY en 1936 l’attribution du Grand prix américain Florence Blumenthal. De cette époque datent plusieurs bustes, quelques peintures, de nombreux dessins et un autoportrait de l’artiste. L’année 1937 apporte, à l’occasion de l’exposition universelle, une première grande commande, la réalisation d’un staff en ronde bosse pour orner le Palais de la Bijouterie.


Techniques picturales[modifier | modifier le code]

Intensité (ou valeur)[modifier | modifier le code]

Chaque point dans l'espace a une intensité différente des autres points qui peut être représentée en peignant en noir ou en blanc, en passant par toutes les nuances de gris. Dans la pratique, les peintres peuvent représenter des formes en juxtaposant des surfaces d'intensités différentes.

Couleurs[modifier | modifier le code]

La couleur et la tonalité sont l'essence même de la peinture, comme le sont la hauteur et le rythme pour la musique. La couleur est fortement subjective, et a des effets psychologiques et des significations symboliques qui peuvent différer d'une culture à l'autre : le noir est associé au deuil dans les pays occidentaux, alors qu'en Asie, c'est le blanc. Quelques peintres, théoriciens, auteurs et scientifiques, comme Goethe, Kandinsky ou Newton, ont écrit leur propre théorie de la couleur. Dans le langage, le mot désignant une couleur englobe bien souvent des couleurs et des tonalités différentes. Ainsi, le mot «rouge» peut couvrir un large éventail de couleurs. Il n'y a pas un registre formel des différentes couleurs, comme c'est le cas pour les notes de musique, même si le système Pantone est couramment employé dans l'imprimerie ou l'industrie graphique.

Pour un peintre, la couleur n'est pas simplement divisée en couleurs primaires et complémentaires (comme le rouge, le bleu, le vert, le brun, etc). En effet, il utilise des pigments lui permettant d'obtenir de grandes variétés de couleurs. Par exemple, le «bleu» pour un peintre, peut être le cyan, l'indigo, le bleu de cobalt, le bleu marine, etc.

Rythme[modifier | modifier le code]

Le rythme est aussi important dans la peinture que dans la musique. Le rythme est une pause dans un ensemble qui permet à la force créatrice d'intervenir et d'ajouter de nouveaux éléments, une forme, une mélodie, une coloration.

Technique de réalisation[modifier | modifier le code]

Esthétique et théorie en peinture[modifier | modifier le code]

L'Annonciation de Léonard de Vinci aux Offices de Florence (1473-1475)

L'esthétique a tenté d'être la « science de la beauté », et elle était une question importante pour des philosophes des XVIIIe et XIXe siècles comme Kant ou Hegel. Les philosophes classiques comme Platon et Aristote ont également théorisés sur l'art et la peinture en particulier. Platon avait tendance à négliger les peintres, et également les sculpteurs, dans son approche philosophique. Il considérait que la peinture ne pouvait pas représenter la Vérité, mais seulement une copie de la réalité et qu'il s'agissait d'un simple métier, comme la cordonnerie ou la ferronnerie. Au contraire, Léonard de Vinci estimait que « la peinture est une chose intellectuelle » (la pittura è cosa mentale). Kant distinguait la beauté et la sublimation, en privilégiant clairement cette dernière. Même si cette approche ne visait pas la peinture en particulier, elle a été reprise par des peintres comme Turner ou Caspar David Friedrich.

Hegel a, quant à lui, reconnu l'impossibilité d'atteindre le concept de la beauté universelle et, dans son essai Leçons sur l'esthétique, il a écrit que la peinture est l'un des trois arts romantiques, avec la poésie et la musique, en raison de son rôle symbolique et sa dimension intellectuelle.

Parmi les peintres qui ont écrit des travaux théoriques sur la peinture, il faut citer tout d'abord Léonard de Vinci (trattato della pittura), Eugène Delacroix et, au XXe siècle, Salvador Dalí, Paul Klee, Kandinsky. Ce dernier estimait que la peinture avait une valeur spirituelle, et il rattachait les couleurs primaires aux sentiments ou concepts essentiels.

L'iconographie s'est également attachée à théoriser la peinture. Cette discipline analyse les symboles visuels dans leur dimension culturelle, religieuse, sociale et philosophique pour parvenir à une meilleure compréhension des œuvres d'art.

Mouvements et styles[modifier | modifier le code]

Les mouvements en peinture désignent des approches techniques ou visuelles communes à différents artistes. Un artiste peintre peut s'inscrire dans un mouvement, soit parce qu'il s'y est consciemment impliqué (Nabis, Dada), soit parce que des historiens d'art l'ont placé dans cette catégorie (Romantisme, Expressionnisme).

Au travers des siècles, de nombreux mouvements sont apparus :

Principaux thèmes[modifier | modifier le code]

Genco Gülan, autoportrait, 2011, huile sur toile.
Antoine-Jean Gros, Bonaparte au pont d'Arcole, 1801, huile sur toile.

En peinture, comme dans d'autre formes artistiques, il existe des thèmes récurrents. Le traitement par les peintres de ces thèmes fut longtemps dépendant de la hiérarchie des genres imposée par l'Académie royale de peinture et de sculpture.

La copie ou reproduction de tableau[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, les peintres reproduisaient souvent des œuvres d'artistes antérieurs. La répétition, par la copie des mêmes motifs, a donné aux œuvres de cette époque un caractère collectif qui dura jusqu'au XVe siècle. Par la suite, les artistes peintres se mirent à reproduire la nature, la copie ne servant plus qu'à l'enseignement de l'art pictural. Elle fut également utilisée par les apprentis afin de reproduire des œuvres sous l'égide de leur maître qui pouvait ainsi les signer de son propre nom.

Types de peintures[modifier | modifier le code]

Par médium artistique[modifier | modifier le code]

Par techniques et procédés picturaux[modifier | modifier le code]

  • Le collage (Pablo Picasso, Georges Braque)
  • Le sumi-e, peinture japonaise à l'encre (sumi)
  • La peinture alla prima : en une seule couche et une seule séance
  • Les projections (splashing) : consiste à projeter la peinture à distance sur la toile comme le dripping ou action painting (all-over de Jackson Pollock)
  • La peinture à la brosse : on met de la peinture sur un pinceau brosse, un chiffon et on le frotte sur un support afin de perdre une partie de la peinture, quand on peindra ensuite, on aura un effet évanescent de la couleur.
  • La fresque ou a fresco : peinture à la chaux sur un mur
  • Le monochrome (Yves Klein, Pierre Soulages)
  • La grisaille et le camaïeu
  • La peinture en glacis ou peinture transparente
  • La peinture par aplats lorsque les champs colorés sont uniformes
  • La peinture liquide (pours ou pouring en anglais) : peinture fluidifiée à l'aide de médium ou d'eau et qui permet d'avoir des effets de coulures
  • Le sgraffito ou peinture par grattage ou scarifications : consiste à l'aide d'un outil abrasif, coupant à prélever de la matière, du médium et de mettre au jour les couches inférieures, voire le support même, qui peut être ainsi même attaqué, troué.
  • L'enluminure ou miniature (encre sur papier ou parchemin)
  • La calligraphie
  • Les techniques mixtes ; lorsque plusieurs médiums sont mélangées sur le même support (acrylique et huile, aquarelle et pastel, etc.)

Par outils[modifier | modifier le code]

Les peintres utilisent pour étendre les couleurs sur les différents supports à peindre des outils spéciaux, de fabrication industrielle ou artisanale, voire aussi tout simplement leurs doigts et/ou leurs corps, des tissus ou n'importe quel objet qui leur tombe sous la main.

Par support[modifier | modifier le code]

La peinture peut être appliquée sur une multitude de supports et matières :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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